" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

dimanche 19 juillet 2015

Une dictature d’un mode nouveau s’est installée en Europe ! Elle mène une guerre d’un mode nouveau contre les peuples !



Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le principe de la souveraineté populaire, qui signifie que le pouvoir de choisir appartient au peuple et à lui seul, la volonté, affirmée comme jamais auparavant dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, de réaliser une démocratie qui conjugue à la fois les libertés individuelles, mais aussi des droits collectifs (droit à la santé, à l’éducation, à la culture, au travail, au logement, au bien-être, …), c’est-à-dire la volonté de réaliser cette République sociale pour laquelle Jaurès déjà se battait. C’est tout cela qui vient de reculer brutalement en Europe avec l’accord intervenu à propos de la Grèce, ce 13 juillet, un jour qui restera à jamais pour les peuples et leurs droits comme un jour d’infamie.




Il n’y a pas de démocratie. Il y a un système où le monde des affaires et de la finance dicte sa loi aux pantins qui nous gouvernent, à travers des institutions qui traduisent cette formidable régression démocratique qui porte le nom d’Union européenne. C’est ce que j’appelle l’oligarchie.

L’oligarchie a remporté une terrible victoire, car cet accord consacre plusieurs idées que le rouleau compresseur politico-médiatique s’emploie à ériger en tabous, en vérités incontournables :

- l’idée qu’en dehors de l’UE, il n’y a point de salut et que tout doit être sacrifié pour en faire partie ;

- l’idée que l’opinion exprimée démocratiquement par le peuple n’a aucune importance dans le cadre de l’UE et qu’un référendum qui ne confirme pas les volontés de l’oligarchie est sans valeur ; l’accord du 13 juillet confirme avec éclat la phrase de Juncker " il n’y a pas de choix démocratique contre les traités ratifiés " ;

  • l’idée qu’en dehors des programmes d’austérité, c’est-à-dire du choix des politiques salariales et sociales comme variables d’ajustement aux effets néfastes des crises du système, il n’y a pas d’alternative.



Ce sont ces idées que le gouvernement Tsipras vient de consolider en acceptant le plus anti-démocratique et le plus antisocial de tous les programmes d’austérité jamais infligés à la Grèce. Prisonnier d’une opinion publique aveuglément attachée à l’UE, soumis aux diktats violents de Berlin et aux pressions persistantes de Paris, forcé d’accepter l’inacceptable, il a cédé là où il fallait résister. Il est des moments où le courage, c’est de dire non.

On ne mesure sans doute pas encore totalement l’ampleur de la défaite subie le 13 juillet non seulement par le peuple grec, mais par tous les peuples. Car , ce qui vient de l’emporter c’est cette idée qu’au modèle imposé, il n’y a pas d’alternative. Thatcher et son TINA ont gagné. C’est une défaite considérable pour celles et ceux qui militent inlassablement pour d’autres choix que ceux qui nous sont imposés, pour d’autres pratiques politiques, pour d’autres orientations économiques et sociales, pour une autre vision de la vie en société.

L’accord du 13 juillet est un message adressé à tous les peuples d’Europe : " vous devez obéir ; envisager des alternatives aux politiques que nous vous imposons ne sert à rien. Ne perdez pas votre temps à suivre ceux qui affirment que d’autres choix sont possibles. Nous les avons refusés avec succès dans le cas de la Grèce ; nous ferons de même avec les autres peuples qui oseraient s’insurger ".

Il nous faut tirer les leçons de cette terrible défaite. La première est un constat d’évidence : démontrer le caractère antidémocratique des choix et l’inanité des politiques d’austérité, avec la meilleure argumentation qui soit, est sans effet. Ceux qui nous gouvernent ne nous écoutent pas. Ils ne veulent rien savoir. Par définition, ils ne se trompent jamais. Comme ils font payer par les plus faibles le prix de leurs erreurs et de leurs fautes, ils ne se soucient jamais des conséquences de leurs choix.

La deuxième leçon doit nous interpeller directement : nos méthodes sont inefficaces. Lancer des pétitions, rédiger des appels, interpeller les élus, tout cela ne modifie en rien la volonté de ceux qui sont censés nous représenter. Nous pouvons être des millions à dire non à l’austérité, à refuser de payer pour la rapacité des banquiers et des hommes d’affaires, à rejeter des directives européennes et des traités internationaux qui offrent aux firmes privées la possibilité d’accroître leurs profits au détriment de notre santé, de nos conditions de vie et de travail, cela ne change rien à la détermination de l’oligarchie à imposer une société du chacun pour soi, de la concurrence de tous contre tous, des inégalités et des discriminations.

Troisième leçon, il nous faut chercher des réponses pacifiques et non violentes à la question : " qu’est-ce qui peut les faire plier ?




Une dictature d’un mode nouveau s’est installée en Europe. Elle mène une guerre d’un mode nouveau contre les peuples. Nous venons de subir une terrible défaite. Puisse-t-elle ouvrir les yeux de ceux qui croient encore à un avenir acceptable dans le cadre de l’UE.



 

 

 

Les propositions de l'Eurogroupe sont de la folie. Cela va au-delà de la sévérité, vers l'envie de vengeance, la destruction totale de la souveraineté nationale !



" Les propositions de l'Eurogroupe sont de la folie. Cela va au-delà de la sévérité, vers l'envie de vengeance, la destruction totale de la souveraineté nationale et aucun espoir de soulagement. On peut supposer que c'est conçu pour être une proposition que la Grèce ne peut pas accepter, mais, même ainsi, c'est une trahison grotesque de tout ce que le projet européen était censé représenter ". C’est ainsi que le prix Nobel d’économie Paul Krugman a résumé sur son blog les propositions de l’Eurogroupe devenues un accord conclu dans la nuit du 12 au 13 juillet entre la Grèce et les autres gouvernements de la zone euro.

Comment en est-on arrivé là six mois après la large victoire de Syriza et quelques jours à peine après le refus massif par le peuple grec de l’ultimatum des " institutions " ? Ces dernières, utilisant pour cela leur bras armé, la Banque centrale européenne (BCE), ont mis en place une stratégie d’étranglement financier du pays qui a mis le système bancaire au bord de l’effondrement et a abouti à la paralysie économique. Cette stratégie a été mise en œuvre avec l’accord de tous les dirigeants européens, y compris François Hollande. L’objectif unanime des dirigeants européens était d’empêcher un succès du gouvernement Syriza. Il fallait montrer qu’il était impossible de mener une politique alternative en Europe même, et surtout, si elle résultait d’une décision démocratique. Comme l’avait exprimé sans vergogne M. Junker " il ne peut avoir de choix démocratique contre les traités européens ". Les institutions et les gouvernements européens avaient ainsi parfaitement compris l’enjeu de la situation : un succès de Syriza remettrait en cause trente ans de néolibéralisme en Europe et risquerait d’entraîner une contagion dans tout le continent à commencer par l’Espagne avec Podemos.

Pour les plus extrémistes des dirigeants européens, tout, même une sortie de la Grèce de l’euro, serait préférable à ce scénario catastrophe. La question peut ainsi être résumée : le meilleur scénario de capitulation de Syriza doit-il avoir lieu en dehors ou dans le cadre de l’eurozone ? Les dirigeants allemands et leurs satellites ont fini par se convaincre, après l’épisode du référendum, qu’il valait mieux expulser la Grèce de la zone euro, ce qui aurait servi d’exemple à tous les autres pays et permis ainsi de discipliner la zone euro. Les dirigeants français renâclaient au contraire devant cette éventualité au vu des conséquences imprévisibles d’une sortie de la Grèce. Mais, François Hollande et Angela Merckel étaient d’accord sur le fond : le gouvernement grec devait capituler. Le soutien du président français à Alexis Tsipras ressemblait fort à la corde soutenant le pendu.
La question est de savoir pourquoi Alexis Tsipras s’est inscrit dans ce scénario. Syriza a gagné les élections en promettant à la fois d’en finir avec l’austérité et de rester dans l’euro. C’est la combinaison de ces deux positions qui a fait son succès, une grande majorité de grecs étant pour rester dans l’euro malgré la politique de la Troïka. Tenir ce double objectif supposait de chercher un compromis. Mais tout compromis renvoie à des rapports de forces et le gouvernement grec s’est enfermé lui-même dans le cadre de négociations particulièrement déséquilibrées. Rester strictement dans ce cadre ne pouvait mener qu’à la catastrophe. Contrairement à ce qui était préconisé par nombre d’économistes et de responsables politiques, et ce au sein même de Syriza, il s’est refusé à prendre la moindre mesure unilatérale qui lui aurait permis de tenter d’améliorer son rapport de forces car cela aurait pu aboutir à une sortie de l’euro. Il semble qu’in fine l’objectif de rester dans l’euro l’ait emporté sur tous les autres. À partir de ce moment, le gouvernement grec ne pouvait que reculer toujours plus. Toutes les lignes rouges qu’il avait lui-même fixées se sont ainsi effacées les unes après les autres dans la recherche désespérée d’un accord.


Certes une sortie de l’euro n’aurait pas été la solution optimale pour la Grèce. Elle aurait probablement été chaotique au moins à court terme. Mais elle aurait été préférable à un accord humiliant qui met la Grèce sous tutelle. Elle aurait mis en échec le chantage des dirigeants européens et aurait au moins restauré la possibilité pour le peuple grec de prendre son destin en main. La leçon doit être maintenant tirée par tous les mouvements progressistes en Europe. Jamais les " institutions " n’accepteront de voir s’installer dans un pays européen un gouvernement menant une politique qui rompt avec le néolibéralisme. Dans une telle situation, ne pas craindre de sortir de l’euro est la condition de toute politique alternative.
 
 



 

L’accord conclu lundi entre la Grèce et ses créanciers est "toxique" !



Dans un entretien au "Guardian", le philosophe et sociologue allemand Jürgen Habermas juge l'accord signé lundi entre la Grece et ses créanciers "toxique", et se montre très critique vis-à-vis du gouvernement d'Angela Merkel.

L’accord conclu lundi entre la Grèce et ses créanciers est "toxique". Dans un entretien au Guardian publié jeudi, le philosophe et sociologue allemand Jürgen Habermas, qui commente peu l’actualité politique, s’attaque pêle-mêle à la gestion de la crise grecque et au gouvernement allemand. Selon lui, l’accord signé lundi, qui prévoie un nouveau plan d’aide pour la Grèce en échange de mesures d’austérité rejetées par le référendum du 5 juillet est "destructeur".

Cet accord "contredit ouvertement les principes démocratiques de l’Union européenne" et n’a pas de sens d’un point de vue économique, juge le penseur, figure du mouvement étudiant allemand de la fin des années 1960. Il y voit un "mélange toxique entre des réformes structurelles nécessaires et des mesures néolibérales qui décourageront complètement un peuple grec déjà épuisé, et tuera dans l’œuf tout élan de croissance." "Forcer le gouvernement grec à donner son accord à un fonds de privatisation, économiquement discutable et éminemment symbolique, ne peut être compris que sous l’angle d’un châtiment décrété contre un gouvernement de gauche", analyse le philosophe, qui réclame une restructuration de la dette grecque.

Transformer "l’union monétaire en union politique"




Jürgen Habermas, qui avait déjà désavoué la politique d’Angela Merkel par le passé, se montre également très critique vis-à-vis du gouvernement allemand, qui a "dilapidé en l’espace d’une nuit tout le capital politique qu’une Allemagne meilleure avait accumulé depuis un demi-siècle". Les précédents gouvernements allemands, note-t-il, avaient démontré "une plus grande sensibilité politique".

Interrogé par le quotidien britannique sur la nature de la crise en Europe, le penseur allemand met en cause les politiques néolibérales de dérégulation et de mauvais choix politiques. Il accuse les dirigeants européens, d’être incapables d’agir dans l’intérêt d’une communauté européenne car "trop occupés par leur électorat national", ainsi que les institutions de l’Union européenne, trop technocratiques. "Les décisions essentielles sont prises par le Conseil européen, la commission et la BCE - en d’autres termes, les institutions qui manquent soit de légitimité pour prendre de telle décision, soit de base démocratique", déplore-t-il.

Sur les remèdes à apporter à ce "piège politique" dans lequel se trouve l’Europe, Jürgen Habermas réclame un changement radical de direction politique. Selon lui, le "déficit de démocratie et à l’augmentation des inégalités sociales" ne peut se résoudre qu’en transformant "l’union monétaire en union politique", pour aboutir à une Europe mieux intégrée, sans sacrifier, comme c’est le cas actuellement, l’Etat-providence.

 

Tout ça va mal finir !


Oui, la France doit être solidaire du peuple grec : nous devons le dire haut et fort.

Non, notre pays ne peut accepter qu’un peuple soit mis sous tutelle et que l’austérité, qui a échoué partout, lui soit imposée quand la restructuration de sa dette est exclue par l’accord (" le sommet de la zone euro souligne que l’on ne peut pas opérer de décote nominale sur la dette ") et que ce dernier prévoit au mieux un hypothétique allongement des " périodes de grâce et des délais de remboursement ".


C’est pourquoi je m’abstiendrai
Je ne veux pas ajouter ma voix ni à ceux qui à droite vont refuser toute aide à la Grèce, comme dans le Nord de l’Europe, ni à ceux qui expliquent qu’enfin Tsipras a dû se rendre compte des réalités et qu’une seule politique est possible en Europe.

Notre vote est indicatif et intervient en fin de course. On peut regretter que l’exécutif français n’ait pas souhaité obtenir un soutien en amont pour créer un rapport de force face aux faucons du Grexit et aux tenants de l’orthodoxie austéritaire.

En tout cas, notre vote doit être l’occasion pour le Parlement français d’envoyer un message à nos partenaires. Pour nous l’affaire n’est pas finie et l’aide à la Grèce doit être accordée. Mais certaines conditions doivent être supprimées et la restructuration de la dette garantie.

Le Président et le gouvernement doivent se faire l’interprète de la solidarité du peuple français et de son insatisfaction profonde, de nos désaccords et de l’exigence préalable de la restructuration de la dette.


Cet accord est mauvais pour la Grèce et il sonne le glas d’une certaine idée de l’Europe ...
L’Europe actuelle court à sa perte. Avec ce qui vient de se passer, ce n’est plus l’Europe pour laquelle nous sommes engagés qui prend forme mais tout le contraire.

Des signes inquiétants se manifestaient déjà depuis plusieurs années et déjà la démocratie était fragilisée quand les critères du pacte de stabilité faisaient office de politique économique indépassable. Le TSCG allait plus loin dans l’ordoliberalisme, prévoyant sanctions et coupes budgétaires automatiques pour les États défaillants. Mais là, un pas de plus est franchi avec la mise sous tutelle d’un pays exsangue et une stratégie punitive pour des raisons idéologiques et pour céder à quelques égoïsmes nationaux.

Les propos de l’économiste Paul Krugman sont très révélateurs: " Ce que nous avons appris, ces dernières semaines, c’est qu’être membre de la zone euro signifie que les créanciers peuvent détruire votre économie si vous sortez du rang ".

Même aux USA, où la cessation de paiement de la ville de Detroit ou de la Californie n’a pas créer les déchaînements de mépris, ni l’hystérie disciplinaire qu’a dû subir la Grèce, l’éditorialiste du Wall Street journal commente avec justesse ce qui , selon lui " restera comme l’une des démarches diplomatiques les plus brutales de l’histoire de l’Union européenne, un bloc construit pour favoriser la paix et l’harmonie et qui menace désormais publiquement l’un de ses membres de ruines, s’il ne se rend pas ".

Alors l’accord signé, comme le dit Tsipras sous la contrainte, est proprement scandaleux mettant sous tutelle jusqu’au parlement de ce pays pour l’avenir mais aussi pour le passé puisqu’il exige l’abrogation de la quasi-totalité des lois votées depuis l’arrivée au pouvoir de Syriza.


Cet accord est mauvais et ne règle rien. C’est reculer pour mieux sauter !
Cet accord ne prend aucun engagement effectif sur la restructuration de la dette grecque. Il spolie le pays de ses biens publics en obligeant des privatisations pour un montant de 50 Milliards appauvrissant encore davantage le pays.

Les mesures exigées vont non seulement accroître les souffrances et drames sociaux mais aussi faire augmenter la dette et tuer la croissance. Avec les dirigeants actuels de l’Europe, ce ne sont pas leurs politiques d’austérité et de libéralisme débridé qui sont en cause mais toujours ceux qui la mettent en œuvre, soit parce qu’ils le font insuffisamment, soit parce qu’ils ne sont pas bon gestionnaires. Nulle remise en cause, nulle réorientation : la seule voie qu’ils préconisent est une discipline de fer pour imposer, s’il le faut contre l’avis des peuples, leurs dogmes, gravés dans des traités jugés intangibles. Le mythe de la discipline stricte, du respect des règles avant l’esprit de solidarité et de justice est une dérive historique bien connue qui finit mal.


Tout ça va mal finir !
Le plan ne marchera pas, on nous expliquera qu’on a payé pour rien et évidemment ce sera de la faute des grecs. L’air est connu.

Arrêtons d’accréditer la thèse de la seule irresponsabilité du peuple grec. La crise grecque a éclaté le 21 octobre 2009 quand le ministre grec des finances a annoncé un déficit public de 12,5 % du PIB au lieu des 3,7% attendus.

Deux plans de sauvetage qui furent des échecs se sont succédé. La dette grecque s’élève à plus de 315 milliards d’euros soit 175% du PIB grec. Le PIB a chuté de 237 milliards en 2009 à 179 milliards en 2014. Les salaires ont été diminué d’un tiers dans la fonction publique et le secteur privé. Le revenu des ménages a baissé de 35%. Le nombre de fonctionnaires a été réduit d’un tiers de 2009 à 20014. Un quart des entreprises grecques ont fermé, Le chômage atteint 25,7% celui des jeunes 50%. Bravo la Troïka!

Alors certes ce pays a besoin d’une réforme fiscale d’envergure pour faire payer les plus riches et d’un Etat solidifié qui fonctionne bien. Mais rien dans les mesures prévues n’y concoure. Au contraire. Monsieur Juncker et son ami Schaüble ont beau jeu de se lamenter sur le non-paiement des impôts par les armateurs grecs lorsque le Luxembourg les accueille les bras ouverts dans son paradis fiscal, privant la Grèce de recettes tant nécessaires! Ils ont même poussé le vice jusqu’à proposer à Tsipras que ce soit le Luxembourg qui accueille le fonds de gestion chargé des 50 milliards de privatisations !

Cessons l’hypocrisie, le gouvernement Tsipras est le seul qui a une réelle volonté de s’attaquer aux privilèges, il a pris des engagements électoraux dans ce sens contre tous ceux pour qui Bruxelles a toujours eu de yeux de Chimène.

Mais ce qui s’est joué va bien au-delà de l’affaire économique, c’est une guerre politique contre tous ceux qui osent s’opposer à l’ordre en place, à la domination allemande.

Pendant longtemps j’ai cru que cette dérive était celle de la droite allemande et de Madame Merkel, je savais comme beaucoup que Monsieur Schauble incarnait une aile dure et partageait l’analyse de toute une partie des économistes allemands qui veulent éjecter l’Europe du Sud de la zone Euro.

Mais l’attitude de Sigmar Gabriel et de Martin Schultz montre qu’hélas le SPD se laisse tenter par ces dérives. Heureusement les syndicats et la DGB les ont mis en garde contre l’austérité, mais le résultat est là : les sociaux-démocrates allemands n’ont pas fait entendre une voix forte de solidarité avec la Grèce et d’exigence de restructurer la dette.

Oui c’est une forme de guerre contre la possibilité d’une politique alternative qui réoriente les choix macro-économiques. Le cours actuel de L’union et de l’Eurogroupe accroit les inégalités entre Etats et dans chaque pays. Cette spirale conforte les puissants et marginalise ou contraint les faibles à s’aligner. Les déséquilibres se creusent partout et la France les laisse perdurer.

C’est un coup de force pour tuer dans l’œuf tous les changements que nous exigeons en Europe et pour lesquels les français nous ont mandatés.
 
 

je n'y comprends pas grand chose, mais ce que je vois, depuis quelques temps, c'est que les populations paraissent plus que jamais en danger avec cet euro là...

 
 
 

Je n'y comprends rien ou presque...mais ce que je constate c'est que pour privatiser un pays, on a besoin qu'il soit en premier lieu ligoté, bâillonné par une dette ; une dette dont je ne comprends pas bien comment elle devient si grosse et si dangereuse, mais ce que je vois c'est que ceux qui prêtent...sont ceux qui s'enrichissent... ; je n'y comprends pas grand chose, mais ce que je vois, c’est que les peuples, les travailleurs remboursent la dette et les pénalités de la dette ; je n'y comprends pas grand chose, mais ce que je vois, depuis quelques temps, c'est que les populations paraissent plus que jamais en danger avec cet euro là...
 
 
 

une mafia qui a fait main basse sur l' Europe !


Il y a effectivement, dans la mise sous boisseau du gouvernement Grec, quelque chose qui dérange : qui contrôle les contrôleurs ?

Il y a dans cette construction économique de l’Europe quelque chose qui dérape : les politiques interviennent comme des pompiers, pour éteindre les incendies des banquiers, qui peuvent à leur gré continuer leur travail de sape, tantôt en Grèce (il faudra bien faire payer le pyromane Goldam Sachs un jour), tantôt en Irlande ou en Espagne, ou en Italie, en attendant les autres.

La politique reste en Europe à la botte des banquiers, passe par-derrière pour nettoyer les dégâts, mais où sont les mécanismes communautaires, où est la légitimité démocratique des décisions prises ?

Où est l’unité Européenne, et pour tout dire sur quelles valeurs communes, au nom de quel esprit unitaire fonder cette action politique ? Quel est le pôle Symbolique rassembleur de l’Europe ?



l'Eurogroupe n' a pas d'existence légale au sein de l'Europe,c'est surréaliste,une dictature se met en place tres vite sans respecter les lois qui regissent la communauté européenne,et nos immondes crétins suicidaires et elus ,qui ne pensent qu'a leur sacro sainte religion: les elections et la croissance ,coupés de la réalité de mutation que vie notre Planète et ses habitants,decroissance et survie,ici,ils ont voté souverainement la décision ce ce plan inique sur la Gréce alors que rien n'est fait ,et il n'y a que 69 de nos députés,en France,FDG,EELV,PC etc qui ont voté contre la Rigueur exterminatrice des banques Allemandes&US.Ideologie mortifére qui est non seulement suicidaire est pour l'Europe mais dangereuse avec le duo Allemagne USA

Et si l'Eurogroupe n'a pas d'existence légale et que malgré tout il dirige ça ne peut être qu'une mafia qui a fait main basse sur le pays.



UN VERITABLE COUP D'ETAT FINANCIER , sous couvert de la "dette" !


Le 12 juillet à Bruxelles, un coup d'état a eu lieu à Bruxelles, qui a montré que le but des leaders européens était d'infliger une punition exemplaire à un peuple qui avait imaginé un autre chemin, différent du modèle néolibéral d'austérité. C' est un coup d'État dirigé contre toute notion de démocratie et de souveraineté populaire.

L'accord signé avec les "institutions" a été le résultat de menaces d'étranglement économique immédiat et représente un nouveau protocole imposant des conditions humiliantes, odieuses et une tutelle qui sont destructrices pour notre pays et notre peuple.
Nous sommes conscients des pressions asphyxiantes qui ont été exercées sur la partie grecque, nous considérons néanmoins que le fier "non" des travailleurs lors du référendum n'autorise pas le gouvernement à renoncer sous la pression exercée par les créanciers.



C'est par la rue et les peuples que nous vaincrons !

C' est un coup d'État dirigé contre toute notion de la démocratie et de la souveraineté populaire !




A quelques heures du vote de la Vouli, le parlement grec, appelé par Alexis Tsipras à adopter le mémorandum imposé par l'Europe, la majorité du comité central de Syriza appelle les députés à refuser ce vote et demande la convocation immédiate d'un comité central.


Déclaration de 108 (sur 201) membres du comité central du Syriza
Traduction :
Le comité central de Syriza appelle à rejeter le mémorandum

Le 12 juillet à Bruxelles, un coup d'état a eu lieu à Bruxelles, qui a montré que le but des leaders européens était d'infliger une punition exemplaire à un peuple qui avait imaginé un autre chemin, différent du modèle néolibéral d'austérité. C' est un coup d'État dirigé contre toute notion de la démocratie et de la souveraineté populaire.


L' accord signé avec les "institutions" a été le résultat de menaces de l'étranglement économique immédiat et représente un nouveau protocole imposant des conditions humiliantes, odieuses et une tutelle qui sont destructrices pour notre pays et notre peuple.


Nous sommes conscients de l'asphyxie des pressions qui ont été exercées sur la partie grecque, nous considérons néanmoins que la fière avancée des travailleurs lors du référendum n'autorise pas le gouvernement à renoncer sous les pressions exercées par les créanciers.


Cette proposition ne peut être accepté par les membres et les cadres de Syriza.


Nous demandons au comité central de nous réunir immédiatement et nous invitons les membres, les cadres et les députés de Syriza à préserver l'unité du parti sur la base de notre conférence, des décisions et de nos engagements en matière de programme.


Athènes, 15 juillet 2015



lundi 13 juillet 2015

Une nouvelle définition d'expiatoire sans fard et sans illusion ...


Reflexion :

Tous le désignaient, ce petit affreux. Quand les choses vont mal, il faut toujours un petit affreux. Un bouc émissaire.
 


 

Il fût un temps, où les moutons l'envoyaient dans le désert, ce bouc, l'envoyaient à sa mort silencieuse à l'abri des regards et pour un an ils restaient libérés de leurs pêchés, eux les moutons.

Puis le temps du spéctacle vint. Il fallait du sang, des larmes. C'est plus vendeur. Et puis certains se rendirent compte que c'était plus pratique, car ça fait peur. Il ne s'agissait plus d'expier ses fautes, il s'agissait d'effrayer. C'est bien comme ça, on oblige facilement les moutons à faire ce que l'on veut.

Alors on arrêtat d'envoyer des boucs dans le désert, on choisit des moutons, quelques uns parmis les autres.

D'abord vinrent des guerres, il fallait bien les faire.

Alors on fusillat quelques moutons et les autres suivirent les moutons commandants à l'assault d'autres moutons guères différents.

Plus tard, la guerre finie, cela ne suffisait plus. Il fallait des groupes de moutons. Alors on en choisit, on les poursuivit, beaucoup sont morts.

À nouveau, cela n'a pas suffit.

Il nous fallait des pays à présent, alors on choisit un pays pour le mettre à mort, à la vue de tous, en direct audiovisuel.

Et tout les autres pays de Panurge applaudirent. Un peu amères tout de même, car c'était aussi un pays de moutons qu'on égorgeait devant eux, et ils voyaient bien qu'on allait rien expier du tout, ça n'était plus ça le but. C'était la nouvelle définition d'expiatoire sans fard et sans illusion. Un nouvel acte, un acte sourd, pour l'exemple. L'enfer garanti sans promesse de paradis.

Et même si les autres moutons se persuadaient qu'ils étaient meilleurs, différents, ils n'en restaient pas moins des moutons, aujourd'hui certes de Panurge, mais demain peut-être expiatoires pour l'exemple.



Il est temps de mettre un terme à cette Europe des vieillards méchants qui prennent plaisir à humilier les plus démunis qui eux, font les frais d’un système corrompu !



" Wolfgang Schäuble, le grand diviseur de l’Europe, ne se contente pas de la capitulation grecque - il veut voir la Syriza à genoux. Une honte pour nous autres allemands, une honte pour les partenaires européens qui n’ont pas le courage de stopper la "guerre économique" déclenchée par l’Allemagne. " Paul Klugmann



" Pour une fois, ce n’est pas moi qui parle d’une agression allemande en Grèce mais bel et bien un Allemand de souche " .



Le Prix Nobel Paul Klugmann a estimé dans le New York Times que l’Allemagne est en train de non seulement diviser l’Europe, en anéantissant 55 ans de rapprochement entre les états européens, mais que le "duo de choc" Merkel / Schäuble cherche à humilier et renverser le gouvernement Syriza. Histoire de statuer un exemple pour tous les pays européens qui auraient l’idée de voter pour un gouvernement hostile à la logique des "marchés".

En Allemagne, la majorité des gens a été endormi par une propagande ayant duré plusieurs mois. On y parle des "grecs fainéants", les gens pensent sérieusement que les grecs aient dépensé l’argent des derniers programmes pour faire la fête (en ignorant que cet argent est rentré immédiatement dans les caisses des organismes financiers ayant spéculé sur la crise grecque), personne en Allemagne ne parle de la réduction de la dette allemande de 110 milliards d’euros en 1953, personne ne parle du "crédit forcé" de 476 millions de Reichsmark (ce qui correspond, selon les experts, à une somme située entre 7 et 11 milliards d’euros aujourd’hui) et encore moins de son remboursement - la propagande allemande aura eu son effet. Solidarité avec le peuple grec ? Pas sur l’ordre du jour.

Non, cette politique de l’Union, du FMI et de la BCE n’est pas européenne, elle est allemande. Il suffit de regarder la dernière trouvaille de Wolfgang Schäuble qui se trouve en croisade contre ce gouvernement de gauche qui pour lui, constitue un réel danger pour la pérennité de l’occident. Le fonds fiduciaire imposé à la Grèce servant à obliger le pays de privatiser, donc de brader son argenterie, ressemble étrangement à la "Treuhand" qui avait permis à des grandes fortunes de piller l’ex-RDA. Et ce qui avait si bien fonctionné pour exsanguer la RDA, pourquoi ça ne fonctionnerait pas pour la Grèce.

En renvoyant Alexis Tsipras, pistolet sur la temps, à Athènes avec la mission de transformer les mesures (injustement appelées "réformes") et en imposant le retour de la "Troïka" aux compétences élargies allant jusqu’à l’ingérence dans la législation grecque, Wolfgang Schäuble célèbre la mise à mort du gouvernement Syriza et en écoutant ses déclarations du week-end, on constate que l’homme prend un plaisir malin à porter un coup fatal à ce gouvernement de gauche ayant osé la démocratie.

Les autres pays européens se comportent comme Chamberlain en 1938 - en espérant qu’en fermant les yeux, la tempête passera. Mais elle ne passera pas. Probablement, l’Europe n’a pas bien écouté Wolfgang Schäuble qui a annoncé sa volonté d’imposer de nouvelles règles en zone euro permettant d’éliminer tous les pays qui ne se conforment pas à la lettre aux critères de stabilité. Ceux qui n’empêchent pas l’Allemagne de diviser l’Europe, risquent d’être les suivants sur la "liste rouge" de ce bourreau de la cohésion européenne. Il ne suffit pas de serrer le poing dans la poche, la "germanisation" de l’Europe n’est plus une vision d’horreur lointaine, elle a commencé.

Ceux qui pourraient changer quelque chose, les électeurs et électrices allemands, sont bercés dans une prétendue béatitude - la politique et les médias de masse suggérant aux allemands que la solidarité européenne puisse mettre en péril leur petit confort.

La grande erreur du duo Schäuble / Merkel, c’est qu’ils ignorent que leur comportement aura un effet de résilience. La violence dont-ils font preuve vis-à-vis de la Grèce et des autres pays du sud de l’Europe, donnera naissance à des mouvements extrémistes de plus en plus marqués, de plus en plus militants. La prise du pouvoir des organismes financiers et européens en Grèce, un "putsch" sans précédent, ne restera pas sans réponse. L’Histoire nous enseigne que des gens qui n’ont plus rien à perdre, se radicalisent. Non pas pour l’Europe, mais contre l’Europe et ceux qui les ont humiliés.

L’Europe institutionnelle qui s’auto-félicite aujourd’hui de son "succès" dans les "négociations", risque d’être surprise dès demain. En renversant le gouvernement Syriza, en intronisant à nouveau Samaras, l’un des responsables principaux de la crise dans son pays, l’Europe perd le contrôle et crée des ennemis de l’Europe. L’étape suivante sera quoi ? L’envoi de troupes en Grèce, au Portugal, en Espagne ?

Il est temps de mettre un terme à cette Europe des vieillards méchants qui prennent plaisir à humilier les plus démunis qui eux, font les frais d’un système corrompu. Un système qui va jusqu’à organiser un "putsch" dans un pays européen, contre un gouvernement démocratiquement élu. Personne ne devra s’étonner lorsque la résistance contre ce système sophistiqué deviendra militant, radical et aussi violent que l’humiliation infligée à la Grèce. Si nous n’utilisons pas notre dernière cartouche, à savoir nos bulletins de vote, les prochaines cartouches risquent d’être des vraies. Et comme toujours, personne n’aura rien vu arriver.

A vomir.

 


 


 

En violant la volonté d'un peuple et en l'écrasant de sa botte de cuir, l'Union Européenne et l'Allemagne ont démontré pour tous les peuples qu'il n'y a rien à espérer de cette europe là !


" Ma confiance dans le peuple gouvernant est infinitésimale ; ma confiance dans le peuple gouverné est infinie. " C. Dickens.

La Grèce se voit imposer un plan d'austérité sans précédent. C'est une humiliation dont le but est de casser toute velléité de résistance future à l'ordre établi de l'Union Europénne.

Sans rentrer dans les détails de la feuille de route des réformes imposées à la Grèce, en totale rupture avec les votes du mois de Janvier et du mois de Juillet, le point de détail qui attire mon attention est la sommation du gouvernement grec d'organiser un vote positif au parlement grec sur les réformes de retraite et de TVA avant Mercredi 15 Juillet.

En mettant de côté la question même de la nécessité du débat démocratique, cette injonction est donnée dans un contexte de reconsitution de la confiance des créanciers envers la Grèce. Suite à l'organisation du referendum, les créanciers ont semble-t-il perdu confiance en la Grèce et lui somment de prouver sa bonne foi.

La confiance est effectivement un élement fondamental de l'économie. Quand on se sert d'un billet de banque pour payer son épicier ou que sais je, on ne fait en réalité que lui donner un bout de papier avec un beau dessin. Le billet représente une reconnaissance de dette qui se transmet sans cesse entre les acteurs du marché. Tout le système n'existe que parce que tout le monde a confiance, et ce système qui nous parait si solide, n'est en réalité que chateau de sable.

En violant la volonté d'un peuple et en l'écrasant de sa botte de cuir, l'Union Européenne et l'Allemagne ont démontré pour tous les peuples qu'il n'y a rien à espérer de cette europe là et que leur confiance en les institutions européennes est très mal placée. Il ne faudra donc pas s'étonner si l'euroscepticisme déjà très en vogue devienne un mouvement d'ampleur.

La confiance internationale justement parlons en. Le FMI a démontré son incapacité à sortir durablement de la crise les pays en difficulté financière. L'Argentine a même montré l'exemple qu'on arrivait à s'en sortir beaucoup mieux sans l'aide de New York. La confiance des pays en le FMI lui aussi disparait et il n'est pas anodin d'avoir des grands pays sortir de cet organisme contrôlé par la finance et les intérêts Américains. Souvenons nous que la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud ont acté la construction d'un FMI Alternatif.

La crise de confiance qui secoue l'Europe va sans aucun doute forcer la Grèce a se tourner vers des organismes alternatifs et lancer petit à petit le délitement des institutions internationales. Il est bien évident que nous entrons dans une zone de forte turbulences et que sans confiance ni foi en rien du tout pour le peuple, il est bien difficile d'imaginer à l'heure actuelle une sortie par le haut de cette crise.
 

 
 



 

la confiance en L'UE est définitivement morte pour la plupart des Européens !




Après l'humiliation des Grecs, la confiance en L'UE est définitivement morte pour la plupart des Européens. Donc ils voteront désormais pour les partis s'engageant à en sortir. Si Podémos veut être crédible pour faire sa politique une fois élu, il doit absolument s'engager à faire un référendum pour sortir de l'euro et même de L'UE qui va nous imposer le TAFTA et sa fin de la liberté politique dans tous ses pays.

L'europe a accouché d'un monstre politique !


Une Europe contre les peuples et la démocratie !

L'euro a accouché d'un monstre politique. L'humiliant accord imposé à Alexis Tsipras le démontre une fois encore : il n'est pas de marges de manœuvre politiques possibles dans une zone monétaire devenue l'otage des idéologues du libéralisme.
 


 
 
 

l’entreprise pourra budgétiser à souhait les licenciements abusifs ! C'est la porte ouverte à tous les abus ... Non à l’impunité patronale, oui au droit à la réparation intégrale du préjudice !



Nous assistons à un recul sans precedent des droits sociaux et professionnels des travailleurs en France : Hollande, Valls, Macron et leur mafia socialistes d’imposteurs sont en train de sacrifier sur l’autel du liberalisme sauvage les droits les plus chers des travailleurs et du peuple Français !


" Un mensonge est en train de s’installer ", alerte Florian Borg, président du Syndicat des avocats de France : faire croire, comme le soutient Emmanuel Macron, le ministre de l’économie, que " le plafonnement des dommages et intérêts en cas de licenciement abusif favorisera l’emploi ".

La création d’un tel barème est prévue par la loi Macron sur la croissance et l’activité, qui sera adoptée définitivement vendredi 10 juillet, par le recours à l’article 49-3 de la Constitution. Il concerne donc les licenciements sans cause réelle et sérieuse, à l’exception des licenciements prononcés dans les cas de harcèlement, de discrimination, nullité du licenciement économique. ETC

Ce barème, objet d’un " amendement gouvernemental de dernière minute, élaboré sans aucune concertation avec les syndicats ", selon M. Borg, prend en compte seulement deux critères : l’ancienneté du salarié dans l’entreprise – moins de 2 ans, de 2 à 10 ans et à partir de 10 ans – et la taille de celle-ci – celles de moins de 20 salariés, celles entre 20 et 299 et celles de plus de 300 salariés.

Nouvelles fourchettes




Dans le système actuel, les conseillers prud’homaux accordent au contraire une réparation intégrale du préjudice en fonction de plusieurs facteurs, comme l’âge du salarié, ses qualifications, sa situation familiale, ou encore ses probables difficultés à retrouver un emploi. Ces facteurs ne seront donc plus pris en compte qu’à l’intérieur des nouvelles fourchettes prévues dans la grille.

Inscrite dans le code du travail, l’indemnité de six mois de salaire minimum pour un travailleur ayant deux ans d’ancienneté dans une entreprise de 11 salariés et plus, est donc évacuée.

Ainsi, pour un salarié ayant entre deux et dix ans d'ancienneté, la fourchette ira de 2 à 6 mois d'indemnités dans les entreprises de moins de 20 salariés, mais de 4 à 10 mois dans les entreprises de 20 à 299 salariés.
 

" Eradication d’un droit fondamental "




Cette réforme constitue " une éradication d’un droit fondamental à la réparation intégrale d’une faute commise par un employeur ", dénonce M. Borg. Son syndicat, ainsi que celui de la magistrature, la CFDT, la CGT, FO, la CGC, Solidaires et l’UNSA ont lancé une pétition qui a recueilli 20 000 signatures pour dire " Non à l’impunité patronale, oui au droit à la réparation intégrale du préjudice ".

" Limiter la réparation du préjudice, c’est remettre en cause le principe selon lequel celui qui cause un dommage s’oblige à le réparer entièrement ", peut-on lire dans ce texte, qui demande le retrait de cette mesure.

Celle-ci est aussi " la porte ouverte à tous les abus ", estime M. Borg. Il suffira, selon lui, que l’employeur avance un " motif bidon ", voire aucun motif, pour licencier un salarié. La nouvelle grille s’appliquera, " sans même qu’il soit nécessaire de passer par le juge ". Et pour un coût qui, selon l’avocat, " est, dans plus de 60 % des situations, inférieur à ce qui se pratique aujourd’hui " dans les conseils de prud’hommes.
 

" Un séisme "




Pour le Syndicat de la magistrature, " ce qui est remis en cause, c’est aussi l’office du juge, comme le dit Patrick Henriot, membre du conseil syndical. Jusqu’à présent, notre rôle était d’évaluer si l’employeur avait eu un comportement fautif et si oui, évaluer le montant de la réparation, qui est différent d’un salarié à l’autre. Avec ce plafonnement, la moitié du travail nous est enlevée ; on n’aura plus à évaluer le préjudice. Pour nous, c’est un séisme, une mesure scandaleuse. "

Habituellement plutôt sage face à la politique du gouvernement, la CFDT est elle aussi très remontée contre cette mesure qui instaure, selon Marie-Andrée Seguin, secrétaire nationale, " une véritable impunité patronale ".

" On nous objecte qu’il s’agit aussi de désengorger les tribunaux, ajoute-t-elle. Or, il est clair que si nous n’obtenons pas satisfaction pour un salarié, nous irons chercher toutes les voies de recours, en nous appuyant sur les cas d’exclusion de l’application du barème, comme le harcèlement, ce qui rallongera la durée des procédures. "
 

Saisine du Conseil constitutionnel




Selon la CGT, 81 % des salariés sont concernés par cette réforme. Celle-ci, au lieu d’avoir un effet " bienfaiteur sur l’emploi, va au contraire le détériorer fortement en sécurisant l’entreprise qui pourra budgétiser à souhait les licenciements abusifs, alors qu’il suffirait d’obliger les employeurs à réintégrer tous les salariés qui en sont victimes pour avoir des effets bénéfiques sur l’emploi ", souligne Frédéric Paré, conseiller prud’homale CGT à Paris. Pour les syndicats, qui ont " contribué à faire élire ce gouvernement dit de gauche, c’est une trahison ! ", déplore-t-il.
 


 

 

 

les lois Macron et Rebsamen taillent à la hache dans le droit du travail Français !


Adoptées, les lois Macron et Rebsamen taillent à la hache dans le droit du travail Français !

dimanche 12 juillet 2015

nous assistons à un recul sans précédent de la démocratie !



La démocratie en Europe, une vaste plaisanterie !

Je vous dis régulièrement que nous faisons face à un mouvement mondial de réduction des libertés individuelles, que nous assistons à un recul sans précédent de la démocratie.




Vous le voyez en France où, sous couvert de lutte légitime contre le terrorisme, on cherche en réalité à encadrer et à terroriser le citoyen un peu pétochard qui " n’a rien à se reprocher ou si peu " plus qu’à nous protéger des méchants vilains. Pourquoi peut-on affirmer cela ? Pour une raison très simple. Si les paiements en espèces sont prohibés au-delà de 1 000 euros pour un résident fiscal français, ils restent autorisés jusqu’à 10 000 euros par transaction pour un non-résident fiscal. On se fiche donc ostensiblement aussi bien du financement des filières terroristes que de notre protection. Non, ce qui compte c’est bien évidemment la répression financière, la répression fiscale. Le fait que personne ne puisse échapper à l’État.

Ne soyons pas naïfs, c’est évidemment pour notre bien. Aucune politique de réduction des libertés ne saurait être acceptée par les populations si c’était pour réduire leur liberté. Alors on vous explique que c’est pour votre bien, que c’est pour lutter contre les vilains terroristes ou encore contre les très vilains fraudeurs fiscaux sans doute comme Thévenoud – dont plus personne ne parle mais qui siège toujours sur les bancs bien socialos et bien-pensants de notre gôche moralisatrice pour les autres et nettement moins pour elle-même.

Une justification idéologique évidente : construire l’Europe, augmenter la productivité, globaliser l’économie ...




Vous devez comprendre, mes chers amis, que lorsque l’on veut construire une Europe des multinationales qui n’a rien à voir avec l’Europe de la paix et de l’amour universel entre les peuples, la démocratie comme l’a si bien dit le ministre allemand de l’Économie c’est assez pénible.

Lorsque l’on veut avancer dans une mondialisation qui n’arrange que les multinationales et les méga-riches et dont personne ne veut, les libertés individuelles ce n’est pas très pratique.

Lorsque l’on veut vous réduire vos " acquis sociaux ", vos 35 heures, vos machins formation, ou encore votre sécu ou augmenter le prix des soins, vous laisser protester c’est assez difficile à supporter.

Lorsque l’on veut vous rendre compétitif face à un petit Chinois des champs ou même des villes payé au mieux 500 euros par mois pour les plus chers mais généralement 90 dollars et 10 bols de riz pour la grande masse, enrégimenté et qui n’a pas le droit de grève mais le droit de crève, ce qui n’est pas du tout pareil, les syndicats européens, le droit du travail ou le code du même travail sera toujours trop épais pour un capitaliste exploiteur ne voulant au mieux que vous donner ce que Marx appelait déjà un salaire de " subsistance ".

L’excellence du modèle chinois ...




Alors face à tout cela, face à cette compétition mondiale, c’est la Chine qui a prouvé l’excellence de son modèle. D’ailleurs, la conclusion intellectuelle c’est qu’il n’y a aucune façon de lutter contre l’efficacité du modèle chinois dans une économie mondiale globale et ouverte sans adopter les mêmes techniques ou sans changer les règles, c’est-à-dire sans fermer l’économie.

Le modèle chinois c’est une dictature politique, avec un parti unique qui n’a rien d’une démocratie, avec la peine de mort pour les vilains y compris ceux qui sont juste pas d’accord avec les mamamouchis de là-bas. C’est l’absence presque totale de droit social ou de droit de grève ou même de droit tout court puisque l’une des plus jeunes professions en Chine c’est… avocat !

Bon, le temps de travail on s’en fiche, le salaire minimum aussi, les normes de sécurité… itou, bref, un paradis pour capitaliste la dictature communiste et c’est ainsi que la boucle fut bouclée et que de l’affrontement entre le capitalisme et le communisme sortit vainqueur non pas le capitalisme, comme tout le monde le pense depuis la chute de l’URSS et l’effondrement du mur de Berlin, mais un nouveau système à l’efficience redoutable, l’hybride mis au point par la Chine que j’appelle le " Co-capitalisme ". Tous les attributs de la dictature communiste mis à la disposition du capital pour produire au meilleur coût et avec la plus grande des efficacités. La seule liberté laissée au peuple étant la liberté de consommer, qui était d’ailleurs absente du monde communiste et qui fut l’une des principales causes de l’échec du système communiste.

Les peuples se fichent pas mal de leur propre liberté. Il leur faut simplement, depuis l’antiquité, du pain et des jeux. La version moderne c’est la télé-réalité et la consommation. L’hyper-consommation. Celle qui abrutit et lobotomise les masses laborieuses.

Alors pour nous adapter à ce nouveau monde, nous devons non pas refuser ce nouveau monde, protéger nos valeurs ou encore nos libertés, nous n’avons pas le droit de penser ou d’imaginer d’autres chemins (sans être taxés de tous les termes euthanasiant la pensée).

Non il n’y a " pas d’alternative ", vous dira Macron. " Il faut bien accepter de réduire vos libertés ", a ainsi déclaré il y a quelques jours Nicolas Sarkozy dans une confession d’une rare honnêteté et laissant apparaître au grand jour le grand mobile des " réformes " en cours qui, loin d’être uniquement économiques, concernent également chaque jour vos libertés futures et celles que vous laisserez à vos enfants.

Comme je vous le disais, ce mouvement est mondial, il est aussi européen.

Tollé au Portugal face au retour de la censure




Ainsi cet article d’Euronews, qui est loin d’être un organe de presse fasciste, explique que c’est la " bronca des médias au Portugal face au spectre du retour de la censure ".

Un nouveau texte de loi est en discussion pour que les médias soumettent leur plan de couverture du scrutin à la commission électorale et à l’entité de régulation des médias portugais.

Il est également demandé aux journalistes de s’abstenir " de tout commentaire ou jugement de valeur "… ce qui revient à dire qu’en période électorale, le droit à la liberté d’expression – qui est l’un des attributs d’un régime dit démocratique – serait suspendu le temps de la campagne puisqu’il ne pourrait plus y avoir aussi bien commentaires que jugements de valeur…

Vous imaginez à quel point les peuples honnissent désormais leurs dirigeants pour que ces derniers passent ce type de lois, ou encore à quel point ils veulent vous faire avaler de futures couleuvres pour vous empêcher ainsi tout droit de protestation ?

Inutile de vous dire qu’avec une telle loi, il serait impossible d’écrire ce simple billet, oui ce simple article que vous êtes en train de lire. Il est rempli de commentaires et de jugements de valeurs que vous avez d’ailleurs parfaitement le droit de rejeter, de combattre ou d’approuver. D’ailleurs, cela porte le nom d’édito.

Uniquement le droit de dire oui, uniquement le droit de dépenser, uniquement le droit d’acheter des actions…




Je ne sais pas combien de temps durera le crépuscule de ce monde. Ce que je sais c’est qu’il est condamné comme l’était l’URSS car ces systèmes sont devenus fous.

Si vous regardez avec objectivité, la politique des banques centrales n’amène qu’à une obligation d’acheter des actions… puisque cela ne baisse jamais.

Cela est une obligation à utiliser votre épargne et donc à consommer puisque les taux d’intérêt sont à zéro et seront bientôt négatifs, ce qui est la négation de la définition d’une monnaie qui doit être capable de conserver de la valeur dans le temps.

Politiquement, vous n’aurez prochainement que le droit de dire oui. Pour le reste, si vous dites non, vous serez au choix un terroriste, un fasciste, un anarchiste, un criminel, un délinquant ou un individu relevant de la psychiatrie. C’est génial la psychiatrie. Un simple préfet peut vous enfermer sans procès directement en institution sans recours, sans tambour ni trompette. D’ailleurs, l’ex-URSS affectionnait particulièrement ses psychiatres.

Il est déjà trop tard, préparez-vous.



 


Silence, Hollande et sa bande d’imposteurs tuent avec l’argent de vos impots.

L’industrie Française de l’armement se porte à nouveau bien semblerait-t-il … Ce qu'il faut realiser, c'est que c'est avec l'argent de nos impots que cette industrie militaire se refait la prune ! car notre armée a bien dépensé avec les guerres à tout va qu'a engagé ce dangeureux scelerat petit va-t-en guerre Hollande ! en attendant, on ferme des creches, on licencie à tout va, on supprime les subventions pour la lutte contre le chomage, ... le saviez-vous que le dispositif sentinelle pour proteger les privilegiés et les juifs coutent 1 MILLION D'EUROS PAR JOUR au contribuable, donc à nous le peuple !!! en attendant, le nombre des chômeurs continue de progresser à une allure vertigineuse : toutes catégories confondues, on dénombrait presque 5,9 millions de demandeurs d'emploi fin 2014, soit +312 900 depuis un an et +919 000 depuis mai 2012. Observez vous-même encore le résultat à cause de ce fourbe Hollande et des politiciens de droite comme de gauche à leur solde : l'industrie Française en ruine , des chômeurs par millions tout comme l'immigration d'ailleurs, hausses des impôts par milliards, des dizaines de milliers de sdf errant dans nos rues , des retraités et des jeunes qui font les poubelles le soir pour se nourrir, des jeunes qui se prostituent pour se nourrir et payer leurs etudes, des fermetures de creche et d'hopitaux incessants, une population de plus en plus precaire et en mauvaise santé ... etc etc....... et maintenant le secours populaire qui nous alerte que plus de la moitié des Français sont guettés par la pauvreté (magazine Le Point.fr et journal Le Monde.fr du 11/09/2014) ! Nous sommes déjà 9 millions de pauvres déclarés ! voilà la raison pour laquelle nous devons descendre tres rapidemment dans la rue pour faire la peau à cet infame imposteur menteur fourbe Hollande, Valls, Mini Macron et sa mafia socialiste .

Hollande, Valls, Sarko, ... et à tous les fourbes menteurs imposteurs politiciens, financiers, multinationales et privilegies qui vivent grassement sur nos impots pendant que nous, le peuple, les petites PME PMI, les professions liberales devont travailler plus pour gagner moins tout en nous serrant encore la ceinture, bientôt à notre tour on va soulever la table comme l'ont fait les grecs !

Raz le bol de se faire enfumer et racketer !!!

Le peuple va bientôt vous faire la peau bande de machiaveliques cyniques imposteurs ! nous n'attendrons pas 2017 à se cogner ces clowns :

ras le bol de vos mensonges, de vos impostures, de vos sournoises manipulations ! ras le bol aussi qu'on nous trompe et qu'on tonde sans cesse !!!

Observez encore :

ouvrez les yeux ! apres nous avoir engagé dans une guerre contre l'Etat Islamique, voilà que ce dinguo de Hollande va nous entrainer dans une guerre contre la Russie !!! Hollande est un gros malade, il est en train de nous envoyer gravement dans le mur ! nous ne devons pas attendre 2017 pour debarquer ce foutrac de Hollande car nous allons au chaos sous peu ! Hollande assasin, meutrier, cingglé !

Silence, Hollande et sa bande d’imposteurs tuent avec l’argent de vos impots.

faire travailler sa mémoire …



10 exercices infaillibles pour faire travailler sa mémoire …

Tout d’abord, enlevez-vous de la tête les clichés que vous pouvez avoir : non et non, en matière de mémorisation, tout n’est pas question d’avoir une "bonne" ou une "mauvaise" mémoire. L’être humain oublie trop souvent que dans ce domaine, ce qui compte aussi, et surtout, c’est de savoir l’utiliser.

Ne confondez pas votre cerveau avec un disque dur informatique dernière génération, dans lequel tout ce que vous stockeriez serait rapidement accessible et stocké pour longtemps. La mémoire est certes une activité complexe, qui implique différentes activités cérébrales, mais qui s’entretient. Voici 12 conseils pour améliorer et renforcer votre mémoire au quotidien :


1. Méditez
La méditation améliore votre mémoire de travail, une mémoire à court terme que votre cerveau utilise comme un bloc-notes. Il y stocke toute les nouvelles informations avant de les traiter, c’est-à-dire de les oublier ou de les inscrire dans votre mémoire à long terme.

La plupart des êtres humains ne peuvent pas retenir plus de sept informations, une donnée qui tendrait à diminuer avec l’âge. La méditation est un moyen de renforcer cette mémoire en vous aidant à faire le tri.


2. Buvez du café
Si l’effet de la caféine sur la mémorisation, ingérée avant d’apprendre de nouvelles informations, est encore sujet à discussion, elle pourrait avoir un effet si elle est ingérée après.


3. Mangez des myrtilles
Une étude menée au Brigham and Women’s Hospital, un hôpital américain, a montré qu’une consommation régulière de myrtilles limitait la vitesse à laquelle la mémoire diminuait. Par ailleurs, une autre étude de l’Université de médecine de Plymouth a montré qu’enrichir votre régime alimentaire de ces baies améliorait votre mémoire spatiale.

Les myrtilles sont réputées pour contenir beaucoup de flavonoïdes, qui semblent avoir la capacité de renforcer les connexions neuronales, ce qui pourrait expliquer les bénéfices sur la mémoire.


4. Inscrivez-vous au sport
Qui l’eût cru ? Faire du sport améliore vos capacités à vous souvenir. Si, si. Chez les personnes âgées, il a été prouvé que l'exercice physique régulier réduisait la perte de mémoire. Le sport agit en particulier sur la mémoire spatiale et plus globalement sur vos capacités cognitives. Une, deux, une...


5. Servez-vous de votre boîte mail
C’est souvent au moment où vous devez vous souvenir d’une chose bien précise que vous l’oubliez. Et pourtant vous êtes persuadé de le savoir. Un petit moment d’oubli qui vous replonge aussitôt dans vos souvenirs d'adolescence, lorsque vous séchiez sur une question d’un contrôle, tout ça parce que vous aviez ingurgité votre cours la veille, ce qui n’était pas, avouez-le, la meilleur méthode. Pour bien retenir, il vaut mieux lire, par petites touches, l’information à retenir, et espacer dans le temps les fois où vous y êtes confronté.

Un truc infaillible : programmez l’envoi de mails à intervalles réguliers avec les informations à retenir.


6. Lisez, regardez, écoutez, récitez
Même si vous pensez avoir une mémoire plus visuelle qu’auditive, plus vous vous servez de vos sens, de tous vos sens, plus vous mémoriserez. Lisez, récitez, regardez des vidéos à la télé ou sur internet : la clef, c’est de diversifier la façon dont vous accédez à l’information.


7. Mâchez des chewing-gums
Voilà enfin un bon argument à opposer à ceux qui vous comparent à un ruminant : le chewing-gum, c’est bon pour la mémoire. Même si les résultats nécessitent encore d’être consolidés, une étude publiée l’an dernier montre que les participants qui mâchaient du chewing-gum pendant qu’ils apprenaient de nouvelles informations étaient plus enclin à les retenir. Mâcher pendant cette phase aurait un effet sur l’hippocampe, une partie du cerveau intimement liée à la mémoire.


8. Faites des liens
On se souvient beaucoup mieux des informations nouvelles lorsqu’elles sont reliées à quelque chose que vous savez déjà. Face à quelque chose de neuf, qui peut paraître complexe, établissez des liens avec ce que vous savez déjà. Ainsi, vous aurez plus de facilités à le stocker et à vous en souvenir.


9. Appropriez-vous les informations
Outre faire des liens, l’être humain se rappelle mieux des informations qu’il s’approprie. Ne vous contentez pas de répéter par cœur des phrases de quelqu’un d’autre si cette phrase ne vous évoque rien. Reformulez, expliquez-vous ce que vous venez d’apprendre à haute voix, voire à quelqu’un d’autre, pour bien mémoriser.


10. Ne faites pas l’impasse sur le sommeil
Le sommeil est un des facteurs clefs de la mémorisation. Sans sommeil, et même si vous respectez les 9 conseils précédents, vous n’améliorerez pas votre mémoire. N’utilisez pas non plus ce prétexte pour faire des grasses matinées interminables le samedi et/ou le dimanche. Même une courte sieste est efficace.

Bien dormir avant et après avoir appris de nouvelles informations vous garantit de les conserver longtemps en tête.