" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

mercredi 14 novembre 2012

Au prix du sang , l'histoire vous rappelle que vous avez obtenu l'égalité , la justice et la paix sociale ...


Le Peuple n'a pas à payer la crise du Capitalisme !


Cette image parle d'elle-même ...


Est-ce la guerre que veulent les financiers de ce monde ?


Rêver avant le combat ...























Novembre 2012 : contre l'Austérité: vague de contestation en Europe .

Peuple d'Europe , Peuple du monde entier , indignez-vous , avant qu'il ne soit trop tard , avant que cela se finisse dans un bain de sang pour vos enfants !

Contre les mesures d'austérité qui vous étranglent jour aprés jour ... contre ces financiers qui nous gouvernent et tuent nos démocraties les unes apres les autres ! 




12H28 GMT - Droits fondamentaux - "Ils s'attaquent, au nom de l'austérité, à des droits fondamentaux comme le droit à l'éducation et au travail. C'est pour cette raison qu'il est très important que dans tous les pays il y ait une grève générale commune aujourd'hui, pour dire non à ces politiques", s'énerve Francesco Locantore, enseignant de 38 ans à Rome.

12H21 GMT - Un syndicat italien - En Italie, la grève de quatre heures est organisée à l'appel de la principale confédération syndicale de gauche, la CGIL. Les deux autres grandes confédérations syndicales refusent de se joindre à cette journée d'action pour protester contre la décision de la CGIL de lancer cette initiative alors que des négociations étaient en cours pour mettre en oeuvre des projets communs intersyndicaux.

12H19 GMT - Magasins fermés - Des jeunes encagoulés baissent le rideau de fer d'un magasin de souvenirs de la Puerta del sol, le forçant à fermer. "Aujourd'hui on ne consomme pas, aujourd'hui on ne travaille pas", scandent-ils, d'après la journaliste de l'AFP Ingrid Bazinet.

12H11 GMT - La mauvaise voie ? - Luis de Guindos, le ministre espagnol de l'Economie estime que la grève générale n'est "pas le bon chemin" à suivre pour sortir de la crise. "Le gouvernement est également convaincu que le chemin qu'il a entrepris est le seul possible, c'est la seule alternative que nous avons pour sortir de la crise, pour laisser derrière nous la situation de chômage dont nous souffrons", ajoute-t-il.

12H00 GMT - Rideaux baissés - Des milliers de manifestants se trouvent désormais à la Puerta del sol où flotte une banderole "Ils nous laissent sans futur, il y a des coupables, il y a des solutions, Grève générale". Plusieurs groupes se croisent et des applaudissements retentissent à chaque fois qu'un magasin baisse le rideau.

11H56 GMT - Les syndicats commencent à se diriger vers le Parlement grec, à Athènes. Selon John Hadoulis, journaliste à l'AFP, les milliers de manifestants rassemblés derrière une banderole proclamant "Stop à la rigueur, croissance maintenant" avancent dans une ambiance détendue.

11H54 GMT - Au ralenti - Le Portugal tourne au ralenti, avec les trains et métros à l'arrêt et de nombreux avions cloués au sol, alors qu'à Lisbonne, des banderoles accrochées aux réverbères appellent à participer au mouvement.

11H51 GMT - "Pas peur" - "La lutte continue quoi qu'il arrive", crie un groupe de Yayoflautas, ces indignés retraités qui ont décidé de reprendre la lutte sociale. "Nous sommes là pour vous, nous sommes vieux et nous n'avons pas peur", lancent-ils aux jeunes qui bloquent l'avenue de Gran via.

11H48 GMT - "Tous Grecs" - A Athènes, le patron de l'Organisation internationale de la finance, qui représente les plus grosses banques du monde, s'exprime devant un parterre de banquiers et de responsables gouvernementaux. "Nous sommes tous grecs", déclare-t-il, avouant que son intervention est "ironique (...) le jour d'une grève paneuropéenne contre l'austérité", rapporte la journaliste Isabel Malsang.

"Tous Grecs"

11H43 GMT - CHÔMAGE RECORD AU PORTUGAL - Le chômage au Portugal atteint un nouveau taux record de 15,8% au troisième trimestre, un niveau qui dépasse les prévisions du gouvernement et de ses créanciers internationaux.

11H37 GMT - Pas d'autre choix - Eduardo Ovalle, 21 ans, étudiant en philosophie explique à Sylvie Groult, journaliste à l'AFP, qu'on ne leur "laisse pas d'autre choix" que la grève. "Les profs nous disent qu'aucun élève de la promotion ne va trouver de travail. On nous force à quitter l'Espagne".

11H31 GMT - Ne pas finir comme la Grèce - A Marseille, les manifestants (2.300 selon la police, 20.000 selon les organisateurs) battent le pavé pour ne "pas devenir comme la Grèce ou le Portugal". "Le peuple veut un CDI, des services publics modernes et qui fonctionnent, une retraite à 60 ans", scande la foule avant d'entonner l'Internationale, poing levé, devant la préfecture.

11H26 GMT - Gilets fluos - Un groupe de manifestants sillonnent les rues de Madrid à vélo vêtus de gilets de sécurité jaune fluo aux cris de "Sigue la lucha de la clasa obrera" (Rejoignez la lutte de la classe ouvrière).

11H22 GMT - "Il doit se passer quelque chose" - Pour Stavroula Pantezopoulou, retraitée grecque interrogée par la journaliste de l'AFP Catherine Boitard, "tout le Sud est en crise", "il doit se passer quelque chose".

11H19 GMT - Thalys supprimés - Le trafic des Thalys entre la Belgique et la France et les Pays-Bas est "momentanément interrompu" et tous les Thalys de et vers l'Allemagne sont supprimés.

11H14 GMT - L'éléphant en tête - A Marseille, une statue d'éléphant en papier mâché, emblème de l'usine Fralib de Géménos, est en tête du cortège au côté des syndicats CGT, CFDT, Unsa, FSU et Sud, rapporte la journaliste Camille Bouissou.

11H11 GMT - Joindre les deux bouts - "Je suis là pour demander une hausse des retraites, parce qu'on n'arrive plus à joindre les deux bouts", raconte une retraitée qui manifeste à Rome avec un millier de personnes. "Moi j'ai une retraite de 650 euros, et une fois tous les impôts payés, il me reste 400 euros".

11H07 GMT - Les Belges en France - A Lille, les manifestants belges sont plus nombreux que les Français dans le cortège qui réunit 2.000 personnes. "On attendait une centaine de Belges et ils sont un bon millier", confie un responsable syndical au journaliste de l'AFP Bertrand Bollenbach.

11H01 GMT - Heurts à Madrid - La police tente de disperser les centaines de manifestants sur la Gran Via, l'une des avenues centrales de la capitale, en les repoussant sur les trottoirs avant qu'ils ne se regroupent un peu plus loin. Au moins deux personnes ont été interpellées. Le ministère de l'Intérieur parle d' "incidents isolés" dans plusieurs villes, avec 34 blessés dont 18 policiers.

EN DIRECT - Entre grèves générales et manifestations, de l'Espagne à la Grèce en passant par la France, le Portugal, l'Allemagne ou l'Italie, les salariés européens se mobilisent contre l'austérité et protestent contre les mesures de rigueur imposées par les gouvernements.

Alors que la croissance dans la zone euro devrait rester au point mort en 2013 selon la Commission européenne et que le chômage étrangle le continent, la riposte populaire grandit et certains pays devraient tourner au ralenti avec de nombreuses annonces d'arrêts de travail dans les transports.



 



vendredi 28 septembre 2012





Ne soyez pas dupe :


Le monde de la finance avec l’aide du FMI , de la BCE , est en train de mettre à genoux les pays du monde entier et donc comme l’écrit le célebre économiste aujourd’hui Joseph Stiglitz : " les marchés sont en train de mettre à genoux les démocraties les unes après les autres ! "


Indignez-vous avant qu’il ne soit trop tard … avant de voir la résurgence des partis nationalistes d’extreme droite ou d’extreme gauche !


Est-ce vraiment ce monde que vous souhaitez pour vos enfants ?


Peuple des democraties du monde entier : soyez nombreux à descendre dans la rue pour déposer nos gouvernements à la solde du monde de la finance !







 
 

Voilà ce que vos dirigeants ne veulent pas que vous sachiez :



Le Portugal s’insurge contre l’austérité et le FMI …


Vastes manifestations contre l'austérité au Portugal :


LISBONNE - Plus de 100.000 personnes ont manifesté samedi à Lisbonne et des milliers d'autres dans plusieurs villes du Portugal pour protester contre la politique d'austérité conduite par le gouvernement en échange de l'aide financière de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI).

Organisés via internet, ces rassemblements ont réuni des Portugais de toutes catégories scandant "Dégage! Le FMI, c'est faim et misère" et exigeant la démission du gouvernement de centre-droit.

Ils se sont déroulés sans incident, hormis à Aveiro, dans le nord du pays, où un jeune manifestant d'une vingtaine d'années a été hospitalisé pour des brûlures après avoir tenté de s'immoler par le feu. Cités par la RTP, les pompiers ont affirmé que sa vie n'était pas en danger.

A Lisbonne, la foule a recouvert l'avenue de la République et les rues adjacentes. Elle est passée devant les locaux du FMI, protégés par un cordon policier. Certains ont tout de même jeté des tomates et des bouteilles en plastique contre le bâtiment.

La manifestation s'est terminée sur la place d'Espagne en signe de solidarité avec les dizaines de milliers d'Espagnols ayant aussi protesté samedi de l'autre côté de la frontière.

Un grand rassemblement a aussi eu lieu à Porto et de plus modestes dans d'autres villes.

"Les gens en ont assez de se faire voler par la politique de ce gouvernement, qui menace maintenant de nous étrangler. Si nous sommes suffisamment nombreux dans la rue aujourd'hui, nous prouverons qu'il y a un divorce complet entre ce gouvernement et la volonté du peuple", a dit Joao Pascual, employé de banque de 56 ans.

Enseignant au chômage, Andre Pestana, 35 ans, a insisté: "Il est temps de dire 'assez' au vol et aux mensonges. Le gouvernement n'a respecté aucune de ses promesses (...) J'espère que cette manifestation est la première étape vers un changement."

Le Portugal a obtenu au printemps 2011 une aide de 78 milliards d'euros de la part de l'UE et du FMI. En échange, le gouvernement a alourdi les impôts et réduit drastiquement les dépenses publiques. Cette politique a fait grimper le taux de chômage au-dessus de 15% et a plongé le pays dans sa plus grave récession depuis les années 1970.

TENSIONS DANS LA COALITION

Le gouvernement envisage désormais de porter de 11% à 18% le taux des cotisations sociales sur les salaires.

L'opposition socialiste a menacé de briser le consensus de la classe politique en faveur de l'austérité si le gouvernement maintenait ce projet sur le financement de la sécurité sociale.

Cette mesure suscite aussi des tensions au sein de la coalition au pouvoir entre le Parti social démocrate du Premier ministre Pedro Passos Coelho et son allié, le Parti Populaire (CDS-PP).

Chef de file du CDS-PP et ministre des Affaires étrangères, Paulo Portas a exprimé son hostilité à cette hausse des cotisations sociales.

Cité samedi par l'hebdomadaire Expresso, il a déclaré: "Je ne plongerai pas mon pays dans une crise politique irresponsable mais je ne trahirai pas non plus l'identité du CDS."

Le président Anibal Cavaco Silva a convoqué une réunion vendredi prochain du Conseil d'Etat, organe consultatif. Si le chef de l'Etat dispose essentiellement de fonctions honorifiques, il peut tout de même opposer son veto à certaines lois, notamment sur le budget, ou agir en médiateur entre le gouvernement et l'opposition.

De nombreuses banderoles brandies samedi par les manifestants invitaient le président à intervenir pour bloquer cette hausse des cotisations sociales.



 

Et maintenant l’Espagne !




Espagne: contre la rigueur, les manifestants déferlent sur Madrid :



Madrid- Sous le slogan "Ils veulent ruiner le pays, il faut l'empêcher", une foule multicolore venue de toute l'Espagne a envahi Madrid samedi pour protester contre la politique de rigueur, au moment où le pays, miné par le chômage, tente d'éviter un sauvetage financier global.

Les autorités ont estimé la participation à 65.000 personnes, mais les organisateurs n'ont pas donné de chiffre.

Noyés dans les drapeaux rouges et blancs des syndicats, ou sous les petites pancartes portant ce seul mot "NO", les manifestants ont déferlé par dizaines de milliers sur les avenues du centre de la capitale, pour se rassembler autour de la grande place Colon.

"Ils baissent les salaires, ils augmentent les impôts, nous revenons 20 ou 30 ans en arrière", lance Roberto Saldana, un pompier de 44 ans venu de Huelva, en Andalousie, uniforme bleu et casque rouge sur le crâne.

Avec un groupe de collègues, il a voyagé toute la nuit en bus. "Nous sommes cent pompiers à Huelva, et ceux qui partent en retraite ne sont pas remplacés", raconte-t-il.

Un peu plus haut, un joueur de flûte accompagne un groupe d'employés de la santé, autour d'une pancarte disant: "Les coupes dans la santé TUENT". Puis viennent ceux de l'audiovisuel, qui réclament "la défense d'une télévision publique de qualité". "Sauvez les gens, pas les banques", proclame, en catalan, le tee-shirt noir d'un manifestant.

Tous dénoncent la politique de rigueur menée par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy: enseignants, parents et élèves en vert pour défendre l'éducation, cortège blanc de la santé, marche noire pour les fonctionnaires, défilé orange pour les personnes dépendantes et âgées, violet pour les femmes inquiètes pour leur droits, dont l'avortement.

Plusieurs dizaines de milliers d'entre eux sont descendus des bus arrivés de toutes les régions du pays, de Catalogne, d'Andalousie, ou du nord de l'Espagne, portant les drapeaux régionaux et les couleurs des deux grands syndicats, UGT et CCOO.

A la mi-journée, la foule s'est massée autour de la place Colon, pour écouter les leaders syndicaux. A deux pas de là, le siège du Parti populaire, au pouvoir, s'était transformé en camp retranché, protégé par des dizaines de fourgons de police.

"Nous voulons dire haut et fort au gouvernement que nous ne sommes pas d'accord, que sa politique fait trop de dégâts, que nous ne nous résignons pas", a déclaré le secrétaire général de CCOO, Ignacio Toxo. Le leader de l'UGT, Candido Mendez, a affirmé que cette journée marquait le début d'un "long" combat contre l'austérité.

"Une manifestation comme celle-ci, avec des gens de tout le pays, cela a plus d'impact que des manifestations en province", a assuré Rafael Navas, 52 ans, venu de Cordoue, dans le sud de l'Espagne.

Il espère que l'Andalousie, avec un tiers de sa population au chômage, fera entendre sa voix "après avoir perdu depuis trois ans 195.000 emplois dans le commerce et plus de 200.000 dans le tourisme".

Le 19 juillet déjà, des centaines de milliers de personnes avaient défilé à Madrid pour crier leur colère contre les coupes budgétaires qui étranglent la population, durement éprouvée par un chômage frappant un quart des actifs.

Mais depuis, le chef du gouvernement a annoncé que les efforts se poursuivraient, avec 102 milliards d'euros d'économies d'ici à la fin 2014, provoquant un mécontentement social grandissant.

"Mariano, Mariano, tu ne termines pas l'été", prédit une petite pancarte, dans le hurlement des sifflets et les roulements de tambours.

"L'avenir, je le vois très noir", résume Rian de los Rios, une fonctionnaire madrilène de 55 ans.

"Mon salaire? De moins en moins, et de plus en plus d'heures", explique-t-elle dans un sourire amer, en racontant que ses deux filles de 26 et 28 ans, faute de trouver du travail malgré leurs diplômes d'études supérieures, ont rejoint le flot de jeunes Espagnols partis pour l'étranger.

Déjà, le gouvernement a sacrifié la prime de Noël des fonctionnaires, augmenté les impôts et la TVA, réduit les allocations chômage. L'objectif est de ramener le déficit public, qui a atteint 8,9% du PIB en 2011, à 6,3% cette année, 4,5% en 2013 et 2,8% en 2014.

Mais ces efforts pourraient ne pas suffire et l'Espagne risque de devoir demander à ses partenaires européens un sauvetage financier global, qui serait assorti d'une rigueur encore accrue.
 
 
Alors ,
à votre avis , qu'est ce que le FMI , les agences de notation et les financiers sont ils en train de faire avec l'Europe ?
 
 

L’association CCFD Terre Solidaire a mis en lumière, lors d’une conférence le 1er juillet à l’Assemblée nationale, la façon dont la Zambie serait aujourd’hui dépossédée du fruit de l’extraction de ses ressources minieres , après que le FMI eut obligé le pays à en privatiser l’exploitation. Un dossier dans lequel on retrouverait le groupe Glencore, connu en France pour avoir racheté puis liquidé la société Metaleurop dans des conditions non respectueuses de la réglementation sociale et environnementale. A l’époque, le gouvernement français avait dénoncé ces " patrons voyous " .

Intéressante convergence. Or, cette société a pignon sur rue en Suisse, dans le canton de Zoug où l’impôt sur le capital des holdings est quasiment nul, réduit à 0,02% du capital, explique l’ONG. Qu’ils passent par l’Afrique ou l’Europe, les circuits se superposent.

Je vous repose la question , et , peu importe si je vous inquiète mais l'heure est grave car il est temps d'ouvrir les yeux :
A votre avis , qu'est ce que le FMI , les agences de notation et les financiers sont ils en train de faire avec l'Europe ?





jeudi 24 mai 2012

Sarkosy , rembourse nous !

Sarkosy : Facture salée pour les sondages de l’Elysée !


Alors que le nombre de famille française dans la detresse financiere a considérablement augmenté !

Alors que de nombreux étudiants ont renoncé à se soigner faute de moyens !

Alors que les restos du cœur et autres organismes de charité n’arrivent plus à nourrir tous les sans-abris et les pauvres gens !

Alors que de nombreux retraités vivent avec moins de 700 euros par mois et sont dans la detresse à chaque instant même à la fin de leur vie !

Pendant ce temps , cet ordure de Président Sarkosy dilapidait l’argent du peuple pour se regarder le nombril :

En effet entre 2007 et 2012, la présidence Sarkosy a commandé pour 9,4 millions d'euros d’enquêtes d’opinion ! ! !
Ainsi 300 sondages ont été commandés durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le tout, pour un coût total de 9,4 millions d’euros. C’est ce qu’a dévoilé jeudi Raymond Avrillier, le militant écologiste grenoblois qui en a obtenu les factures après un recours en justice.

 

66 sondages depuis 2010


Au mois d’avril dernier, l’écologiste avait divulgué que 264 sondages ont été commandés entre 2007 et 2009, le tout pour 6,35 millions d’euros. Depuis, entre début 2010 et le 30 avril dernier, soixante six études ont été livrées à l’Elysée, dont certains hebdomadairement. Ils ont été facturés 3,04 millions d'euros à l'Elysée.

Un constat inquiétant pour Raymond Avrillier. Selon lui, les sondages commandés entre 2010 et 2012 relèvent "pour partie du financement par une personne morale (l'Elysée, ndlr) de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy", ce qui représente un délit puni par le code électoral. "Je ne remets pas en cause le fait que l'Elysée commande des sondages mais c'est leur démesure et la thématique des sondages réalisés qui pose problème", a-t-il indiqué.

 

La Commission des comptes de campagne saisie


Pour justifier ses propos, il s’est notamment appuyé sur une étude d’opinion de février 2011 interrogeant les Français sur l'intervention au journal télévisé de France 2 de Dominique Strauss-Kahn, alors probable candidat à l'élection présidentielle. Parmi les autres sondages commandés par l'Elysée, l’un porte sur une intervention télévisée de Marine Le Pen, un autre sur l'électorat écologiste ou un troisième encore sur "les sympathisants socialistes et la question de l'islam".

Raymond Avrillier a obtenu la liste des sondages commandés entre 2010 et 2012 à la suite d'une saisine de la Commission d'accès aux documents administratifs. Il avait déjà obtenu une partie des factures de sondages réalisés entre 2007 et 2009 grâce à un jugement du tribunal administratif de Paris du 17 février dernier.

L’écologiste a indiqué avoir saisi la Commission nationale des comptes de campagne pour qu'elle intègre une partie des sondages commandés par l'Elysée dans les comptes de campagne du candidat Sarkozy. En d’autres termes , Sarkosy doit nous rembourser une partie des sondages commandés par l’Elysée ! ! !







 

mercredi 16 mai 2012

Une citation extraite de la Constitution votée en 1793 :
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs".

Ça ouvre pas mal de perspectives…n’est-ce pas ?







Plus d'un Européen sur trois souffre de troubles mentaux


La recherche et la prise en charge restent insuffisantes pour ces maladies très fréquentes mais
dissimulées et mal perçues.

Les maladies mentales et les affections neurologiques sont l'un des plus grands défis sanitaires que l'Europe doit relever. Ces troubles qui concerneraient chaque année en Europe plus de 38% de la population restent encore trop souvent dissimulés, non traités
, notamment du fait de la stigmatisation qui les entoure. Alors qu'une prise en charge adaptée permettrait, dans un certain nombre de cas, de les guérir ou, tout au moins, d'améliorer la qualité de vie des personnes qui en souffrent. C'est ce que révèle une enquête européenne portant sur plus de 30 pays et présentée hier lors de la réunion à Paris du Collège européen de neuropsychopharmacologie. Ce travail mesure également l'impact très négatif de ces affections sur la qualité de la vie.

Cette étude menée au cours de l'année 2010 sur une population de 514 millions de personnes s'est intéressée aux troubles mentaux des enfants et des adolescents (2-17 ans), des adultes (18-65 ans) et des personnes âgées (plus de 65 ans). Elle s'est également penchée sur les troubles neurologiques qui concernent plus particulièrement les personnes âgées.

Une discrète augmentation de la dépression


Dans leurs investigations, les chercheurs, dirigés par le professeur Hans-Ulrich Wittchen (Allemagne), ont distingué les différents désordres pouvant frapper le cerveau: les troubles psychiatriques d'un côté,
comme la dépression, les troubles bipolaires ou la schizophrénie et les maladies neurologiques, de l'autre, comme les attaques cérébrales, les maladies de Parkinson ou d'Alzheimer.

Ainsi, les troubles anxieux concerneraient 14% des Européens, l’ insomnie 7% et la dépression 6,9% avec finalement peu de variations d'un pays à l'autre. La dépendance à l'alcool et à d'autres drogues frappe plus de 4% de cette population. Pour ce qui est des troubles neurologiques,la démence (qu'il s'agisse de maladie d'Alzheimer ou de troubles d'origine vasculaire) affecterait 1% des plus de 65 ans et 30% des plus de 85 ans. Par ailleurs, excepté pour l'addiction aux drogues ou à l'alcool et pour le retard mental qui sont plus fréquents dans certains pays de l'Est, il n'y a pas de différence significative entre les pays.

Une enquête similaire réalisée en 2005 montre que la fréquence des maladies psychiatriques est stable, avec peut-être une discrète augmentation de la dépression. En revanche, le nombre de personnes souffrant de pathologies neurologiques augmente du fait de l'accroissement de l'espérance de vie associée à un risque accru de démence. Par ailleurs, depuis 2005 (année où une enquête similaire a été menée), aucune amélioration dans la proportion des personnes souffrant de troubles mentaux n'a été notée: seul un tiers des patients reçoivent un traitement adapté. "Trop peu de patients bénéficient sans délai d'une thérapeutique adaptée selon les règles de l'art", soulignent les auteurs de l'étude publiée dans la revue européenne de neuropsychopharmacologie. Au total, du fait d'une insuffisance de prise en charge, les pathologies mentales et neurologiques représentent plus d'un quart des années de vie avec incapacité, par rapport à l'ensemble des maladies. "Il y a un déficit énorme de soutien à la recherche et à la prise en charge des affections qui touchent le cerveau, explique le Pr Michel Hamon, président scientifique du congrès (université Pierre et Marie Curie, Paris). Ces statistiques intéressantes ne reflètent pas de surcroît la douleur intense liée à ces pathologies. Pour ce qui est de la France, elle se situe en termes de fréquence dans la moyenne européenne."

Même écho de la part du Pr Jean-Pierre Lépine (Hôpital Lariboisière, Paris) qui a contribué à cette enquête pour la France: "Maintenant, il faut prendre son bâton de pèlerin pour convaincre les décideurs qu'il faut s'intéresser aux maladies mentales. Le simple fait d'en parler, de donner ces chiffres contribue à lever un peu la stigmatisation."

Vous me pardonnerez d'etre vulgaire pour une fois :
A votre avis , quelle est la responsabilité des entreprises,des conditions de travail de plus en plus irrespectueux de la dignité et de l’intégrité du salarié dans ce probleme de société préoccupant ? je ne vous fais pas de dessin , vous repondrez vous-même ; Mais quand réagirez-vous ? Mais quand vous indignerez-vous contre vos patrons ?
Avez-vous remarqué comment la représentante Laurence Parisot du syndicat patronal MEDEF a fait "la pute" avec l'arrivée de Hollande au pouvoir ? soudainement elle parle d'intérêt commun entre le patronat et les travailleurs alors que pendant 5 ans avec Sarkosy elle a "laizé" chaque travailleur sans vaseline en plus ...







1 Européen sur 4 pourrait sombrer dans la pauvreté ! ! !


Cette inquiétante prévisions émane de la très sérieuse agence de statistique Eurostat qui précise que ce risque est plus fort dans les ex-pays de l'Est mais que les Français et les Allemands sont moins à l'abri que les Néerlandais ou les Autrichiens.




Eurostat estime que plus de 19% des Français sont menacés par la pauvreté !

Près du quart de la population de l'Union européenne est menacé de pauvreté ou d'exclusion sociale !

Selon l'agence de statistiques européenne, 115 millions de personnes, soit 23,4% de la population des 27 pays de l'UE, étaient confrontées à ce risque en 2010 !

Les plus fortes proportions de personnes menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale se situent en Bulgarie (42%), en Roumanie (41%) et en Lettonie (38%) tandis que les plus faibles se retrouvent en République tchèque (14%), en Suède et aux Pays-Bas (15%) ainsi qu'en Autriche, en Finlande et au Luxembourg (17% chacun).


Mais le saviez-vous ?

Situation délicate pour le France et l'Allemagne :

Paradoxalement ,les deux premières puissances économique de l'Union Européenne n'offrent pas à leur concitoyens une sécurité maximale en la matière. Selon Eurostat, 19,7% des Allemands et 19,3% des Français pourraient sombrer dans la pauvreté. Il s'agit de personnes confrontées à au moins l'une des trois formes d'exclusion suivantes: le risque de pauvreté après la prise en compte des transferts sociaux; la privation matérielle grave (fait de ne pas être en mesure de régler ses factures, de se chauffer correctement, de consommer des protéines...); la très faible intensité de travail (fait de vivre dans un ménage dans lequel les adultes ont utilisé moins de 20% de leur potentiel total de travail au cours de l'année précédente).

Dans l'UE, 27% des enfants de moins de 18 ans étaient confrontés en 2010 au risque de pauvreté ou d'exclusion sociale, contre 23% de la population en âge de travailler (18-64 ans) et 20% de la population âgée (65 ans et plus). Ce nombre atteint 48,7% en Roumanie et 44% en Bulgarie tandis qu'il n'est que de 14% en Finlande ou en Suède. Il s'établit à 23% en France et 21,7% en Allemagne !


Putain de Sarkosy-Merkel , vous nous avez bien foutu dans la merde pendant 5 ans !

Petite satyre ...
Voila c'est fait ! On a un nouveau président. Les sondages, l'oracle de Delphes et le fond de ma tasse à café ne nous avaient donc pas menti : la gauche est au pouvoir. Depuis le 6 mai, tous les feux sont verts sur la route, mon frigo se remplit tout seul la nuit, et je transpire du Chanel numéro 5 après le footing.

Tout comme moi, beaucoup de gens dans mon entourage trouvent que la France a changé depuis le 6 mai. Mère pense que les gens sont plus polis dans le bus, la viande a un goût de miel m'a confié le boucher et mon ami M'bokoko a reçu deux appels pour le boulot. Son diplôme d'ingénieur et ses 600 CV envoyés par la poste vont être enfin rentabilisés pense-t-il.

Le week-end dans le pays merveilleux des Schtroumpfs est terminé. Que la banlieue redescende sur terre. La naïveté peut-être charmante sur le front de la jeunesse, mais croire au Papa Noël passé 30 ans ça fait un tantinet benêt. Roulez-moi dans la semoule une fois, honte à vous. Roulez-y-moi deux fois, honte à moi ! 30 ans qu'on nous promet des lendemains qui chantent pour les quartiers populaires. Croire qu'un nouveau président changera nos vies, c'est être pris pour l'idiot du pays.

Peut-être que l'ambiance sera plus fraîche dans les ministères quand on cessera de commenter le taux de natalité des Auvergnats, de se demander quelle civilisation a la plus grosse ou de crier au crime de lèse-majesté chaque fois qu'Aladin effectue un créneau dans la rue avec son tapis de prière. En tapant moins sur le musulman, les gens verront peut-être enfin quels sont les vrais problèmes du pays. La France n'a plus de sous, l'Europe non plus. On va bouffer de la vache maigre, elle est là la vérité. Ça va être ceinture pour tout le monde.

Et si en banlieue on était déjà au régime depuis Mathusalem, il va falloir quand même resserrer d'un cran. Faire ramadan, carême, ou Gandhi c'est au choix. Ça ne me pose aucuns soucis. Quand il faut, il faut. Si tout le monde y met du sien, on peut tous être beau l'été prochain et chacun pourra espérer sa place au soleil. " Faisons des économies ! ", un slogan qui m'aurait peut être plus tenté que la " Gaule costaud ", tout droit sorti d'une pub pour le roquefort.

Inutile de pleurer sur le lait renversé. Après tout, le changement c'est maintenant. Nous en banlieue, on veut bien se serrer le ceinturon mais pas question de manger du pain tout sec et tout tordu alors que de l'autre côté du périph' on mange de la brioche sortie toute chaude du four pour le quatre heures.

Tous les enfants de la République ont droit aux mêmes sandales pour affronter les chemins de la réussite. Hors, grâce à la Cour des comptes, tout le monde sait désormais qu'en matière d éducation, L'Etat donne plus à ceux qui ont déjà beaucoup et moins à ceux qui n'ont rien ou si peu. Grâce à un rapport de 93 pages, on sait que l'Education nationale dépense plus pour un élève des beaux quartiers parisiens et moins pour celui qui a grandi dans la cité des 4.000 à Aulnay-Sous-Bois, le plus démuni des deux. Et celui qui habite à Bourg-sur-Diamond-en- Blois-les-Roses-sur-Yvette, l'élève de Province, qui doit vite avoir le permis ou mourir d'ennui, reçoit encore moins de subsides qu'un fils du 9-3. Une différence qui peut atteindre les 51%, d'après la Cour des comptes.

En somme, pour l'agriculteur ou l'éboueur, la part de ses impôts versée à l'éducation des autres enfants sera plus importante que celle versée pour les siens. La collectivité dépense plus pour ceux qui ont tous les avantages et moins pour ceux qui cumulent tous les risques et les dangers de l'échec scolaire. Si vous vous demandez, tout comme ma sœur, pourquoi vous avez dû passer votre Bac L avec un prof de philo absent et jamais remplacé ; vous savez désormais pourquoi.

Comment une injustice pareille a pu durer toutes ses années, alors que ministres, de droite comme de gauche, se sont succédé à la tête de l'Education nationale? Liberté, Egalité, Fraternité. Les frotons de toutes les écoles de France font d'elles des parjures.

Le futur gouvernement, dont la formation est prévue cette semaine, doit d'urgence réparer cette iniquité. C'est une obligation. Depuis 1789, aucun homme ne vaut plus qu'un autre, quelque soit sa couleur sa religion et l'endroit où il habite.

L'Etat doit peut-être faire des économies budgétaires. Mais même à bout de souffle un corps sain irrigue toujours son cerveau. C'est vital. Pour les pauvres, plus que pour les autres: " Tous les moins que rien n'ont pour s'en sortir que l'école et le droit à chacun de s'instruire. " disait Jean-Jacques Goldamn. Donnez-nous moins, envoyez-nous des conseillers d'orientation sponsorisés par le BEP chaudronnerie et vous récolterez ce que vous avez semez : du potentiel gâché. Une richesse prodigieuse perdue pour tout le pays.

Seuls les héros, les bêtes de boulot, ceux qui ont pu bénéficier de toute la puissance céleste que peut transmettre l'amour acharnée d'une mère malienne, juive, ou Kabyle à sa fille, peuvent défaire le boulet que l'Etat leur a pratiquement mis au pied. Entrée dans une faculté parisienne avec un 2 coefficient 8 au BAC philo, ma sœur en est sortie avec un diplôme d'avocat du barreau de Paris.

L'égalité pour tous dans nos écoles , la même ligne de départ pour tous les enfants du pays: priorité nationale pour ses 5 ans. Afin que plus jamais la VIIème chambre du palais de justice de Paris ne voit un plaidoyer se finir par ce si piteux trait d'esprit : " Comme disait Descartes, joker madame le juge ".



dimanche 13 mai 2012

Pour la premiere fois,nous publierons sur ce site quelques articles d’un site nommé Copwatch qui se bat contre les " flics ripoux ",les injustices,…Ce site est en danger ;soyez nombreux à le lire et à relayer ses messages pour le soutenir ! Comme disait le chanteur Florent Pagny dans une de ses chansons : " Vous n’aurez pas ma liberté de penser " …




Extrait de Copwatch :


Samedi 11 février 2012: Rassemblement- sitting pour la Vérité et Justice


Le Comité "Justice & Vérité pour Wissam" appelle à un rassemblement-sitting samedi 11 février à 14h devant le commissariat central (Pélissier). Objectifs :

> faire en sorte qu'un mois après, on n'oublie pas déjà ce qui est arrivé dans notre ville à Wissam.

> exiger toute la vérité et la justice pour Wissam.

> exiger que la justice soit aussi rapide que possible et que tous les policiers impliqués dans les violences subies par Wissam soient condamnés.

> que les responsables du "pliage" soient sanctionnés plutôt que mis en congés (ou laissés en service)

> que les "bons flics" lâchent les mauvais.

> que des dispositions soient prises (caméras dans l'ensemble du commissariat, dans les voitures de patrouilles...) pour ne pas qu'un tel lynchage puisse se reproduire impunément et en l'absence de preuves.

> dénoncer les violences policières et la justice à deux vitesses qui frappe différemment les policiers et les citoyens.

Nous comptons sur votre présence la plus massive possible. Faites passer le message

 

Extrait de Copwatch :

Direction Centrale du Renseignement Intérieur contre Anonymous


La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) part en guerre contre les Anonymous. Jeudi, deux membres supposés étaient mis en examen dans le cadre d'une enquête sur "Greenrights" ; une numérique visant notamment les serveurs d'EDF. Nous nous sommes entretenus en exclusivité avec Pierrick Goujon, l'un de ces soi-disant Anonymous que la DCRI a arrêté.

Ce vendredi, OWNI a longuement rencontré Pierrick Goujon, 29 ans, connu sur les réseaux sous le pseudo de Triskel. Il est soupçonné par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d’être un membre des Anonymous – même si ce mouvement militant se caractérise par l’absence totale de hiérarchie, de structures et de cartes de membres. Hier, après 45 heures de garde à vue, plus 15 heures d’attente dans une cellule du Palais de Justice de Paris, Pierrick Goujon a été présenté au juge David Benichou du Tribunal de grande instance de Paris, qui l’a mis en examen. Selon son ordonnance de placement sous contrôle judiciaire, que nous avons consultée (voir le fac-similé ci-dessous), le magistrat lui reproche d’avoir :

" courant août 2011 sous la banière des Anonymous participé à la campagne Greenrights, entente formée en vue de conduire des entraves par déni de service contre des producteurs/distributeurs d’électricité."

http://owni.fr/files/2012/01/DcriAnonymous2.pnghttp://owni.fr/files/2012/01/DcriAnonymous2.png

La campagne Greenrights, menée en France, en Allemagne, en Italie et aux États-Unis, consistait à manifester sur les réseaux contre la dépendance de nos sociétés industrielles à l’égard du nucléaire, quelques mois après la catastrophe de Fukushima. Avec Pierrick Goujon, un autre homme également arrêté et interrogé par la DCRI, a été mis en examen pour les mêmes faits.

Mardi 24 janvier, 7h du matin. Pierrick Goujon est réveillé par sa sonnerie de téléphone. Peu habitué à se réveiller si tôt, il raccroche et met son téléphone en mode silencieux. 10 minutes plus tard, le téléphone de son amie sonne. Une voix très autoritaire, limite agressive:

"- Bonjour, police nationale. Nous nous trouvons devant votre domicile, où êtes-vous?

- Euh, chez ma copine, à Pontivy.
- Nous voulons vous parler, venez ici, si vous n’êtes pas là dans 30mn on arrive à Pontivy."

Pierrick téléphone alors à la gendarmerie, afin de vérifier s’il ne s’agissait pas d’un canular. Le gendarme de permanence lui répond qu’il n’est au courant de rien : "N’y allez pas, il n’auront qu’à venir. Et vous pourrez dire que je vous ai dit ça".

Ceinture et bretelles, il n’en téléphone pas moins, malgré l’heure matinale, à son voisin. Cinq minutes plus tard, ce dernier lui confirme que 3 voitures et 10 policiers l’attendent effectivement en bas de chez lui, et qu’ils lui intiment l’ordre de se dépêcher d’arriver.

8h40. Pierrick arrive chez lui. Ceux qui l’attendent sont de la gendarmerie, venus accompagner trois policiers de la DCRI, ce service de renseignement qui se trouve au cœur de plusieurs scandales politiques, décrits dans
le livre "L’espion du président", récemment paru.

Après s’être fait signifié son placement en garde à vue, les policiers de la DCRI entrent chez lui et s’intéressent à ses ordinateurs et disques durs. Pendant ce temps, les gendarmes fouillent un peu partout, "y compris dans les culottes de ma meuf’, à la recherche d’un masque d’Anonymous".

LA PREUVE? UN FLYER

Conduit à la gendarmerie de Loudéac (la plus proche), il est ensuite amené à celle de Saint Brieuc (parce qu’elle reste ouverte la nuit), puis ramené à Loudéac le lendemain matin, avant d’être conduit à la DCRI, à Levallois-Perret, l’après-midi du lendemain.

Au total, Pierrick estime avoir été interrogé une dizaine de fois. Il a refusé d’être assisté par un avocat, s’estimant totalement innocent des faits qui lui sont reprochés. Il est en effet accusé d’"entrave au fonctionnement d’un système de traitement de données", pour avoir participé à une
attaque par déni de service (ou DDOS, ayant pour but de bloquer l’accès à un serveur en l’inondant de requêtes, un peu comme si des centaines de personnes tentaient d’entrer, en même temps, dans un magasin) contre le site edf.com initiée par les Anonymous.

Pour preuve, la DCRI lui a dit avoir relevé son adresse IP dans les fichiers de logs d’EDF, et que son ordinateur s’y était donc bien connecté sur le site web le jour de l’attaque en question : il reconnaît certes avoir visité le site ce jour-là, comme des dizaines ou milliers d’internautes, mais nie avoir participé à l’attaque par déni de service, étant opposé, par principe, à ce genre de pratique. Des centaines de milliers d’internautes sont ainsi allés, ces derniers jours, visiter elysee.fr ou hadopi.fr, alors qu’ils étaient aussi visés par les Anonymous, y laissant eux aussi leurs adresses IP. Mais jusqu’à plus ample informé, visiter un site, ce n’est pas le pirater.

Pierrick est également accusé d’"entente en vue de l’entrave au fonctionnement d’un système de traitement de données". La preuve ? Un flyer, posté par on ne sait qui sur le web, qui invitait les Anonymous à s’en prendre à edf.com, et qui mentionnait l’adresse de son site web,
irc.lc.

Pour sa défense, Pierrick a demandé à la DCRI pourquoi elle n’arrêtait pas aussi le responsable de Facebook, Twitter où encore de SFR, ou de n’importe quel fournisseur d’accès à l’Internet (FAI), qui permettent eux aussi aux Anonymous de communiquer et d’accéder à leurs salons de discussion :

" Si un terroriste utilise une autoroute, on n’attaque pas le prestataire de service de l’autoroute ! Au bout d’un moment ils en avaient marre, ils ne voulaient plus entendre mes comparaisons."

Son site web,
irc.lc, permet en effet de se connecter sur des salons de discussion relayée par Internet (ou IRC) depuis le web et sans avoir besoin d’installer de logiciel spécifique.

Mais irc.lc n’est en fait qu’un tout bête raccourcisseur d’URL, qui agrège tous les "webchats" de ce type, sans pour autant ni les héberger, ni en être le moins du monde responsable.

Au bout de 45 heures de garde à vue, il est déféré au palais de Justice de Paris, où il attendra en cellule, 15 heures, qu’un juge le reçoive.

Ce dernier lui conseille fortement de trouver un avocat commis d’office dans le couloir du palais de Justice, ce qu’il fait, et lui propose, soit de se taire, soit de répondre à des questions, soit de parler librement, ce qu’il décide de faire.

A l’issue de son audition, Pierrick est mis en examen pour les deux faits qu’il continue de nier, et placé sous astreintes. Il lui est interdit de quitter le territoire national, de se rendre sur "tous reseaux, espaces ou forums de discussion, dédiés aux Anonymous", et de "se livrer aux activités professionnelles ou sociales suivantes" :

" Fourniture de tous services permettant l’accès au réseau IRC "anonops" "

A 20h, il est relâché, en plein Paris, à 400 km de chez lui. Quelques heures plus tard, il ferme la
page qui permettait d’accéder aux salons d’anonops.li, la "plateforme de communication internationale" des Anonymous, à la demande de la justice française, et après 60h de garde à vue et d’interrogatoires à la DCRI.

Il est toujours possible d’accéder via le web, aux salons d’Anonymous, mais plus depuis chez lui. Un peu comme si on avait interdit à un libraire de vendre un livre ou un magazine, alors même qu’aucun juge ne l’a interdit, et qu’il est tout à fait possible de pouvoir le lire dans n’importe quel autre magasin à côté.

Ironie de l’histoire : au moment même où le site d’EDF était attaqué, irc.lc était coupé. Le gouvernement colombien avait demandé à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI, en charge des questions de cyberdéfense) de fermer irc.lc au motif qu’il avait aussi été utilisé par des Anonymous pour discuter d’une autre attaque.

Pierrick avait alors contacté l’ANSSI pour se défendre et lui expliquer qu’il n’était nullement responsable du fait que des gens passent par chez lui pour se connecter aux serveurs IRC utilisés par les Anonymous. L’ANSSI avait rapidement reconnu, s’excusant auprès de lui, et contactant l’hébergeur dans la foulée pour lui demander de réactiver l’accès à irc.lc.

L’histoire ne raconte pas, en revanche, comment ni pourquoi les fins limiers de la DCRI, service de renseignement connu pour ses techniques d’investigation parfois fort intrusives, sont allés chez lui, à la Folie, alors qu’il n’y était pas.

Extrait de Copwatch :

Les Anonymous surveillés depuis huit mois


Trois supposés Anonymous ont été arrêtés par les services de renseignement français cette semaine. OWNI a reconstitué les huit mois de surveillance coordonnés par le Parquet de Paris pour traquer ces militants engagés dans une opération de contestation visant le nucléaire. Une manifestation numérique écolo, nom de code "Green Rights" qui trouve ses racines en Italie et qui s'attaquait à EDF.

Les personnes soupçonnées d’avoir coordonné une attaque de déni de service (DDOS) contre le site Internet d’EDF, les 20, 23 avril et 2 juin 2011, s’apparentent à des hacktivistes – c’est-à-dire des militants qui utilisent ou détournent les technologies de l’information pour défendre leurs idées. Sur les trois personnes interpellées, deux hommes ont été déferrés devant un juge de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris. L’un deux, Pierrick Goujon, allias Triskel, a livré hier
son témoignage chez OWNI.

"L’investigation durait depuis plusieurs mois", assure-t-on au Parquet de Paris. Précision de taille, cependant : partie du Tribunal de Bobigny, l’enquête a été confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Contacté par OWNI, le Parquet de Paris a indiqué que le transfert de cette enquête s’expliquait par l’ampleur de l’attaque contre EDF :

"C’est pas deux clanpins, tout tranquillement chez eux, qui ont décidé de bloquer EDF !"

Car l’attaque conte EDF a dépassé nos frontières. D’où l’annonce, faite jeudi par le Parquet, de l’ouverture d’une procédure d’entraide judiciaire avec les Etats-Unis et l’Allemagne. Même si cette dernière collaborait depuis bien plus longtemps avec la justice française.

PERQUISITION EN ALLEMAGNE:

Le 19 mai 2011, le tribunal d’instance de Darmstadt, en Allemagne, ordonne la saisie des disques durs du Parti pirate allemand. Ceux-ci contiendraient des informations sur les attaques de déni de service menées contre EDF en avril 2011. Les autorités allemandes étaient alors
en contact avec un juge français (All). Problème, selon l’avocat du Parti pirate allemand, Emanuel Schach :

"Ayant connaissance de la haute volatilité des données sur Internet et du risque éventuel d’en perdre pour les enquêteurs français, la justice allemande a statué pour une saisie et une sauvegarde préliminaires des disques-durs, sans attendre la – prévisible mais pas encore présentée – requête d’assistance judiciaire des autorités françaises."

C’est donc par pure "prévention" que la police allemande a décidé de saisir les serveurs du parti hacktiviste, coupant ainsi l’accès à toutes ses pages web. A deux jours, seulement, des élections dans le land de Brême pour lesquelles le parti présentait un candidat.

En fait, si la police s’en est prise au Parti pirate, c’est pour le système d’applications de traitement de texte en ligne qu’il a créé : les "pads", dans le jargon. Un équivalent de Google Documents, sous licence libre, et très prisé des Anonymous. Des hacktivistes auraient en effet utilisé un de ces pads pour partager des informations servant au piratage du site d’EDF. Et plus précisément une "clé SSH", un code informatique qui aurait permis de s’introduire dans les serveurs de l’opérateur d’électricité français.

Sauf que, du côté des Anonymous, le pad en question est inconnu."C’est quoi cette putain de clé SSH?", peut-on lire sur les canaux IRC – le moyen de communication interne utilisé par les Anonymous – datant de mai 2011. "Sur les 100 personnes qui étaient sur le canal IRC à ce moment-là, pas une seule n’avait entendu parler d’une clé SSH en rapport avec EDF", confirme un ancien hacktiviste contacté par nos soins. "D’ailleurs, ce serait vraiment de l’amateurisme de publier une clé SSH sur un pad qui, par définition, est accessible à n’importe quel internaute !", poursuit-il.

OWNI a bien retrouvé la trace de deux pads qui mentionnent EDF. Ils ont été créés le 8 mai 2011, soit deux semaines après les deux premières attaques contre EDF. Et ils ne contiennent pas une seule information de nature à préparer une attaque informatique.

Le premier est intitulé "
edfsucks", littéralement, "edf ça craint". Des hacktivistes y ont listé des éléments incriminant l’opérateur d’électricité provenant tantôt d’articles engagés, tantôt de câbles diplomatiques révélés par Wikileaks. Un argumentaire politique, ni plus ni moins.

Le second pad accusateur consiste en un simple communiqué de presse où les Anonymous annoncent l’attaque à venir contre EDF. Sur le volet latéral du pad, quatre internautes francophones débattent de la formulation à adopter auprès des médias :

"

- Lestan: "EDF, vous êtes le bras qui empoisonne la planète" tout court nan ?

- FeNX: un peu après on dit que Sarko est a leur botte, ça c’est bon, c’est peut etre pas la peine de répéter
- hayop: EDF et le gouvernement français
- hayop: c’est fusionnel :D"

 

 

Extrait de Copwatch :Appel à manifester ce samedi 28 janvier 2012 pour la liberté d'Internet

Appel à manifester le Samedi 28 Janvier à Paris 14H00 place la Bastille (marche en direction du ministère de la culture) et dasn 35 autres villes en France

ACTA (Accord Commercial Anti Contrefaçon), un accord qui menace la liberté d'internet. Cet accord vise officiellement à protéger la propriété intellectuelle au niveau international. Jusque là tout va bien.. Mais le terme de "propriété intellectuelle" est volontairement flou. Il peut désigner des marques, idées ou informations. ACTA devrait donc s'attaquer à l'imitation de quelque chose soumis au droit d'auteur. Il suffira d'échanger une information copyrightée pour voir son accès internet supprimé et écoper de poursuites judiciaires.

Afin de vérifier que vous n'échangez aucun contenu soumis au droit d'auteur, ACTA va renforcer la surveillance. Les fournisseurs d'accès à internet devront vérifier toutes les données envoyées et reçues sur votre ordinateur. Il suffira de citer un article de presse dans un email ou d'envoyer un extrait de musique pour être pris la main dans le sac. Les informations seront alors envoyées à leur auteur et vous pourrez écoper à leur demande d'une amande ou d'une peine de prison.

L'accord ne profite qu'à une fraction d'industriels tels que les compagnies RIAA et MPAA (associations interprofessionnelles qui défendent les intérêts de l'industrie du disque et du cinéma). ACTA est la conséquence de leurs actions de lobbying auprès des gouvernements.

A nouveau la démocratie est bafouée et ce sont des accords liberticides pour internet qui pourraient nous être imposés par des personnes non élues. Cette censure pourrait de plus permettre de supprimer des informations génantes comme c'est déjà le cas dans certains pays où l'on bloque l'accès à certains contenus, mots clés ou sites internet.

La seule solution, c'est la mobilisation de toutes et tous dans les rassemblements prévus le samedi 28 janvier pour dire non à,

La censure d'internet;
La restriction de la liberté d'expression;
La surveillance totale de toutes nos activités en ligne;
La perte de libertés et droits civiques;
La perte de connexion internet pour ceux qui enfreindraient les nouvelles règles.

http://webactionnow.com/

VIDÉOS D'APPEL


http://youtu.be/DlSRmi8G6gY

http://youtu.be/pmJ-sikD9b0

ARTICLES :

http://rebellyon.info/Manifestation-le-28-janvier-14h.html