" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

jeudi 17 novembre 2016

C’est bien là la preuve que notre société est corrompue pour ne servir les intérêts que des plus forts, ne servir que les interets des riches et privilégiés !

Scandaleux !

Inspectrice du travail et lanceur d'alerte...Tefal : la justice condamne ceux qui sonnent l'alarme ! ! !



Condamnés en première instance à 3 500 euros d’amende avec sursis, l’inspectrice du travail et le lanceur d’alerte qui dénonçaient les abus et pressions de la société d’électroménager Tefal ont vu leur condamnation confirmée par la cour d’appel de Chambéry !



Je suis indigné !

C’est bien là la preuve que notre société est corrompue pour ne servir les intérêts que des plus forts, ne servir que les interets des riches et privilégiés ! ! !



A quand une guerre civile via une révolution pour remettre les choses dans l’ordre : peuple, reprenons le pouvoir !



Parce que nous ne sommes rien sous l’administration et sous le gouvernement des multinationales, oh peuple, soulevons la table et reprenons le pouvoir !


 
 
Ce n’est pas le fascisme qui nous guette, mais le vide abyssal. Parce que nous ne sommes rien sous l’administration des choses, et sous le gouvernement des multinationales.



La victoire d’un milliardaire raciste, xénophobe, islamophobe, homophobe et sexiste, à la tête de la première puissance du monde est un évènement politique qui suscite des commentaires convenus, comme à chaque fois que les prédictions des sondages et des journalistes ne se réalisent pas. Une fois de plus, comme au lendemain du Brexit britannique ou des élections municipales, régionales et européennes en France, le cercle de la raison médiatique et politique a dénoncé, en vrac : la montée du populisme et des antisystèmes, le déclassement de millions de travailleurs pauvres ou de membres de la classe moyenne, perdus dans les rets de la mondialisation….Tous ces arguments, même pertinents, ne parviennent pourtant pas à expliquer pourquoi et comment une majorité d’électeurs a décidé de faire un doigt d’honneur à l’Amérique de Barack Obama .

Les raisons sociales, économiques, politiques, ethniques, de cette colère ne tiennent cependant pas compte d’un argument intrinsèquement politique : face à la marchandisation de la vie, la politique est devenue impuissante… Et se trouve elle-même marchandisée à un point tel que plus personne ne croit dans la parole de celles et de ceux qui se présentent au suffrage universel. Ils ont tellement galvaudé le " changement " que ce mot valise n’a plus de sens. Dès lors, pourquoi ne pas voter pour celui qui apparaît comme le plus en rupture avec ce qui est prévisible ?

La politique est devenue un jeu comme un autre où le divertissement le plus fantasque, où celui qui nous fait rire dans un monde triste, dangereux, menaçant, agressif, discriminatoire, en un mot, sinistre, est plébiscité naturellement.

Ce changement d’ère est d’abord advenu au pays de la Commedia del’Arte, avec Silvio Berlusconi, le milliardaire télévisuel qui fabriquait une Italie de télé-réalité, clefs en main, plastronnant en son palais de Sardaigne comme un Roi Soleil issu d’une série télévisée produite par son groupe multimédia. Puis, quand les paillettes se sont envolées, lui succéda un clown, Beppe Grillo, qui faisait rire tout en s’attaquant aux guignols qui s’agitaient dans les couloirs de la République. Donald Trump est la fusion des deux ; Il est milliardaire et il fait rire cette partie du peuple qui n’en a plus l’occasion, qui pleure quand arrivent les traites de fin de mois, les échéances des emprunts immobiliers ou de la dette étudiante ; qui va d’emplois précaires en petits boulots, du matin au soir, voire du soir au matin. Le clown est l’expression du désarroi de ceux qui ne se reconnaissent plus dans les modèles des séries et des fictions télévisuelles.

Dans cette société fragmentée, émiettée, traumatisée, l’ennemi est devenu celui qui est différent, parce qu’il n’a pas la même couleur de peau, la même religion, la même culture. Alors les gens du commun se raccrochent à n’importe quoi, à n’importe qui, à celui qui crie le plus fort, à celui qui est diabolisé par les médias mainstream et prétend être leur défenseur.

Trump n’est que l’image inversée des Clinton. Il fait des promesses absurdes, qu’il ne tiendra pas. Il ridiculise ceux qui ne sont plus que des gérants d’un monde qui s’effondre sur lui-même. Pour ceux qui viennent de voter pour lui, la loi de la jungle, celle de la guerre de tous contre tous, est déjà une réalité. Ils ont l’impression que leur monde leur a été volé. Et ils n’ont pas tort ; La crise des subprimes a emporté leurs maisons, les grandes entreprises ont délocalisé et effacé leur travail ; Le capitalisme a tout marchandisé, jusqu’à piller leur imaginaire et le remplacer par des valeurs standardisées.

Ce sentiment de dépossession est partagé par ceux qui, dans le camp d’en-face, se sont abstenus. Les afro-américains sont fiers d’avoir eu un président noir à la Maison-Blanche mais qu’a-t-il fait concrètement pour eux ? La police continue, plus que jamais, de les prendre pour cibles et les adolescents noirs peuplent massivement les prisons. Les ouvriers démocrates, comme républicains, n’ont jamais été autant précarisés, leurs syndicats sont marginalisés et la réforme de l’Obama Care est devenue une machine à gaz aux mains des assurances privées, qui ont relevé massivement les cotisations fragilisant encore un peu plus ceux qui croyaient avoir accédé au Nirvana de la classe moyenne. Pourquoi tous ceux-là ne se seraient-ils pas abstenus face aux choix proposés ?

Pourtant, ils n’avaient jamais eu droit à trois offres politiques -celles de Sanders, de Clinton et de Trump - aussi différentes. Sanders symbolisait ce qui reste d’espoir chez les ouvriers, les étudiants, les jeunes, les minorités, de construire un projet collectif par en bas, en faisant converger la demande de protection avec l’utopie cosmopolite. Clinton représentait le libéralisme libertaire, à la fois dans sa soumission au Big Business des GAFA (Google, Amazon, Face Book, Apple) et sa volonté d’adapter une société américaine conservatrice à une modernité des moeurs correspondant à l’air du temps. Quant à Trump, s’appuyant sur l’alliance entre le conservatisme moral du Tea-party des chrétiens américains et le sentiment d’abandon de l’Amérique des travailleurs pauvres et de la classe moyenne blanche, jetant les codes traditionnels de la politique aux orties, il a su capter la martingale de la colère blanche.

De fait, s’installe une polarisation de plus en plus grande entre une radicalité sociale écologique et une droite extrême. Ceux qui prônent la troisième voie, celles des Schroëder, Blair, Macron, Hollande… et Clinton, sont broyés.

En effet, pourquoi voter pour ceux qui appliquent avec obstination des politiques de modernité destructrice ? Un seul exemple : le taux de chômage a baissé de 11 à 4 % sous Obama, mais ce fait empirique ne veut rien dire pour les gens qui perdent leur vie à multiplier les petits boulots mal payés, à ne plus pouvoir ne serait-ce qu’éduquer leurs enfants.

Alors oui pourquoi ne pas voter pour Mickey ou Donald, dans un monde où il est de plus en plus difficile de distinguer Disneyland et Washington ? Où le Parlement et l’Elysée ressemblent au Parc Astérix ? Comment ne pas comprendre l’insurrection électorale de la plèbe qui, retirée sur son Aventin, regarde les jeux du cirque électoral ?


Les Etats-Unis et les Etats Européens sont réduits à leur fonction régalienne : la sécurité et la surveillance des citoyens. Ils ont sous- traité, ou sont en passe de le faire, toutes les autres fonctions à des compagnies privées. Même la sécurité est menacée par ce processus de marchandisation accélérée. Quelque part, la figure sardonique et caricaturale de Donald nous met devant nos responsabilités. L’illusion politique ( cf : le livre d’Ellul au titre éponyme) se termine dans la décomposition absolue. Ce n’est pas le fascisme qui nous guette, mais le vide abyssal. Parce que nous ne sommes rien sous l’administration des choses, et sous le gouvernement des multinationales.

En France, nous aurons bientôt le même choix devant nous ; Les libéraux libertaires à la Macron ou à la Hollande, qui représentent la synthèse parfaite entre les tenants d’un statu quo teinté de modernité risquent d’en faire les frais, comme aux Etats-Unis.

Ferons-nous le choix de l’insoumission positive au système ou celui de la clown, blonde et triste, qui joue sur nos peurs ? A nous de le décider.



 


 

 

Nos politiciens sont corrompus, la France est gangrénée !



 
Le saviez-vous ? ne l’ignorez pas pour comprendre ce qu’il vous, nous, arrive ! Une récente enquête de Transparency International qui titre : " La France, un des États les plus corrompus d’Europe " : http://reseauinternational.net/la-france-un-des-etats-les-plus-corrompus-deurope-constate-transparency-international/#MlhEOVqb5sDKdkgR.99



Nos politiciens sont corrompus, la France est gangrénée !
 


 
 
 

Nous ne pourrons nous en sortir que par un immense coup de balai !



De la dissolution du peuple par ses représentants : traîtrises, pire même voire haute trahison et traités !



Nous savons désormais à quoi nous attendre avec ces gens qui nous gouvernent. Non seulement, il est illusoire de penser qu’ils sont là pour défendre nos intérêts, mais nous constatons, reniements après trahisons, qu’il y a loin de leurs discours aux actes. Avec eux, une seule certitude, après les belles paroles, les promesses la main sur le cœur : le coup de poignard ne tarde pas à arriver.

J’ai entendu un sénateur socialiste jurer ses grands dieux que l’accord commercial avec le Canada ne se ferait pas plus que celui avec le géant américain. Tafta ou Ceta signés, l’un étant la copie confirme de l’autre, l’autre étant le sous-marin du premier, nous allons être dévorés tout crus par des marchés aux règles inhumaines, aucunement soucieuses des règles sociales.

Les Socialistes, tout comme les fameux Républicains- je n’arrive pas à écrire cette dénomination sans avoir envie d’éclater de rire ou d’indignation-ne peuvent au final que servir les intérêts de leurs financeurs. Car à vrai dire, comment justifier les sommes ahurissantes que ces deux grosses machines dépensent pour nous endormir avec des primaires lénifiantes puis des élections grotesques avec le peu d’adhérents de ces deux officines mafieuses ?
Nous savons pertinemment qu’ils sont au service des pourvoyeurs d’enveloppes kraft: de généreux donateurs qui, en prime, récupèrent des avoirs fiscaux, des lointains dictateurs toujours prompts à mettre la main à la poche pour aider leurs chers amis, des grands groupes industriels qui aiment à ce que les législateurs laissent d’étranges failles dans les lois. Ils sont vénaux, ils sont corrompus et une récente enquête de Transparency International qui titre : " La France, un des États les plus corrompus d’Europe ! " : http://reseauinternational.net/la-france-un-des-etats-les-plus-corrompus-deurope-constate-transparency-international/#MlhEOVqb5sDKdkgR.99



Alors, à quoi bon résister car nous allons encore leur donner quitus lors des prochaines élections en signant un chèque en blanc à un nouveau margoulin, tout aussi menteur que les précédents, tout aussi affilié à des puissances économiques qui se moquent comme de leur dernière chemise du sort des pauvres gens. Le traité signé avec le Canada est la démonstration flagrante que nous comptons pour des prunes, à l’instar des ces gentils Wallons qu’on a sommés de voter plus raisonnablement.

Les coups tordus se suivent ; les votes qui dérangent sont effacés d’une manière ou d’une autre : un référendum ici ou là, une vote hostile ailleurs, une loi contrariante dans un autre pays et l’armada se met en place pour trouver la faille, pour annuler les réactions d’humeur d’un peuple qui naturellement ne comprend jamais rien, est incapable de deviner où se trouve réellement son intérêt. Car, voyez-vous, seuls ceux qui nous gouvernent sont capables de déceler ce qui est bon pour nous. C’est du moins ce qu’ils disent toujours avant que ne nous découvrions, surpris et trompés, que c'était bon uniquement pour leurs comparses.

L'accord avec le Canada est un nouveau coup de poignard dans le dos, un énième épisode de la conjuration des félons. Ne vous disputez pas, ne vous trompez pas de combat. Blancs bonnets et bonnets blancs sont nos chers candidats. Même la dame, au discours si différent en apparence, ne fera pas mieux que se plier aux exigences de pouvoirs occultes qui tirent les ficelles.

Je sais, on se rira de cette remarque. La théorie des maîtres du monde ne doit pas tenir debout : elle n'est fondée sur rien d’observable. Alors pourquoi ce traité honteux finira-t-il par être ratifié ? Pourquoi l’Europe va-t-elle, d’elle même, renoncer à sa souveraineté économique ? Pourquoi laisse-t-on entrer, par ricochet, le loup étasunien dans notre bergerie européenne ?

Pour mieux comprendre tout cela, pour que vous cessiez de donner votre voix aux représentants corrompus d’une classe politique impuissante à nous défendre, il convient de changer de République, de réclamer l’abolition de tous les traités honteux qui ont été signés par des élus indignes. Nous ne pourrons nous en sortir que par un immense coup de balai.

Citoyennement vôtre.