" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

vendredi 28 septembre 2012





Ne soyez pas dupe :


Le monde de la finance avec l’aide du FMI , de la BCE , est en train de mettre à genoux les pays du monde entier et donc comme l’écrit le célebre économiste aujourd’hui Joseph Stiglitz : " les marchés sont en train de mettre à genoux les démocraties les unes après les autres ! "


Indignez-vous avant qu’il ne soit trop tard … avant de voir la résurgence des partis nationalistes d’extreme droite ou d’extreme gauche !


Est-ce vraiment ce monde que vous souhaitez pour vos enfants ?


Peuple des democraties du monde entier : soyez nombreux à descendre dans la rue pour déposer nos gouvernements à la solde du monde de la finance !







 
 

Voilà ce que vos dirigeants ne veulent pas que vous sachiez :



Le Portugal s’insurge contre l’austérité et le FMI …


Vastes manifestations contre l'austérité au Portugal :


LISBONNE - Plus de 100.000 personnes ont manifesté samedi à Lisbonne et des milliers d'autres dans plusieurs villes du Portugal pour protester contre la politique d'austérité conduite par le gouvernement en échange de l'aide financière de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI).

Organisés via internet, ces rassemblements ont réuni des Portugais de toutes catégories scandant "Dégage! Le FMI, c'est faim et misère" et exigeant la démission du gouvernement de centre-droit.

Ils se sont déroulés sans incident, hormis à Aveiro, dans le nord du pays, où un jeune manifestant d'une vingtaine d'années a été hospitalisé pour des brûlures après avoir tenté de s'immoler par le feu. Cités par la RTP, les pompiers ont affirmé que sa vie n'était pas en danger.

A Lisbonne, la foule a recouvert l'avenue de la République et les rues adjacentes. Elle est passée devant les locaux du FMI, protégés par un cordon policier. Certains ont tout de même jeté des tomates et des bouteilles en plastique contre le bâtiment.

La manifestation s'est terminée sur la place d'Espagne en signe de solidarité avec les dizaines de milliers d'Espagnols ayant aussi protesté samedi de l'autre côté de la frontière.

Un grand rassemblement a aussi eu lieu à Porto et de plus modestes dans d'autres villes.

"Les gens en ont assez de se faire voler par la politique de ce gouvernement, qui menace maintenant de nous étrangler. Si nous sommes suffisamment nombreux dans la rue aujourd'hui, nous prouverons qu'il y a un divorce complet entre ce gouvernement et la volonté du peuple", a dit Joao Pascual, employé de banque de 56 ans.

Enseignant au chômage, Andre Pestana, 35 ans, a insisté: "Il est temps de dire 'assez' au vol et aux mensonges. Le gouvernement n'a respecté aucune de ses promesses (...) J'espère que cette manifestation est la première étape vers un changement."

Le Portugal a obtenu au printemps 2011 une aide de 78 milliards d'euros de la part de l'UE et du FMI. En échange, le gouvernement a alourdi les impôts et réduit drastiquement les dépenses publiques. Cette politique a fait grimper le taux de chômage au-dessus de 15% et a plongé le pays dans sa plus grave récession depuis les années 1970.

TENSIONS DANS LA COALITION

Le gouvernement envisage désormais de porter de 11% à 18% le taux des cotisations sociales sur les salaires.

L'opposition socialiste a menacé de briser le consensus de la classe politique en faveur de l'austérité si le gouvernement maintenait ce projet sur le financement de la sécurité sociale.

Cette mesure suscite aussi des tensions au sein de la coalition au pouvoir entre le Parti social démocrate du Premier ministre Pedro Passos Coelho et son allié, le Parti Populaire (CDS-PP).

Chef de file du CDS-PP et ministre des Affaires étrangères, Paulo Portas a exprimé son hostilité à cette hausse des cotisations sociales.

Cité samedi par l'hebdomadaire Expresso, il a déclaré: "Je ne plongerai pas mon pays dans une crise politique irresponsable mais je ne trahirai pas non plus l'identité du CDS."

Le président Anibal Cavaco Silva a convoqué une réunion vendredi prochain du Conseil d'Etat, organe consultatif. Si le chef de l'Etat dispose essentiellement de fonctions honorifiques, il peut tout de même opposer son veto à certaines lois, notamment sur le budget, ou agir en médiateur entre le gouvernement et l'opposition.

De nombreuses banderoles brandies samedi par les manifestants invitaient le président à intervenir pour bloquer cette hausse des cotisations sociales.



 

Et maintenant l’Espagne !




Espagne: contre la rigueur, les manifestants déferlent sur Madrid :



Madrid- Sous le slogan "Ils veulent ruiner le pays, il faut l'empêcher", une foule multicolore venue de toute l'Espagne a envahi Madrid samedi pour protester contre la politique de rigueur, au moment où le pays, miné par le chômage, tente d'éviter un sauvetage financier global.

Les autorités ont estimé la participation à 65.000 personnes, mais les organisateurs n'ont pas donné de chiffre.

Noyés dans les drapeaux rouges et blancs des syndicats, ou sous les petites pancartes portant ce seul mot "NO", les manifestants ont déferlé par dizaines de milliers sur les avenues du centre de la capitale, pour se rassembler autour de la grande place Colon.

"Ils baissent les salaires, ils augmentent les impôts, nous revenons 20 ou 30 ans en arrière", lance Roberto Saldana, un pompier de 44 ans venu de Huelva, en Andalousie, uniforme bleu et casque rouge sur le crâne.

Avec un groupe de collègues, il a voyagé toute la nuit en bus. "Nous sommes cent pompiers à Huelva, et ceux qui partent en retraite ne sont pas remplacés", raconte-t-il.

Un peu plus haut, un joueur de flûte accompagne un groupe d'employés de la santé, autour d'une pancarte disant: "Les coupes dans la santé TUENT". Puis viennent ceux de l'audiovisuel, qui réclament "la défense d'une télévision publique de qualité". "Sauvez les gens, pas les banques", proclame, en catalan, le tee-shirt noir d'un manifestant.

Tous dénoncent la politique de rigueur menée par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy: enseignants, parents et élèves en vert pour défendre l'éducation, cortège blanc de la santé, marche noire pour les fonctionnaires, défilé orange pour les personnes dépendantes et âgées, violet pour les femmes inquiètes pour leur droits, dont l'avortement.

Plusieurs dizaines de milliers d'entre eux sont descendus des bus arrivés de toutes les régions du pays, de Catalogne, d'Andalousie, ou du nord de l'Espagne, portant les drapeaux régionaux et les couleurs des deux grands syndicats, UGT et CCOO.

A la mi-journée, la foule s'est massée autour de la place Colon, pour écouter les leaders syndicaux. A deux pas de là, le siège du Parti populaire, au pouvoir, s'était transformé en camp retranché, protégé par des dizaines de fourgons de police.

"Nous voulons dire haut et fort au gouvernement que nous ne sommes pas d'accord, que sa politique fait trop de dégâts, que nous ne nous résignons pas", a déclaré le secrétaire général de CCOO, Ignacio Toxo. Le leader de l'UGT, Candido Mendez, a affirmé que cette journée marquait le début d'un "long" combat contre l'austérité.

"Une manifestation comme celle-ci, avec des gens de tout le pays, cela a plus d'impact que des manifestations en province", a assuré Rafael Navas, 52 ans, venu de Cordoue, dans le sud de l'Espagne.

Il espère que l'Andalousie, avec un tiers de sa population au chômage, fera entendre sa voix "après avoir perdu depuis trois ans 195.000 emplois dans le commerce et plus de 200.000 dans le tourisme".

Le 19 juillet déjà, des centaines de milliers de personnes avaient défilé à Madrid pour crier leur colère contre les coupes budgétaires qui étranglent la population, durement éprouvée par un chômage frappant un quart des actifs.

Mais depuis, le chef du gouvernement a annoncé que les efforts se poursuivraient, avec 102 milliards d'euros d'économies d'ici à la fin 2014, provoquant un mécontentement social grandissant.

"Mariano, Mariano, tu ne termines pas l'été", prédit une petite pancarte, dans le hurlement des sifflets et les roulements de tambours.

"L'avenir, je le vois très noir", résume Rian de los Rios, une fonctionnaire madrilène de 55 ans.

"Mon salaire? De moins en moins, et de plus en plus d'heures", explique-t-elle dans un sourire amer, en racontant que ses deux filles de 26 et 28 ans, faute de trouver du travail malgré leurs diplômes d'études supérieures, ont rejoint le flot de jeunes Espagnols partis pour l'étranger.

Déjà, le gouvernement a sacrifié la prime de Noël des fonctionnaires, augmenté les impôts et la TVA, réduit les allocations chômage. L'objectif est de ramener le déficit public, qui a atteint 8,9% du PIB en 2011, à 6,3% cette année, 4,5% en 2013 et 2,8% en 2014.

Mais ces efforts pourraient ne pas suffire et l'Espagne risque de devoir demander à ses partenaires européens un sauvetage financier global, qui serait assorti d'une rigueur encore accrue.
 
 
Alors ,
à votre avis , qu'est ce que le FMI , les agences de notation et les financiers sont ils en train de faire avec l'Europe ?
 
 

L’association CCFD Terre Solidaire a mis en lumière, lors d’une conférence le 1er juillet à l’Assemblée nationale, la façon dont la Zambie serait aujourd’hui dépossédée du fruit de l’extraction de ses ressources minieres , après que le FMI eut obligé le pays à en privatiser l’exploitation. Un dossier dans lequel on retrouverait le groupe Glencore, connu en France pour avoir racheté puis liquidé la société Metaleurop dans des conditions non respectueuses de la réglementation sociale et environnementale. A l’époque, le gouvernement français avait dénoncé ces " patrons voyous " .

Intéressante convergence. Or, cette société a pignon sur rue en Suisse, dans le canton de Zoug où l’impôt sur le capital des holdings est quasiment nul, réduit à 0,02% du capital, explique l’ONG. Qu’ils passent par l’Afrique ou l’Europe, les circuits se superposent.

Je vous repose la question , et , peu importe si je vous inquiète mais l'heure est grave car il est temps d'ouvrir les yeux :
A votre avis , qu'est ce que le FMI , les agences de notation et les financiers sont ils en train de faire avec l'Europe ?