Novembre 2012 : contre l'Austérité: vague de contestation en Europe .
Peuple d'Europe , Peuple du monde entier , indignez-vous , avant qu'il ne soit trop tard , avant que cela se finisse dans un bain de sang pour vos enfants !
Contre les mesures d'austérité qui vous étranglent jour aprés jour ... contre ces financiers qui nous gouvernent et tuent nos démocraties les unes apres les autres !
12H28 GMT - Droits fondamentaux - "Ils s'attaquent, au nom de l'austérité, à des droits fondamentaux comme le droit à l'éducation et au travail. C'est pour cette raison qu'il est très important que dans tous les pays il y ait une grève générale commune aujourd'hui, pour dire non à ces politiques", s'énerve Francesco Locantore, enseignant de 38 ans à Rome.
12H21 GMT - Un syndicat italien - En Italie, la grève de quatre heures est organisée à l'appel de la principale confédération syndicale de gauche, la CGIL. Les deux autres grandes confédérations syndicales refusent de se joindre à cette journée d'action pour protester contre la décision de la CGIL de lancer cette initiative alors que des négociations étaient en cours pour mettre en oeuvre des projets communs intersyndicaux.
12H19 GMT - Magasins fermés - Des jeunes encagoulés baissent le rideau de fer d'un magasin de souvenirs de la Puerta del sol, le forçant à fermer. "Aujourd'hui on ne consomme pas, aujourd'hui on ne travaille pas", scandent-ils, d'après la journaliste de l'AFP Ingrid Bazinet.
12H11 GMT - La mauvaise voie ? - Luis de Guindos, le ministre espagnol de l'Economie estime que la grève générale n'est "pas le bon chemin" à suivre pour sortir de la crise. "Le gouvernement est également convaincu que le chemin qu'il a entrepris est le seul possible, c'est la seule alternative que nous avons pour sortir de la crise, pour laisser derrière nous la situation de chômage dont nous souffrons", ajoute-t-il.
12H00 GMT - Rideaux baissés - Des milliers de manifestants se trouvent désormais à la Puerta del sol où flotte une banderole "Ils nous laissent sans futur, il y a des coupables, il y a des solutions, Grève générale". Plusieurs groupes se croisent et des applaudissements retentissent à chaque fois qu'un magasin baisse le rideau.
11H56 GMT - Les syndicats commencent à se diriger vers le Parlement grec, à Athènes. Selon John Hadoulis, journaliste à l'AFP, les milliers de manifestants rassemblés derrière une banderole proclamant "Stop à la rigueur, croissance maintenant" avancent dans une ambiance détendue.
11H54 GMT - Au ralenti - Le Portugal tourne au ralenti, avec les trains et métros à l'arrêt et de nombreux avions cloués au sol, alors qu'à Lisbonne, des banderoles accrochées aux réverbères appellent à participer au mouvement.
11H51 GMT - "Pas peur" - "La lutte continue quoi qu'il arrive", crie un groupe de Yayoflautas, ces indignés retraités qui ont décidé de reprendre la lutte sociale. "Nous sommes là pour vous, nous sommes vieux et nous n'avons pas peur", lancent-ils aux jeunes qui bloquent l'avenue de Gran via.
11H48 GMT - "Tous Grecs" - A Athènes, le patron de l'Organisation internationale de la finance, qui représente les plus grosses banques du monde, s'exprime devant un parterre de banquiers et de responsables gouvernementaux. "Nous sommes tous grecs", déclare-t-il, avouant que son intervention est "ironique (...) le jour d'une grève paneuropéenne contre l'austérité", rapporte la journaliste Isabel Malsang.
"Tous Grecs"
11H43 GMT - CHÔMAGE RECORD AU PORTUGAL - Le chômage au Portugal atteint un nouveau taux record de 15,8% au troisième trimestre, un niveau qui dépasse les prévisions du gouvernement et de ses créanciers internationaux.
11H37 GMT - Pas d'autre choix - Eduardo Ovalle, 21 ans, étudiant en philosophie explique à Sylvie Groult, journaliste à l'AFP, qu'on ne leur "laisse pas d'autre choix" que la grève. "Les profs nous disent qu'aucun élève de la promotion ne va trouver de travail. On nous force à quitter l'Espagne".
11H31 GMT - Ne pas finir comme la Grèce - A Marseille, les manifestants (2.300 selon la police, 20.000 selon les organisateurs) battent le pavé pour ne "pas devenir comme la Grèce ou le Portugal". "Le peuple veut un CDI, des services publics modernes et qui fonctionnent, une retraite à 60 ans", scande la foule avant d'entonner l'Internationale, poing levé, devant la préfecture.
11H26 GMT - Gilets fluos - Un groupe de manifestants sillonnent les rues de Madrid à vélo vêtus de gilets de sécurité jaune fluo aux cris de "Sigue la lucha de la clasa obrera" (Rejoignez la lutte de la classe ouvrière).
11H22 GMT - "Il doit se passer quelque chose" - Pour Stavroula Pantezopoulou, retraitée grecque interrogée par la journaliste de l'AFP Catherine Boitard, "tout le Sud est en crise", "il doit se passer quelque chose".
11H19 GMT - Thalys supprimés - Le trafic des Thalys entre la Belgique et la France et les Pays-Bas est "momentanément interrompu" et tous les Thalys de et vers l'Allemagne sont supprimés.
11H14 GMT - L'éléphant en tête - A Marseille, une statue d'éléphant en papier mâché, emblème de l'usine Fralib de Géménos, est en tête du cortège au côté des syndicats CGT, CFDT, Unsa, FSU et Sud, rapporte la journaliste Camille Bouissou.
11H11 GMT - Joindre les deux bouts - "Je suis là pour demander une hausse des retraites, parce qu'on n'arrive plus à joindre les deux bouts", raconte une retraitée qui manifeste à Rome avec un millier de personnes. "Moi j'ai une retraite de 650 euros, et une fois tous les impôts payés, il me reste 400 euros".
11H07 GMT - Les Belges en France - A Lille, les manifestants belges sont plus nombreux que les Français dans le cortège qui réunit 2.000 personnes. "On attendait une centaine de Belges et ils sont un bon millier", confie un responsable syndical au journaliste de l'AFP Bertrand Bollenbach.
11H01 GMT - Heurts à Madrid - La police tente de disperser les centaines de manifestants sur la Gran Via, l'une des avenues centrales de la capitale, en les repoussant sur les trottoirs avant qu'ils ne se regroupent un peu plus loin. Au moins deux personnes ont été interpellées. Le ministère de l'Intérieur parle d' "incidents isolés" dans plusieurs villes, avec 34 blessés dont 18 policiers.
EN DIRECT - Entre grèves générales et manifestations, de l'Espagne à la Grèce en passant par la France, le Portugal, l'Allemagne ou l'Italie, les salariés européens se mobilisent contre l'austérité et protestent contre les mesures de rigueur imposées par les gouvernements.
Alors que la croissance dans la zone euro devrait rester au point mort en 2013 selon la Commission européenne et que le chômage étrangle le continent, la riposte populaire grandit et certains pays devraient tourner au ralenti avec de nombreuses annonces d'arrêts de travail dans les transports.
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