" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

vendredi 2 décembre 2016

Hollande le médiocre : t’as bien fait de te casser car le peuple Français allait te lyncher dans les urnes !

Hollande le médiocre laisse le pays comme il avait laissé le PS : dans un état de délabrement jamais vu et dans un etat d’esprit dramatique !



Depuis le début de son mandat, et plus encore depuis la nomination de Manuel Valls à Matignon, le quinquennat de François Hollande ressemble à une longue descente aux enfers !



Le président a géré la France avec la même inconséquence qu’il a dirigé le PS dix ans durant. En partant, il transmet à ses successeurs un paysage identique. Dépolitisé, sans idées et peuplé d’un personnel politique médiocre !



Lucidité? Dignité?

Nous voilà débarrassé d'un homme qui a trahi ses promesses électorales. Un homme qui a repeint le socialisme aux couleurs du libéralisme et qui après avoir barbouillé de couleur le plancher de sa maison se retrouve coincé dans un des coins de la pièce sans issue de secours... Il se débine, voilà tout! Il n'a même pas le courage de demander à tous les petits marquis du Parti Socialiste de renoncer comme lui. Il n'a pas la lucidité d'expliquer que sans une candidature neuve, unique de la gauche, c'est la réaction qui va l'emporter... Il joue encore contre son camp en prononçant un discours qui n'est pas à la hauteur de l'enjeu... Et puis tout le petit monde du cirque médiatique et politique de saluer une performance qui est juste le résultat de l'impasse dans lequel François Hollande c'est lui même placé. Pourquoi n'a t'il qu'un regret dérisoire, là où il aurait pu parler de l'urgence climatique, de l'accélération de la "sixième extinction", ou du danger de la catastrophe nucléaire imminente? Lucidité certainement pas. Le petit jeu habituel rien de plus.

Non nous n'avons pas à pardonner, ni à saluer une politique qui a donné des gages au patronat, qui mène à la destruction du droit du travail. Oui on se souviendra toujours de la mort de Rémi Fraisse. Nous sommes toujours dans un "état d'urgence" qui n'est absolument pas la mesure adéquat pour combattre un terrorisme insaisissable. Maintenant qu'il a annoncé son renoncement, on aimerait qu'il renonce à bien d'autres choses...



Hollande n’avait pas le choix lorsqu’il a décidé de ne pas se representer car à défaut il se serait fait lynché par le peuple français dans les urnes et peut etre même dans la rue …

Hollande n'avait pas le choix. Il était coincé par Valls qui a su le cadenasser en quelques jours. Mais c'est Hollande qui lui a fourni le matériel...

"François a tué Hollande" titre Slate.fr, "François Hollande avait placé un sac de pierres sur le dos de son gouvernement" écrit Laurent Joffrin dans Libération, nombreuses sont les mentions des balles qu'il se serait tirées dans le pied ...

Le président renonçant a négligé sa propre parole à tous les niveaux possibles et imaginables ... promesses intenables, discours du Bourget où il se donne la finance pour ennemi, anaphore très périlleuse du "moi président...", discours trop spontané sur le cas de Léonarda, répudiation publique très déplacée de Dame Valérie, le coup des "sans dents" ou encore ce livre idiot, rendez-vous avec sa propre parole en bout de chemin ...

Pourquoi ?

Ce qui est étonnant dans cette histoire, ce sont ces chaînes qu'il s'est lui-même imposées, son bilan est ce qu'il est mais il aurait pu le défendre... ce qui rend sa candidature impossible, ce sont les mots qu'il a semés au fil de ce mandat étrange et qui sont devenus autant de cadenas que Valls a beau jeu de maintenir fermés sans avoir l'air d'y toucher ...

Cela relève presque d'un stratagème inconscient de libération à la Houdini ... Hollande n'est pas un culbuto, c'est un homme qui se lance des défis de plus en plus compliqués, qui n'aime rien tant que s'échapper au dernier moment, qui ne trouve sa liberté que dans la fuite de dernière minute... Ainsi, il se donne publiquement des rendez-vous auxquels il ne pourra pas se rendre et qui l'enchaînent (courbe du chômage inversée, promesse non tenues, réélection...) et se rend, en revanche, à des rendez-vous dans le dos des autres (le livre avec Davet et Lhomme, la loi travail à rebours de son programme, et ses sorties à scooter ... ) en attendant de se faire attraper pour s'échapper encore ... Comme s'il n'avait une vie publique que pour ressentir plus fortement sa vie privée ... J'ai toujours eu l'impression que ce qu'il cherchait dans la politique était ailleurs... C'est d'ailleurs là que Valls l'a coincé, où il était vraiment, non pas dans le costume du président, leurre de sa vie, mais dans les couloirs de l'Elysée ... Ce soir, on a vu ses deux vies se rejoindre, il a donné un rendez-vous mystérieux aux français, et il s'y est rendu, il a fait durer le suspense, et on a senti à sa voix que ses chaînes étaient trop serrées, Valls avait bien fermé les cadenas cette fois-ci... il a avoué qu'il ne pourrait plus s'en sortir au dernier moment, il a tiré sa révérence ... et ce faisant, il s'est échappé une dernière fois ... mais en larmes ... pauvre type ! la France est-telle en larmes depuis plusieurs années à cause de lui …



Il entre dans l’histoire en sortant par la petite porte. En guise d’oraison funeste :

" Le changement c’est tout le temps ", avec notre bon François deux, dit l’insignifiant. Il vient de tirer sa révérence, devant se charger lui-même de cette contorsion de déférence, faute de trouver ses sujets désireux de la lui octroyer. Son règne restera dans les esprits comme un fiasco monumental, une farce, une grandiose déliquescence et un terrible malentendu. Il espérait qu’on le porte aux nues, lui, le recours derrière le président anormal ; les cieux en ont décidé autrement, faisant choir sur lui toutes les précipitations possibles.

Son prédécesseur avait commandé des parapluies blindés pour se défendre, lui se contenta de les ouvrir pour se mettre parfois au sec. C’est d’ailleurs à ce régime qu’il invita les Français, désespérés d’entendre des discours sans flamme, de voir un président sans dignité ni aura. Il avait trouvé un habit bien trop grand pour lui ; incapable de prendre de la hauteur, il se contenta de piloter le pays de son pédalo, au ras des vagues qui ne cessèrent de se fracasser contre son frêle esquif.

La déchéance de " présidentialité ", tel aura été l’héritage de nos deux derniers monarques. L’un par ses grimaces, ses frasques et ses agitations, l’autre par ses postures, ses impuissances et son inertie chronique. Pourtant, le pays semble ne rien comprendre : lui qui va se donner probablement au troisième François de son histoire républicaine : François le pieux. Celui-ci sera le bien nommé : voilà au moins une certitude : nous allons goûter au supplice du pal !

Mais revenons à ce président qui s’est cassé les dents sur les réalités d’un monde qui n’était pas celui des Bisounours. Il rejoint ainsi ceux qu’il a moqués, humiliés, trahis. Son ennemi n’a jamais été la finance mais le petit peuple des humbles, des miséreux, des gens de rien. Le gars de Tulle n’a jamais fait dans la dentelle ; il se fit bourgeois de Calais pour donner les clefs du pays aux financiers et aux puissances d’argent.

La jeunesse attend toujours le grand souffle promis. Elle lui a tourné le dos, préférant hélas, se retrouver derrière des idées plus radicales. On ne désespère pas impunément la génération montante ; notre brave Flambi a réussi ce prodige de priver d’avenir ceux qui l’avaient devant eux. Son départ n’est que justice : il a failli, bien aidé en cela par un parti petit-bourgeois, un groupuscule réservé aux ambitieux, aux carriéristes, aux gens disposés à brader leurs convictions pour quelques places au soleil.

Ils se sont joyeusement fourvoyés. Le roi n’était pas Soleil mais bien plutôt averses et tempêtes. La vie de château, certes, mais dans l’isolement d’un palais coupé du pays réel, oublieux des valeurs de son camp, accaparant les derniers privilèges à distribuer. Tant qu’à choisir, autant faire revenir au pouvoir la vieille noblesse d’ancien régime : les barons de droite sont plus à l’aise dans ce rôle que les farfadets d’une gauche caviar. De toute manière, le résultat sera le même : on rase gratis pour les couches laborieuses, les retraités et les petites gens. Les moutons n’auront bientôt plus de laine sur le dos, les bergers n’ont jamais été aussi voraces et les loups rôdent encore dans le pays !

Alors François l’insignifiant réussit sa dernière pirouette, à défaut d’avoir commencé son règne. Il sort sur la pointe des pieds, va retrouver subrepticement sa chère Julie. Comment le lui reprocher ? Il a voulu imiter son collègue Nicolas le faquin. Mêmes scènes conjugales, mêmes comédies du pouvoir, le talent en moins et l’empathie du bon peuple définitivement usée par le premier. Il entre dans l’Histoire par la porte de sortie : quel merveilleux titre de gloire ; quel succès qui va durablement mettre à genou une gauche de gouvernement coupable d’hypocrisie et de prévarication !

La suite risque d’être une belle galéjade. Les primaires d’une gauche délatéralisée vont opposer, dans l’indifférence quasi générale, les prétendants à la prochaine déculottée. C’est formidable que tous ces joyeux menteurs ne disposent pas du moindre sens de l’honneur. Le mieux après un quinquennat aussi calamiteux serait de laisser la place, de dissoudre le parti socialiste : la machine à trahir. Mais les vanités demeurent ; le bilan n’est rien comparé à l’orgueil de ces pantins. Le roi fut nul, il n’aura pas son avenue … à moins que ce soit une impasse !

Dégagement sien.



Toute la presse salue la décision "courageuse" du chef de l'Etat alors qu'elle n'est que le résultat d'un constat d'échec, le pragmatisme d'un homme honnête qui reconnaît s'être trompé et fourvoyé à un point tel qu'il s'est enfermé lui-même dans un cul de sac.

En 2012, il avait tout en mains pour réussir en redressant un pays dévasté par l'ouragan bling bling de Nicolas Sarkozy ; non seulement il avait une majorité à l'Assemblée mais aussi au Sénat et le leadership de toutes les régions sauf l'Alsace : il lui suffisait de faire procéder à un audit sérieux de la situation de la France pour prendre l'opinion à témoin des décisions difficiles qu'il devait prendre;

Sans tomber dans le discours churchillien, il aurait pu exhorter le peuple à quelques sacrifices tout en dessinant les grands traits de la reprise d'un "rêve français", d'un grand dessein national qui, inévitablement, allait se heurter au libéralisme européen mortifère et à ce pangermanisme économique rampant faisant la loi à Bruxelles où il fallait renverser la table !

Au lieu de tout cela, il s'est embarqué dans la spéculation technocratique et saint-simonienne de la politique dite de l'offre, en tablant sur la bonne volonté d'un patronat aussi âpre que perfide...

Et il est arrivé ce qui devait se produire lorsque l'on trahit ses propres engagements : il a suscité une fronde, puis une opposition déterminée...dans son propre camp.

Je fais moi-même partie de ceux qui, ayant voté Mélenchon au premier tour, ont voté Hollande au deuxième, non seulement pour éliminer le voyou mais aussi parce que je croyais sincèrement que le nouveau maître de l'Elysée pratiquerait une social-démocratie respectueuse du droit des travailleurs et soucieuse de combattre la pauvreté.

"Hélas ! Hélas ! Hélas !" comme le disait jadis un grand homme d'Etat qui nous a légué des habits trop grands pour ses successeurs...

Aujourd'hui, pour sortir de l'impasse, pour éviter d'être noyés dans "les eaux glacées de l'ordre bourgeois", il est absolument nécessaire que toutes les sensibilités de gauche s'accordent sur une plate-forme du refus de la casse du modèle social et des services publics, du rejet de l'intolérance et du racisme...afin de construire une démocratie apaisée et fraternelle.

J'en appelle à la responsabilité civique de Mélenchon, qui devrait immédiatement rencontrer Montebourg et Taubira.

Place au peuple ! Place à l'union des gauches !



Appel à JL MÉLENCHON pour l'UNION DE LA GAUCHE
La droite s'est choisi un candidat réactionnaire, cela donne sa chance à un candidat d'union de la Gauche, mais pas l'union des partis de "gôche", l'UNION DES CITOYENS DE GAUCHE. Un bon programme ne suffira pas pour convaincre les abstentionnistes. C'est aussi pour un GOUVERNEMENT qui sauvera notre protection sociale et notre droit du travail, que nous devons voter JL MĖLENCHON. Pour booster les énergies, comme candidat de toute la Gauche, il doit s'associer AVANT LE VOTE aux porteurs, depuis longtemps, des mesures concrètes de son programme. Ces ministres pourront donc passer immédiatement aux actes salvateurs, dès notre candidat élu.


Les élections du Brexit et de Trump ont montré que le rejet du "système" politique et médiatique qui nous impose le libėralisme sauvage, peut amener le pire. A force de monter les uns contre les autres dans une concurrence exacerbée, le "système" provoque le triomphe du fascisme. Partout, les extrèmes droites prennent le pouvoir ou ont le vent en poupe (Hongrie, Pologne, FN, Pegida...), ou les droites "de gouvernement" (LR, mais aussi le gouvernement Valls de répression et de surveillance généralisées) suppriment la démocratie à coup de 49/3 et de gouvernement par ordonances (promises par Fillon).

Si les voix de Gauche se dispersaient "façon pulze" entre plusieurs candidats, il y a de fortes malchances que nous nous trouvions au second tour devant le non-choix de la peste ou du coléra. Et cette fois la peste brune risquerait fort de gagner, car on ne nous refera pas le coup du votutile d'accepter l'esclavage de l'ultra-libéralisme à la Fillon pour rejeter l'ultra-nationalisme du FN. Les Français choisiraient de donner un coup de pied dans la fourmilière en élisant notre Trumpette.

Donc il n'y a qu'une issue, choisir, dès le premier tour, le VOTE UTILE du seul candidat qui s'est engagé à abroger la Loi de casse du droit du Travail (El Khomri), à changer les traités ou à sortir de l'UE si ce n'est pas possible (le CETA est en passe d'être ratifié pour donner le pouvoir aux multinationales). Le candidat qui, en plus, nous offre de construire nous même notre avenir par une 6ÈME RÉPUBLIQUE. De plus l'élection du PRÉSIDENT MÉLENCHON, par l'application de l'ÉCOSOCIALISME, montrera l'exemple pour que l'Europe et le monde s'engagent concrètement (pas que par les promesses sans contraintes de la COP 21) dans des mesures de réductions drastiques des émissions de CO2.

Pour que notre avenir s'éclaircisse ainsi, encore faut-il que notre Sanders soit au deuxième tour. Or les oligarques mettent tous leurs énormes moyens pour écarter le candidat "anti-système" qui à toutes les chances de convaincre, s'il est entendu. Mais tout le "système" est contre lui, les médias taisent ses propositions, et ses opposants politiques le dénigrent sans qu'il puisse se défendre (avec, entre autres, la triche des nouvelles règles des temps de paroles limités pour les hors grands partis). C'est à nous de convaincre autour de nous, pour que chacun aille s'informer à la source, sur les sites de la FRANCE INSOUMISE et le blog de JL Mélenchon : jlm2017.fr melenchon.fr
Il restera toujours des Filoche, Lienemann, Paul... pour clamer qu'un Montebourg-Clinton ou qu'un Hamon-Clinton... serait mieux placé pour représenter le changement qu'il n'a pas appliqué comme ministre (appliquant sans état d'âme le TSCG que le candidat Hollande avait promis de renégocier). Aussi notre Sanders doit rassembler au maximum, pour mettre en place ce changement. Pour cela, il doit faire l'UNION DE LA GAUCHE par la sociétė civile. Il doit laisser le Ps s'entre-déchirer dans sa primaire et au contraire, rėunir dans un prè-gouvernement, des personalités qui proposent depuis des années les mesures concrètes de progrès social que Hollande à refusées.


Pour former ce gouvernement d'union, pourquoi ne pas demander à Thomas Piketty d'être son ministre des finances pour mettre en place une réforme fiscale plus juste et des finances équilibrèes. Pourquoi ne pas demander à Nicolat Hulot de devenir le ministre de l'environnement qui mettra en place la transition écologique urgente. Pourquoi ne pas appeler un économiste "atterré" pour relancer notre économie, pourquoi ne pas réduire le chômage par la réduction du temps de travail avec un Pierre Larrouturou, etc... En nous offrant un gouvernement de personalités s'engageant à mettre en place le programme des INSOUMIS, car elles proposent ses mêmes mesures concrètes depuis des années (sans que Hollande ne les aient écoutés), nous serions sûrs que tout sera fait le plus vite possible pour nous sortir de l'impasse actuelle.

Cette union de la Gauche je la veux, comme je suis sûre tous les citoyens qui ne veulent pas avoir à choisir entre Fillon et Le Pen. Les conséquences d'une présidence rétrograde seraient très graves socialement, mais elles seraient encore plus dramatiques par leur accélération des catastrophes climatiques qui menacent l'Humanité entière. Même si ce post a peu de chance d'être lu, je fais ma part de colibri pour éteindre l'incendie du réchauffement climatique que nos choix politiques peuvent attiser ou éteindre.


Une gauche bien à gauche peut gagner la présidentielle !




 

 

 
Président Hollande, t’as bien fait de te casser car le peuple Français allait te lyncher dans les urnes voire même si l’occasion s’etait présenté sous peu dans la rue ! ! !





Le pays, la Russie entend jouer un rôle de " stabilisation " à l'échelle planétaire et elle en a les moyens !

Le saviez-vous ? Absent du marché mondial il y a encore quelques années, la Russie est aujourd'hui le premier exportateur de blé !

Pour la troisième année d'affilée, ses terres donneront plus de 100 millions de tonnes de céréales. Ce n'était jamais arrivé en Russie Grâce à des récoltes abondantes - cette année devrait être la plus importante depuis quarante ans -, le pays est devenu l'an passé le premier exportateur mondial de blé, devant l'Union européenne et les Etats-Unis. Un leadership qui devrait se maintenir très probablement cette saison. Il y a encore peu, la Russie n'était pourtant qu'un acteur parmi d'autres sur le marché international des grains. Il y a quelques jours, lors d'un forum céréalier à Sotchi, le Premier ministre, Dimitri Medvedev, s'en est félicité : " La Russie est redevenue un acteur majeur sur le marché mondial de l'alimentation, comme elle l'était il y a cent ans. " Avant d'ajouter qu'une hausse de la production de céréales " à 130 millions de tonnes par an dans les prochaines années " était un objectif " réalisable ".


Le pays entend jouer un rôle de " stabilisation " à l'échelle planétaire. A l'heure où les terres arables se font plus rares alors que la demande céréalière augmente avec la croissance de la population, Moscou affiche son potentiel.

Une centaine de pays clients de Moscou



" De nombreux marchés émergents, en particulier en Afrique et en Asie, sont en attente des fournisseurs russes ", assurait le ministre de l'Agriculture, Alexandre Tkachev, lors du même forum. Le Nigeria, qui sera, d'ici à 2050, le quatrième pays le plus peuplé au monde, aurait ainsi proposé à Moscou de venir cultiver ses propres terres. La Russie dit fournir plus d'une centaine de pays, et souligne que son blé est désormais la base de l'approvisionnement alimentaire de l'Egypte ou de la Turquie.

Son ascension et son ambition préoccupent ses concurrents. D'autant qu'elle peut encore améliorer nettement sa productivité, contrairement à d'autres. Sans compter que la chute du rouble, l'une des conséquences des sanctions imposées par l'Occident, a rendu le blé russe plus compétitif à l'international. Les exportateurs australiens se sont aussi émus de voir la Russie profiter de taux de fret bas, qui permettent aux navires de la mer Noire d'atteindre à peu de frais l'Asie (Vietnam, Indonésie...) jusqu'au Japon.

Les Etats-Unis voient, de leur côté, des pays d'Amérique latine se tourner vers les céréales russes, car la hausse du dollar a renchéri le blé " made in USA ". Le Mexique, qui a vu sa devise plonger face au billet vert depuis l'élection de Trump, cherche ainsi à s'alimenter ailleurs, et la Russie ferait partie des fournisseurs potentiels. Et cette dernière vise d'autres nouveaux marchés comme le Brésil et le Venezuela.

Reste que l'infrastructure logistique russe a du mal à répondre à l'envolée des exportations. Pour l'instant. Car les plus grands négociants de produits agricoles sont tous présents en Russie et ils y investissent à tour de bras.

La Russie nous fera payer tôt ou tard l’humiliation de ces dernieres années que nous lui avons fait vivre !



 
 

Pauvre France, aux choix hasardeux, inconscients et viciés par des politiciens corrompus à la solde de la Finance et des Multinationnal au detriment de la santé publique et de l’intérêt général pour le futur !

Pauvre France, aux choix hasardeux, inconscients et viciés par des politiciens corrompus à la solde de la Finance et des Multinationnal au detriment de la santé publique et de l’intérêt général pour le futur !


Après sa meilleure année de fonctionnement, Superphénix avait été définitivement arrêté en 1996, pour raison d’accord électoral avec les verts et de démêlés juridiques, notamment avec le canton de Genève dans lesquels ces mêmes verts s’ étaient déjà impliqués ..




Cette technologie aurait-elle alors été revendue à la Russie, ainsi qu’une partie des stocks de sodium, comme le pretendent certaines sources ?

En tout état de cause, le russe Rosatom vient de se voir décerner le " Power Award 2016" de la meilleure centrale nucléaire du monde pour son BN 800 dont l’exploitation commerciale vient de démarrer ce 1 novembre 2016.

Ce surgénérateur fait ainsi renaitre de ses cendres la technologie de 4° génération, à neutrons rapides avec refroidissement au sodium, abandonnée il y a tout juste 20 ans par la France avec la fermeture de Superphénix. Ce qui laisse entrevoir des milliers d’années de combustible disponible et une grande avancée dans le traitement des déchets.


Ce prix, décerné par la presse américaine à Rosatom, concrétise la " percée spectaculaire " de la Russie depuis 2005, qui en a fait le leader mondial de l’énergie nucléaire.

La Russie dispose en même temps d’un sous-sol regorgeant de pétrole, dont la production vient de dépasser celle de l’Arabie Saoudite . Elle est également le 2° producteur mondial de gaz, tandis que l’Europe, fortement dépendante de celle ci, reste à la merci de tensions diplomatiques, de façon d’autant plus inquiétantes que la Russie dispose d’une alternative à l’Est.
En France, le Commissariat à l’énergie atomique planche sur la conception de l’équivalent du BN 800 russe, le réacteur expérimental ASTRID (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration) qui pourrait voir le jour au plus tôt en 2025, soit après 30 ans d’interruption de la filière.


Le dur réveil de la France sur ses lauriers fanés
Pour avoir considéré que son parc nucléaire représentait une rente à vie et ne nécessitait qu’un minimum d’entretien et une absence totale de renouvellement, la France se trouve aujourd’hui confrontée à l’obligation de remettre en conformité plusieurs réacteurs ..

Et semble brutalement prendre conscience du fait que ses 11 000MW éolien ne fournissent de l’électricité qu’au gré du vent et non des besoins de la consommation.

Risquant ainsi de comprendre, à ses dépends, qu’en cas d’absence de ce vent, c’est de la TOTALITE de la puissance PILOTABLE actuellement installée que le pays a besoin.

En effet, une rupture d’approvisionnement, en cas de période de grand froid anticyclonique (par définition, sans vent), aurait des répercussions dramatiques.

Mais du moins mettrait-elle en évidence le peu de sens de la notion de compétitivité dégagée de la comparaison d’un MWh aléatoire avec un MWh pilotable.

Les services rendus par chacun d’eux étant sans commune mesure.


Le retour à la réalité
Selon un rapport confidentiel, consulté par The Guardian, la Commission européenne entendrait revenir sur les avantages concédés aux énergies renouvelables , afin de permettre plus de flexibilité de production et plus de compétitivité.

Si les Russes ont du pétrole, ils semblent avoir également de la suite dans les idées et sont restés peu sensibles au miroir aux alouettes éolien, si on en croit leurs seuls 17MW éoliens installés depuis 2007, indiqués sur le site Windpower.

Notre retard en matière énergétique n’est assurément pas celui qu’on croit.



 

 


7 000 SDF sont morts en France en presque 2 ans !!! et nous etions sencé etre pourtant sous un gouvernement de gauche ...

Réalité : 7 000 SDF sont morts en France en presque 2 ans !!! et nous etions sencé etre pourtant sous un gouvernement de gauche ... Hollande, le peuple va te faire la peau ordure, traite, minable !
 


Oui, vous avez bien lu mes chers amis : 7 000 SDF sont morts dans nos rues. Si l’on ramène cela à un nombre de morts par an, le nombre de SDF qui nous quittent chaque année est sensiblement identique au nombre de tués sur les routes.

Pourtant, il n’y a pas de radars sur les autoroutes de la misère !




En fait, tout le monde s’en fiche de la grande misère, de la grande détresse, de nos milliers de SDF qui meurent chaque année, ou de nos 11 000 suicidés (et 200 000 tentatives). Nous préférons cacher ces réalités et fantasmer un monde idéal et stupide.

Alors me direz-vous, d’où viennent ces chiffres ? Et vous aurez raison ! Rassurez-vous, ils ne proviennent pas d’un sous-site Internet d’un vague groupuscule "d’esssstrême" gauche qui souhaiterait montrer que la gauche de Valls, c’est la droite, ni même des fascistes de "l’esssstrême droate" qui voudraient ainsi montrer qu’avant d’accueillir des migrants par milliers, on ferait mieux de s’occuper de ceux déjà là.

Non mes amis, ni l’un ni l’autre. La source c’est Le Quotidien du Médecin, et cet article a été écrit par un docteur. Oui, un médecin qui fait face à la misère, à la maladie, à la mort des autres. Il n’y a rien de politique là-dedans. De l’humain, évidemment, mais justement pas d’homme d’État, intercesseur d’une politique devenue ces dernières décennies totalement inhumaine.

Le Quotidien du Médecin est sans doute la meilleure revue et la plus indépendante à l’attention des professions médicales et de santé (mais c’est accessible à tous). Leurs articles sont de très grande qualité.

Pour le moment, ce n’est pas le système économique qui s’effondre, c’est VOTRE niveau de vie et celui des classes moyennes !




Alors oui nous parlons de la crise et de ses effets, du système économique aussi et de son effondrement mais pour le moment, ce n’est pas tant le système qui s’effondre que le niveau de vie des classes moyennes partout dans le monde occidental sous la pression d’un ajustement massif vers le bas lié à la mondialisation.

Alors salariés aujourd’hui, SDF demain, la chute peut être rapide et très brutale, la précarité, sans les solidarités familiales, est très réelle et les gens très fragiles.

N’imaginez pas qu’ils l’ont bien cherché ! Derrière chaque SDF se cache bien souvent des histoires terribles et des blessures vivaces, de la perte de l’envie de vivre et de se battre. Pour beaucoup, cela ne reste que des mots, pourtant il y a l’histoire de cet homme, jeune, moins de 45 ans, cultivé, qui était ingénieur commercial et gagnait très bien sa vie. Puis un soir, il est rentré chez lui, le téléphone a sonné. Il a appris la mort de sa femme et de ses enfants dans un accidents de voiture. Un "gentil chauffard"… a changé sa vie. Dépression, perte de son emploi, puis deux ans après de ses droits, de tous ses revenus ensuite impossible de payer son loyer, et enfin, un jour, la rue.

Derrière les SDF, très souvent, des grands blessés de la vie. Mes propos ne visent pas à être moralisants mais simplement à montrer à quel point nos préoccupations sont avant tout dictées par les émotions télévisuelles, que nos indignations sont très "programmées". Aujourd’hui, il faut se préoccuper du migrant (je n’ai rien contre les migrants). En revanche, nous oublions tous les autres ou presque parce que la boîte médiatique fonctionne de cette façon-là et que ce qui n’a pas été vu à la télé n’existe pas.

Nos politiques nous ont effectivement abandonnés, ils nous ont tous abandonnés, à commencer par les plus faibles et plus fragiles d’entres nous et dans cette catégorie, il n’y a pas que les SDF : il y a aussi tous ceux qui sont en marge de la société ou malades. Voici ce que dit l’essentiel de cet article.

7 000 morts !




"Près de 7 000 " sans domicile fixe " seraient morts dans la rue entre janvier 2008 et décembre 2010. Jusqu’alors, le Collectif les Morts dans la rue (CMDR), une association créée en 2002 pour accompagner les familles et qui recense les signalements, annonçait annuellement un nombre de décès autour de 400, selon les années.

" Nous savions que nous étions loin de l’exhaustivité, témoigne Lise Grout, épidémiologiste au sein du CMDR et coauteur de la première étude épidémiologique sur ce sujet à paraître dans le " British Medical Journal Public Health ". Rien que pour l’Île-de-France nous recevons des signalements de décès tous les jours, un peu par hasard. Mais au pire, on pensait être un tiers en dessous de la réalité. Là, c’est énorme. "


Une méthode reproductible
C’est la première fois que le nombre de décès dans la rue est estimé par une équipe d’épidémiologistes* selon une méthode adaptée et reproductible. Cette méthode dite de capture/recapture permet de gérer deux sources de données différentes, en l’occurrence celles du CépiDc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès) qui collecte et analyse tous les certificats de décès en France et celles du CMDR.


On meurt des mêmes causes que dans la population générale, 30 ans plus tôt
Être sans domicile fixe constitue un risque très élevé de mortalité, rappellent les auteurs. Les études menées à l’étranger, notamment aux États-Unis et au Canada, rapportaient un taux de mortalité entre 3 et 13 fois supérieur à celui de la population générale.

Et ce sont surtout les hommes jeunes qui meurent dans la rue. " Les causes de décès ne sont pas très différentes de celles de la population générale, explique Lise Grout. Il s’agit pour les hommes de cause cardiaque, ou externe, agressions, suicides, qui sont celles que l’on retrouve dans la population masculine au même âge. Sauf que l’âge moyen de décès dans la rue est de 45 ans contre 77 ans dans la population générale. "

La population SDF reste un problème en France. L’INSEE reportait une augmentation de 50 % des SDF au cours de la dernière décennie et estimait à 144 000 le nombre de personnes vivant dans la rue en 2012."



 


L’hiver nucléaire est le cauchemar de tous ceux qui se sont penchés sur les conséquences d’un conflit nucléaire : La guerre froide appartient au passé mais avec Poutine d’un côté et Trump de l’autre, le monde est peut-être sur le point de redevenir un endroit très dangereux !

 
 
L’hiver nucléaire est le cauchemar de tous ceux qui se sont penchés sur les conséquences d’un conflit nucléaire. La guerre froide appartient au passé mais avec Poutine d’un côté et Trump de l’autre, le monde est peut-être sur le point de redevenir un endroit très dangereux. L’hiver nucléaire serait la conséquence des millions de tonnes de fumées, de poussières et de débris propulsés dans l’atmosphère par l’explosion des bombes atomiques et se répandant tout autour de notre planète. En masquant le rayonnement solaire, en détruisant la couche d’ozone, ils condamneraient à mort des populations se trouvant à des milliers de kilomètres des explosions.

Mais est-il possible tout de même et dans certaines conditions de survivre à un hiver nucléaire ce que décrivent d'ailleurs tant de livres et de films de science-fiction décrivant un univers post-apocalyptique? La réponse la plus simple est probablement non. Mais en fait tout dépend des pays qui mènent la guerre nucléaire et plus encore du nombre de bombes qui sont lancées et où elles sont lancées.

Famine et radiations




Comme le montre nombre de simulation animée, une guerre nucléaire "limitée" avec l’utilisation de 100 bombes de la puissance de celle d’Hiroshima, par exemple entre le Pakistan et l’Inde, se traduirait par des quantités importantes de l’ordre de 3 à 4 millions de tonnes de carbone propulsés au-dessus des nuages dans la stratosphère dont ils ne pourraient pas être "nettoyés" par les pluies. Les fumées couvriraient l’ensemble du globe en moins de deux semaines et il faudrait une décennie pour qu’elles disparaissent totalement. Elles absorberaient une partie du rayonnement solaire et verraient leur température approcher les 100 degrés celsius ce qui détruirait une partie de la couche d’ozone . Cela se traduirait par presque un doublement de la quantité d’UV qui frapperaient certaines régions. En Amérique du nord et en Europe, il faudrait seulement quelques minutes en juin pour attraper un coup de soleil.

Par ailleurs, la température baisserait sur tout le globe de plusieurs degrés ce qui aurait un impact désastreux sur les cultures. Jusqu’à 2 milliars de personnes pourraient périr de la famine.

Glaciation




Au bout de cinq ans, la température sur terre resterait en moyenne inférieure de 1 degré celsius à ce qu’elle était avant la guerre atomique et la couche d’ozone resterait fortement endommagée. Et il ne s’agit que de l’hypothèse de l’utilisation de 100 bombes. Il y en a 15.000 dans les arsenaux…

"Avec 100 bombes et moins, il est possible que vous puissiez survivre aux conséquences de la famine et de l’exposition aux radiations d’UV" explique Pat Graziosi qui a réalisé la vidéo de Life Noggin. "Mais avec une guerre nucléaire de grande ampleur, l’hiver nucléaire serait encore plus terrible".



Si des centaines ou des milliers de bombes étaient lancées par les Russes, les Américains, les Chinois… elles pourraient envoyer dans l’atmosphère jusqu’à 180 millions de tonnes de poussiere. Elles resteraient dans la stratosphère entre 10 et 20 ans et le rayonnement solaire serait tellement réduit "qu’à midi la clarté serait celle d’une nuit de pleine lune". Les grandes zones agricoles de l’hémisphère nord se trouveraient rapidement gelées et la baisse des températures serait supérieure à celle de la derniere ère glaciaire il y a 18000 ans. L’homme avait alors failli disparaître. A nouveau, la survie de l’espèce humaine serait en jeu.




le jour où Internet disparaîtra ...

 
 
Cataclysme en vue: voilà à quoi nous attendre le jour où Internet disparaîtra (et au rythme auquel travaillent les pirates, ça se précise...)




Alors que les attaques informatiques sont de plus en plus violentes, sophistiquées et fréquentes, le scénario d'un krach général provoquant l'effondrement de tout un système semble gagner en crédibilité.

D'après Bruce Schneier, un expert reconnu en cybersécurité, "quelqu'un est en train d'apprendre à démolir Internet". Selon lui, les cyberattaques précises adoptent un mode opératoire qui laisse penser qu'elles ont pour objectif de tester les défenses de l'adversaire et de connaître son point de rupture. Quelle(s) forme(s) une attaque massive pourrait-elle prendre ?



François-Bernard Huyghe: Il y a quelques jours aux Etats-Unis, nous avons eu un échantillon de ce qu'il pourrait y avoir, à la fois de novateur et de grave. En effet, une attaque par déni d'accès, qui consiste à saturer des ordinateurs pour les empêcher de fonctionner, a perturbé le système d'adressage sur la côte Est des Etats-Unis. Des sites comme Twitter ou le New York Times ont été inaccessibles pendant plusieurs heures. Cette attaque a perturbé non pas un site ou une cible en particulier, mais un élément indispensable au fonctionnement d'Internet: le système d'adressage.

Outre le fait qu'elle était assez sophistiquée, cette attaque a été commise par des objets connectés. Habituellement, pour faire une attaque par déni d'accès, il faut prendre le contrôle à distance de milliers d'ordinateurs et leur donner les mêmes instructions au même moment: par exemple, leur dire d'aller solliciter tel site pour le bloquer. Or, dans le cas de la dernière attaque, ce sont des objets connectés qui ont été employés. Cela a deux implications : il est désormais possible de prendre le contrôle d'objets connectés, et, dans la mesure où dans quelques années il y aura des milliards d'objets connectés, il sera possible de contrôler des milliards d'objets.

Un krach général pourrait-il se produire ?

Un krach général pourrait-il se produire ? L'hypothèse est tout sauf nouvelle : dès les années 1990, des livres d'anticipation et des rapports d'experts prédisaient que dans la mesure où tout allait être connecté à Internet, bloquer le mode de fonctionnement d'Internet permettrait de provoquer un effondrement du système. Cela fait donc vingt-cinq ans qu'est envisagée la "fin du monde" à cause d'une attaque Internet particulièrement vicieuse. Les Américains ont même une expression pour qualifier cela : le "cybergeddon", formé du préfixe "cyber" et de "geddon" provenant d'Armageddon (la fin du monde dans la Bible). Dans ce scénario, des virus pourraient provoquer le chaos, l'anarchie dans tous les domaines: la distribution d'énergie, le système bancaire, les feux rouges etc.

Deux questions se posent. Premièrement, quelle est la probabilité que cela se produise ? Jusqu'à présent, deux facteurs ont empêché qu'il y ait des catastrophes vraiment monstrueuses : la résilience des systèmes (par exemple, si un grand routeur d'Internet est bloqué, il y en a d'autres qui peuvent faire circuler l'information; on peut également penser aux systèmes de réparation après les attaques par virus); et le fait que tout n'est pas encore totalement interconnecté.

Deuxièmement, qui voudrait se lancer dans une telle attaque? Quel serait l'intérêt de paralyser pendant quelques heures, voire quelques jours, une partie d'Internet dans un pays ? Un Etat pourrait se lancer dans une telle attaque pour afficher sa force, dans une logique de dissuasion visant à montrer qu'il a l'équivalent informatique de l'arme atomique. On peut également considérer que quelqu'un pourrait, dans un but complètement nihiliste, décider de détruire l'Internet mondial.

Franck Decloquement: Les propos alarmistes vont bon train sur les forums. Outre "la fin d’Internet" menacé selon certains experts de saturation avant 2023, depuis le mois de septembre, l’expert américain de la cybersécurité, Bruce Schneier, a en effet affirmé sur son blog : "quelqu’un est en train d’apprendre à détruire Internet". Compte tenu de ses propos "apocalyptiques", le monde des spécialistes et des médias en émoi a en effet prêté une très grande attention à la nature de ces paroles, et leurs conséquences opérationnelles immédiates pour tout à chacun. Schneier explique en substance que depuis un ou deux ans, les entreprises dites "critiques" du web -et ayant en quelque sorte la "gestion" fonctionnelle de l’Internet- subissent des attaques concertées très calibrées, dans le but, semble-t-il, de tester le périmètre de leurs défenses. Et ceci, afin d’évaluer les moyens nécessaires pour les mettre à mal. C’est le cas par exemple de Verisign très largement cité dans les médias, qui est une entreprise américaine qui gère notamment les noms de domaines en ".net" et ".com". Dans l’hypothèse où Verisign venait, par exemple, à s’effondrer, c’est tout un pan de l’Internet mondial qui pourrait disparaître subitement. Bruce Schneier qui se veut aussi un "lanceur d'alerte" a en effet écrit : "C'est en train d'arriver. Et les gens doivent le savoir", martelait-il dans un article mis en ligne sur son blog personnel.

Qu’est-ce que ces attaques ont-elles au fond de si particulier et de si nouveau ? Schneier l’explique très bien lui-même : les attaques les plus courantes sur Internet sont ce que l’on nomme des attaques en "déni de service", ou "DDoS" dans le langage des spécialistes. En gros, il s’agit d’empêcher les usagers de se rendre sur le site visé, en l’ensevelissant littéralement sous une masse de données. Pour cela, il suffit de lui faire parvenir tellement de requêtes, qu’il sature bientôt très vite et devient totalement inaccessible et inopérant... Jusqu’ici, rien que du très classique. Les attaques en "déni de service" sont vieilles comme Internet lui-même pourrait-on dire. Les hackers et les pirates du monde entier y recourent très couramment pour "faire tomber" les sites qu’ils n’aiment pas, les cybercriminels pour quémander des rançons ou prendre des sites en otage… A la base, cette problématique découle toujours d’une simple question de "bande passante". Autrement-dit de "débit" dans les "tuyaux". Si le défenseur en a moins que l’attaquant, il perd alors à tous les coups.

Depuis quelques mois donc, les entreprises dites "critiques" de l’Internet subissent ce genre d’attaques. Mais celles-ci ont désormais un profil très particulier: elles portent sur un spectre d’action plus large que d’habitude, et elles durent beaucoup plus longtemps qu’à l’accoutumée. Elles sont aussi plus sophistiquées, plus précises. Mais surtout, elles donnent le sentiment que les personnes aux commandes de ces attaques "testent" des choses de manière très méthodique. Et plus particulièrement, la puissance et les moyens coordonnés de défense mise en œuvre pour les contrer. Par exemple, d’une semaine sur l’autre, une attaque va s’initialiser à un certain niveau d’action, puis monter en grade, puis enfin cesser... La semaine suivante en revanche, elle va reprendre au niveau exact où elle s’était arrêtée précédemment, puis monter encore d’un cran supplémentaire. Et ainsi de suite… Comme si elle cherchait l’exact "Point Break" – le "point de rupture" – du système lui-même. A chaque fois, elles utilisent pour agir, différents points d’entrée en même temps. Ce qui est assez rare en soi. Obligeant ainsi les opérateurs visés à mobiliser l’ensemble de leur capacité de défense –à montrer tout ce qu’elles ont dans le ventre– ce qui n’est jamais bon signe... Sur le plan cognitif, tout converge donc vers le constat que "quelqu’un" ou "quelques-uns" sont bien en train de "tester" le contour des défenses des entreprises américaines les plus critiques de l’Internet mondial.


Quelles seraient les conséquences d'une paralysie ou d'une déstabilisation massive des systèmes informatiques ?



François-Bernard Huyghe : Les Etats envisagent les conséquences d'une paralysie depuis très longtemps. En France, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes informatiques réfléchit à des scénarios "catastrophe".

Il existe trois sortes d'attaques : les attaques qui visent à espionner, voler des informations pour les divulguer (c'est ce qui est arrivé au Parti démocrate américain avec WikiLeaks); les attaques qui visent à saboter, c’est-à-dire empêcher quelque chose de fonctionner pour faire du mal à un adversaire; les attaques symboliques visant à ridiculiser l'adversaire et à mobiliser l'opinion.

Nous réfléchissons ici à l'hypothèse d'un méga sabotage, d'une attaque qui serait destinée à tout bloquer. Sur le plan économique, une telle attaque serait forcément très coûteuse, car elle provoquerait une paralysie. Or, comme dit le proverbe, "le temps, c'est de l'argent": le blocage de milliers d'ordinateurs de la Ramco a ainsi coûté des millions de dollars.

Une paralysie entraînerait également un dommage politique ou social en créant des situations de chaos, de désordre, d'affolement de la population. Le fait de priver une population d'une prestation peut donner lieu à des émeutes: disons que les archives de Pôle emploi soient détruites, je vous laisse imaginer les réactions des chômeurs... Si on me privait d'accès à mon Cloud, où j'ai tous mes articles, mes conférences, ou d'accès au distributeur bancaire, ma vie serait perturbée si cela durait plus de quelques heures, et je ne sais pas comment je réagirais.

Une attaque massive aurait également des conséquences militaires : elle pourrait empêcher les systèmes de l'adversaire de fonctionner, soit pour exercer une menace géopolitique, soit, et cela me paraît plus vraisemblable, pour accompagner une action militaire. Pendant la Seconde Guerre mondiale au moment du débarquement, des parachutistes étaient envoyés pour couper les lignes téléphoniques; aujourd'hui, un pays qui voudrait mener une attaque militaire, plutôt que d'envoyer des parachutistes, pourrait, par une cyberattaque, paralyser les téléphones, les ordinateurs, et les radars adverses.

Mais il convient de mettre un bémol : des systèmes de défense existent et prévoient des mesures de rétorsion. Ainsi, la France possède des armes informatiques offensives et ses services secrets pourraient les utiliser pour punir un agresseur. Par ailleurs, un Etat peut choisir de répliquer à une attaque informatique sur un autre plan, y compris militaire. C'est ce que j'appelle "missile contre électron" et c'est prévu par la doctrine militaire de l'Otan. Il s'agit ici d'une riposte classique (envoi de troupes, bombardements) à une attaque informatique qui aurait fait beaucoup de dégâts et serait comparable par sa gravité à une attaque conventionnelle.

Franck Decloquement: On pourrait en cela citer en hors-d’œuvre, les paroles d’un spécialiste français en la matière, Thomas Léger, que nous avons pu interroger à ce sujet : "pour bien comprendre les conséquences d’un effondrement du cyber, il faut tout simplement savoir que notre vie, notre environnement, sont aujourd’hui dépendants de la structure numérique. Notre système financier est numérique, tout comme nos systèmes administratifs, nos assurances-vie, nos caisses de sécurité sociale, nos retraites, nos comptes bancaires sont indexés sur des supports numériques… Et plus largement, la gestion des entreprises et de l’économie dans son ensemble qui sont aujourd’hui totalement dépendants du cyber. Mais certains aspects beaucoup plus vitaux peuvent être également impactés par un effondrement d’Internet. Comme la distribution de l’eau courante ou d’électricité, mais aussi la production de nourriture. L’immobilisation instantanée des moyens de transport en commun est une quasi-certitude. Militairement parlant, cela peut également avoir un impact : bien que les réseaux vitaux de la défense soient indépendants, tout un pan organisationnel de celle-ci risque de devenir "aveugle", obligeant une réorganisation rapide pour maintenir un niveau opérationnel optimal". On le voit, il ne s’agit pas d’une mince affaire.

Compte tenu de son architecture décentralisée et distribuée spécifique, l’Internet –qui était initialement un objet à vocation militaire – a été conçu dès ses origines comme une plate-forme "résiliente", en capacité de résister à la destruction de plusieurs de "ses nœuds" réseau. Dès lors, nous saurons tous très vite si un Etat failli, voyou, ou plus simplement un concurrent des Etats-Unis sur le plan de la géopolitique mondiale, est en capacité réelle de faire "tomber" l’un des chantres de la mondialisation heureuse : l’Internet lui-même. Si l’on part de l'hypothèse "catastrophiste" que demain l’Internet cesse totalement de fonctionner, alors il n'y aura soudain plus de réseaux sociaux, de services en ligne, de boîtes mails, de possibilités d’échanger via Skype, plus de téléphonie en ligne, plus de moyens de gestion à distance des commandes, plus de Cloud, une perte totale des accès aux données que nous avons dématérialisées ou stockées depuis plus de trente ans, à travers cette véritable toile mondiale. Entre autres choses, une part de notre mémoire numérique collective. Les conséquences directes et indirectes seraient à proprement parler inimaginables, mais seront en revanche très concrètes et impactantes "le jour d’après", dans notre vie quotidienne... Un retour brutal aux années 1980, autrement dit "à l’âge de pierre" pour les jeunes générations. Mais cela reviendrait aussi, pour les hackers du monde entier, à tuer toutes leurs capacités d’action et d'influence à distance par ce biais. Je ne crois pas vraiment à l’hypothèse d'un plantage général, mais plutôt à des attaques très ciblées visant à faire tomber certains opérateurs clefs actuellement aux mains des Etats-Unis. En revanche, il me semble évident que les prochaines vagues d’attaques vont devenir de plus en plus ciblées, de plus en plus violentes et sophistiquées.


Comment les populations pourraient-elles en être affectées? En quoi une paralysie informatique d'un pays comme la France pourrait-elle bouleverser le quotidien de ses habitants?



François-Bernard Huyghe : Il suffit que vous regardiez autour de vous : votre téléphone, votre tablette, votre ordinateur, votre carte vitale, le code d'entrée votre appartement, la clé magnétique de votre voiture… tout cela pourrait tomber en panne.

Tout ce qui nous sert de mémoire de secours, de machine à calculer de secours, d'outil de communication de secours, est de plus en plus connecté à Internet.

Plus nous allons vers une civilisation numérique, plus nous avons besoin de "prothèses numériques", plus nous sommes vulnérables dans notre vie quotidienne.

jeudi 17 novembre 2016

C’est bien là la preuve que notre société est corrompue pour ne servir les intérêts que des plus forts, ne servir que les interets des riches et privilégiés !

Scandaleux !

Inspectrice du travail et lanceur d'alerte...Tefal : la justice condamne ceux qui sonnent l'alarme ! ! !



Condamnés en première instance à 3 500 euros d’amende avec sursis, l’inspectrice du travail et le lanceur d’alerte qui dénonçaient les abus et pressions de la société d’électroménager Tefal ont vu leur condamnation confirmée par la cour d’appel de Chambéry !



Je suis indigné !

C’est bien là la preuve que notre société est corrompue pour ne servir les intérêts que des plus forts, ne servir que les interets des riches et privilégiés ! ! !



A quand une guerre civile via une révolution pour remettre les choses dans l’ordre : peuple, reprenons le pouvoir !



Parce que nous ne sommes rien sous l’administration et sous le gouvernement des multinationales, oh peuple, soulevons la table et reprenons le pouvoir !


 
 
Ce n’est pas le fascisme qui nous guette, mais le vide abyssal. Parce que nous ne sommes rien sous l’administration des choses, et sous le gouvernement des multinationales.



La victoire d’un milliardaire raciste, xénophobe, islamophobe, homophobe et sexiste, à la tête de la première puissance du monde est un évènement politique qui suscite des commentaires convenus, comme à chaque fois que les prédictions des sondages et des journalistes ne se réalisent pas. Une fois de plus, comme au lendemain du Brexit britannique ou des élections municipales, régionales et européennes en France, le cercle de la raison médiatique et politique a dénoncé, en vrac : la montée du populisme et des antisystèmes, le déclassement de millions de travailleurs pauvres ou de membres de la classe moyenne, perdus dans les rets de la mondialisation….Tous ces arguments, même pertinents, ne parviennent pourtant pas à expliquer pourquoi et comment une majorité d’électeurs a décidé de faire un doigt d’honneur à l’Amérique de Barack Obama .

Les raisons sociales, économiques, politiques, ethniques, de cette colère ne tiennent cependant pas compte d’un argument intrinsèquement politique : face à la marchandisation de la vie, la politique est devenue impuissante… Et se trouve elle-même marchandisée à un point tel que plus personne ne croit dans la parole de celles et de ceux qui se présentent au suffrage universel. Ils ont tellement galvaudé le " changement " que ce mot valise n’a plus de sens. Dès lors, pourquoi ne pas voter pour celui qui apparaît comme le plus en rupture avec ce qui est prévisible ?

La politique est devenue un jeu comme un autre où le divertissement le plus fantasque, où celui qui nous fait rire dans un monde triste, dangereux, menaçant, agressif, discriminatoire, en un mot, sinistre, est plébiscité naturellement.

Ce changement d’ère est d’abord advenu au pays de la Commedia del’Arte, avec Silvio Berlusconi, le milliardaire télévisuel qui fabriquait une Italie de télé-réalité, clefs en main, plastronnant en son palais de Sardaigne comme un Roi Soleil issu d’une série télévisée produite par son groupe multimédia. Puis, quand les paillettes se sont envolées, lui succéda un clown, Beppe Grillo, qui faisait rire tout en s’attaquant aux guignols qui s’agitaient dans les couloirs de la République. Donald Trump est la fusion des deux ; Il est milliardaire et il fait rire cette partie du peuple qui n’en a plus l’occasion, qui pleure quand arrivent les traites de fin de mois, les échéances des emprunts immobiliers ou de la dette étudiante ; qui va d’emplois précaires en petits boulots, du matin au soir, voire du soir au matin. Le clown est l’expression du désarroi de ceux qui ne se reconnaissent plus dans les modèles des séries et des fictions télévisuelles.

Dans cette société fragmentée, émiettée, traumatisée, l’ennemi est devenu celui qui est différent, parce qu’il n’a pas la même couleur de peau, la même religion, la même culture. Alors les gens du commun se raccrochent à n’importe quoi, à n’importe qui, à celui qui crie le plus fort, à celui qui est diabolisé par les médias mainstream et prétend être leur défenseur.

Trump n’est que l’image inversée des Clinton. Il fait des promesses absurdes, qu’il ne tiendra pas. Il ridiculise ceux qui ne sont plus que des gérants d’un monde qui s’effondre sur lui-même. Pour ceux qui viennent de voter pour lui, la loi de la jungle, celle de la guerre de tous contre tous, est déjà une réalité. Ils ont l’impression que leur monde leur a été volé. Et ils n’ont pas tort ; La crise des subprimes a emporté leurs maisons, les grandes entreprises ont délocalisé et effacé leur travail ; Le capitalisme a tout marchandisé, jusqu’à piller leur imaginaire et le remplacer par des valeurs standardisées.

Ce sentiment de dépossession est partagé par ceux qui, dans le camp d’en-face, se sont abstenus. Les afro-américains sont fiers d’avoir eu un président noir à la Maison-Blanche mais qu’a-t-il fait concrètement pour eux ? La police continue, plus que jamais, de les prendre pour cibles et les adolescents noirs peuplent massivement les prisons. Les ouvriers démocrates, comme républicains, n’ont jamais été autant précarisés, leurs syndicats sont marginalisés et la réforme de l’Obama Care est devenue une machine à gaz aux mains des assurances privées, qui ont relevé massivement les cotisations fragilisant encore un peu plus ceux qui croyaient avoir accédé au Nirvana de la classe moyenne. Pourquoi tous ceux-là ne se seraient-ils pas abstenus face aux choix proposés ?

Pourtant, ils n’avaient jamais eu droit à trois offres politiques -celles de Sanders, de Clinton et de Trump - aussi différentes. Sanders symbolisait ce qui reste d’espoir chez les ouvriers, les étudiants, les jeunes, les minorités, de construire un projet collectif par en bas, en faisant converger la demande de protection avec l’utopie cosmopolite. Clinton représentait le libéralisme libertaire, à la fois dans sa soumission au Big Business des GAFA (Google, Amazon, Face Book, Apple) et sa volonté d’adapter une société américaine conservatrice à une modernité des moeurs correspondant à l’air du temps. Quant à Trump, s’appuyant sur l’alliance entre le conservatisme moral du Tea-party des chrétiens américains et le sentiment d’abandon de l’Amérique des travailleurs pauvres et de la classe moyenne blanche, jetant les codes traditionnels de la politique aux orties, il a su capter la martingale de la colère blanche.

De fait, s’installe une polarisation de plus en plus grande entre une radicalité sociale écologique et une droite extrême. Ceux qui prônent la troisième voie, celles des Schroëder, Blair, Macron, Hollande… et Clinton, sont broyés.

En effet, pourquoi voter pour ceux qui appliquent avec obstination des politiques de modernité destructrice ? Un seul exemple : le taux de chômage a baissé de 11 à 4 % sous Obama, mais ce fait empirique ne veut rien dire pour les gens qui perdent leur vie à multiplier les petits boulots mal payés, à ne plus pouvoir ne serait-ce qu’éduquer leurs enfants.

Alors oui pourquoi ne pas voter pour Mickey ou Donald, dans un monde où il est de plus en plus difficile de distinguer Disneyland et Washington ? Où le Parlement et l’Elysée ressemblent au Parc Astérix ? Comment ne pas comprendre l’insurrection électorale de la plèbe qui, retirée sur son Aventin, regarde les jeux du cirque électoral ?


Les Etats-Unis et les Etats Européens sont réduits à leur fonction régalienne : la sécurité et la surveillance des citoyens. Ils ont sous- traité, ou sont en passe de le faire, toutes les autres fonctions à des compagnies privées. Même la sécurité est menacée par ce processus de marchandisation accélérée. Quelque part, la figure sardonique et caricaturale de Donald nous met devant nos responsabilités. L’illusion politique ( cf : le livre d’Ellul au titre éponyme) se termine dans la décomposition absolue. Ce n’est pas le fascisme qui nous guette, mais le vide abyssal. Parce que nous ne sommes rien sous l’administration des choses, et sous le gouvernement des multinationales.

En France, nous aurons bientôt le même choix devant nous ; Les libéraux libertaires à la Macron ou à la Hollande, qui représentent la synthèse parfaite entre les tenants d’un statu quo teinté de modernité risquent d’en faire les frais, comme aux Etats-Unis.

Ferons-nous le choix de l’insoumission positive au système ou celui de la clown, blonde et triste, qui joue sur nos peurs ? A nous de le décider.



 


 

 

Nos politiciens sont corrompus, la France est gangrénée !



 
Le saviez-vous ? ne l’ignorez pas pour comprendre ce qu’il vous, nous, arrive ! Une récente enquête de Transparency International qui titre : " La France, un des États les plus corrompus d’Europe " : http://reseauinternational.net/la-france-un-des-etats-les-plus-corrompus-deurope-constate-transparency-international/#MlhEOVqb5sDKdkgR.99



Nos politiciens sont corrompus, la France est gangrénée !
 


 
 
 

Nous ne pourrons nous en sortir que par un immense coup de balai !



De la dissolution du peuple par ses représentants : traîtrises, pire même voire haute trahison et traités !



Nous savons désormais à quoi nous attendre avec ces gens qui nous gouvernent. Non seulement, il est illusoire de penser qu’ils sont là pour défendre nos intérêts, mais nous constatons, reniements après trahisons, qu’il y a loin de leurs discours aux actes. Avec eux, une seule certitude, après les belles paroles, les promesses la main sur le cœur : le coup de poignard ne tarde pas à arriver.

J’ai entendu un sénateur socialiste jurer ses grands dieux que l’accord commercial avec le Canada ne se ferait pas plus que celui avec le géant américain. Tafta ou Ceta signés, l’un étant la copie confirme de l’autre, l’autre étant le sous-marin du premier, nous allons être dévorés tout crus par des marchés aux règles inhumaines, aucunement soucieuses des règles sociales.

Les Socialistes, tout comme les fameux Républicains- je n’arrive pas à écrire cette dénomination sans avoir envie d’éclater de rire ou d’indignation-ne peuvent au final que servir les intérêts de leurs financeurs. Car à vrai dire, comment justifier les sommes ahurissantes que ces deux grosses machines dépensent pour nous endormir avec des primaires lénifiantes puis des élections grotesques avec le peu d’adhérents de ces deux officines mafieuses ?
Nous savons pertinemment qu’ils sont au service des pourvoyeurs d’enveloppes kraft: de généreux donateurs qui, en prime, récupèrent des avoirs fiscaux, des lointains dictateurs toujours prompts à mettre la main à la poche pour aider leurs chers amis, des grands groupes industriels qui aiment à ce que les législateurs laissent d’étranges failles dans les lois. Ils sont vénaux, ils sont corrompus et une récente enquête de Transparency International qui titre : " La France, un des États les plus corrompus d’Europe ! " : http://reseauinternational.net/la-france-un-des-etats-les-plus-corrompus-deurope-constate-transparency-international/#MlhEOVqb5sDKdkgR.99



Alors, à quoi bon résister car nous allons encore leur donner quitus lors des prochaines élections en signant un chèque en blanc à un nouveau margoulin, tout aussi menteur que les précédents, tout aussi affilié à des puissances économiques qui se moquent comme de leur dernière chemise du sort des pauvres gens. Le traité signé avec le Canada est la démonstration flagrante que nous comptons pour des prunes, à l’instar des ces gentils Wallons qu’on a sommés de voter plus raisonnablement.

Les coups tordus se suivent ; les votes qui dérangent sont effacés d’une manière ou d’une autre : un référendum ici ou là, une vote hostile ailleurs, une loi contrariante dans un autre pays et l’armada se met en place pour trouver la faille, pour annuler les réactions d’humeur d’un peuple qui naturellement ne comprend jamais rien, est incapable de deviner où se trouve réellement son intérêt. Car, voyez-vous, seuls ceux qui nous gouvernent sont capables de déceler ce qui est bon pour nous. C’est du moins ce qu’ils disent toujours avant que ne nous découvrions, surpris et trompés, que c'était bon uniquement pour leurs comparses.

L'accord avec le Canada est un nouveau coup de poignard dans le dos, un énième épisode de la conjuration des félons. Ne vous disputez pas, ne vous trompez pas de combat. Blancs bonnets et bonnets blancs sont nos chers candidats. Même la dame, au discours si différent en apparence, ne fera pas mieux que se plier aux exigences de pouvoirs occultes qui tirent les ficelles.

Je sais, on se rira de cette remarque. La théorie des maîtres du monde ne doit pas tenir debout : elle n'est fondée sur rien d’observable. Alors pourquoi ce traité honteux finira-t-il par être ratifié ? Pourquoi l’Europe va-t-elle, d’elle même, renoncer à sa souveraineté économique ? Pourquoi laisse-t-on entrer, par ricochet, le loup étasunien dans notre bergerie européenne ?

Pour mieux comprendre tout cela, pour que vous cessiez de donner votre voix aux représentants corrompus d’une classe politique impuissante à nous défendre, il convient de changer de République, de réclamer l’abolition de tous les traités honteux qui ont été signés par des élus indignes. Nous ne pourrons nous en sortir que par un immense coup de balai.

Citoyennement vôtre.



 
 

samedi 29 octobre 2016

Je, nous vous condamnons Messieurs Hollande et Valls pour haute trahison ! La trahison, aujourd’hui en temps de paix dans les pays dit democrates, est le propre du monde politique !









La trahison, aujourd’hui en temps de paix dans les pays dit democrates, est le propre du monde politique !

Je, nous vous condamnons Messieurs Hollande et Valls pour haute trahison ! En temps de guerre, vous auriez été pendus pour moins !
La haute trahison :

L'acte ou l'action méritant la qualification de haute trahison est un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l'égard de son pays, de son chef d'État, de son gouvernement ou de ses institutions. Il s'agit d'une infraction politique.
En droit constitutionnel français, la référence explicite à la haute trahison apparaît dans les constitutions de l'an III (art. 106 et 107) pour sanctionner les atteintes au fonctionnement régulier du pouvoir législatif, puis dans celles des Chartes de 1814 (art. 33) et 1830 (art. 28), sans précision, dans celle de 1848 (art. 68) pour un motif semblable à ceux de l'an III, et dans celles de la IIIe République[2] et de la IVe République (art. 42), à nouveau sans précision. Jusqu'en 2007, elle était aussi présente, dans une formulation aussi imprécise, dans la Constitution de la Ve République (art. 68) comme la seule cause permettant de mettre en jeu la responsabilité du président de la République française, qui était ainsi passible de la Haute Cour de Justice.
 
 
 
On se perdait en conjecture pour deviner ce que cette notion pouvait exactement recouvrir et à quelles situations contemporaines on pouvait l'étendre, n’est-ce pas Messieurs les politiciens, n’est-ce pas Monsieur le Président Hollande ?
 
 
 
Depuis 2007, la nouvelle rédaction de l'article 68 supprime la référence explicite à la haute trahison et élargit le champ de cette responsabilité présidentielle aux " manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat " comme une cause de destitution par la Haute Cour (nouvelle appellation)[3]. Cette formulation qui reste encore vague peut néanmoins très bien comprendre la haute trahison au sens traditionnel et elle correspond, à vrai dire, à ce que l'on supposait pouvoir y mettre aussi par une interprétation moderne, à savoir, notamment, tous comportements violant la constitution et ses principes ou tous manquements en contravention grave avec les valeurs démocratiques et républicaines[4], la morale politique ou la dignité de la charge, ainsi que la forfaiture et la prévarication[5]. Ajoutons que, depuis une révision antérieure de l'article 68 en 1993, la haute trahison échappait au principe de légalité des délits et des peines[6]. Diluée ou au contraire amplifiée par la nouvelle rédaction de l'article 68, selon l'interprétation que l'on en a et qui reste encore à cerner, tout comme ses modalités, la haute trahison est à relier, par ailleurs, à l'empêchement et à la vacance du président.


  • En droit pénal français. La révision du code pénal en 1832 a fait disparaître le crime de lèse-majesté. Il n'avait d'ailleurs plus, dans un pays qui avait déjà connu la République, qu'une portée réduite à l'offense faite au chef de l'État. Dans l'ancien code pénal, la haute trahison était punie de la peine de mort (art. 75 et 76). D'autre crimes pouvaient être qualifiés ainsi (art. 78-85). Aujourd'hui, le terme de haute trahison n'y figure pas. Cependant, nul doute que le cumul d'une partie des infractions que le code pénal réprime, par exemple, dans un contexte de guerre civile, de la part d'un meneur de haut niveau, amènerait à considérer que la gravité des faits s'assimile à la haute trahison.
    En particulier, le code pénal envisage : la trahison et l'espionnage (art. 411-1 et s.); l'attentat et le complot (art. 412-1 et s.); l'usurpation de commandement, la levée de forces armées et la provocation à s'armer illégalement (art. 412-7 et s.); les atteintes à la sécurité des forces armées et aux zones protégées intéressant la défense nationale (art. 413-1 et s.).


  • En droit militaire français. On peut faire la même remarque à propos du Code de justice militaire qui n'évoque pas explicitement la haute trahison. Mais le cumul de plusieurs chefs d'inculpation à l'encontre d'un haut gradé peut y concourir, suivant la gravité du contexte : l'insoumission (art. 397); la capitulation (art.421); le complot militaire (art. 424); la révolte militaire (art. 442); la rébellion (art. 445); l'insubordination (art. 447), ainsi que les atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation en temps de guerre (art. 476-1 et s.) qui se réfèrent aux infractions appréhendées par le code pénal en cette matière.





Messieurs Hollande et Valls, nous vous avons élu pour un programme que vous n’avez en rien appliqué et même bien au contraire ! je, nous sommes en colere et vous payerez tôt ou tard le prix de cette haute trahison ! au nom de nos enfants dont vous pietinez allegrement et sans scrupules leur morale mais aussi, leur avenir .



 
 
 
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