Pour la premiere fois,nous publierons sur ce site quelques articles d’un site nommé Copwatch qui se bat contre les " flics ripoux ",les injustices,…Ce site est en danger ;soyez nombreux à le lire et à relayer ses messages pour le soutenir ! Comme disait le chanteur Florent Pagny dans une de ses chansons : " Vous n’aurez pas ma liberté de penser " …
Extrait de Copwatch :
Samedi 11 février 2012: Rassemblement- sitting pour la Vérité et Justice
Le Comité "Justice & Vérité pour Wissam" appelle à un rassemblement-sitting samedi 11 février à 14h devant le commissariat central (Pélissier). Objectifs :
> faire en sorte qu'un mois après, on n'oublie pas déjà ce qui est arrivé dans notre ville à Wissam.
> exiger toute la vérité et la justice pour Wissam.
> exiger que la justice soit aussi rapide que possible et que tous les policiers impliqués dans les violences subies par Wissam soient condamnés.
> que les responsables du "pliage" soient sanctionnés plutôt que mis en congés (ou laissés en service)
> que les "bons flics" lâchent les mauvais.
> que des dispositions soient prises (caméras dans l'ensemble du commissariat, dans les voitures de patrouilles...) pour ne pas qu'un tel lynchage puisse se reproduire impunément et en l'absence de preuves.
> dénoncer les violences policières et la justice à deux vitesses qui frappe différemment les policiers et les citoyens.
Nous comptons sur votre présence la plus massive possible. Faites passer le message
Extrait de Copwatch :
Direction Centrale du Renseignement Intérieur contre Anonymous
La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) part en guerre contre les Anonymous. Jeudi, deux membres supposés étaient mis en examen dans le cadre d'une enquête sur "Greenrights" ; une numérique visant notamment les serveurs d'EDF. Nous nous sommes entretenus en exclusivité avec Pierrick Goujon, l'un de ces soi-disant Anonymous que la DCRI a arrêté.
Ce vendredi, OWNI a longuement rencontré Pierrick Goujon, 29 ans, connu sur les réseaux sous le pseudo de Triskel. Il est soupçonné par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d’être un membre des Anonymous – même si ce mouvement militant se caractérise par l’absence totale de hiérarchie, de structures et de cartes de membres. Hier, après 45 heures de garde à vue, plus 15 heures d’attente dans une cellule du Palais de Justice de Paris, Pierrick Goujon a été présenté au juge David Benichou du Tribunal de grande instance de Paris, qui l’a mis en examen. Selon son ordonnance de placement sous contrôle judiciaire, que nous avons consultée (voir le fac-similé ci-dessous), le magistrat lui reproche d’avoir :
" courant août 2011 sous la banière des Anonymous participé à la campagne Greenrights, entente formée en vue de conduire des entraves par déni de service contre des producteurs/distributeurs d’électricité."
http://owni.fr/files/2012/01/DcriAnonymous2.pnghttp://owni.fr/files/2012/01/DcriAnonymous2.png
La campagne Greenrights, menée en France, en Allemagne, en Italie et aux États-Unis, consistait à manifester sur les réseaux contre la dépendance de nos sociétés industrielles à l’égard du nucléaire, quelques mois après la catastrophe de Fukushima. Avec Pierrick Goujon, un autre homme également arrêté et interrogé par la DCRI, a été mis en examen pour les mêmes faits.
Mardi 24 janvier, 7h du matin. Pierrick Goujon est réveillé par sa sonnerie de téléphone. Peu habitué à se réveiller si tôt, il raccroche et met son téléphone en mode silencieux. 10 minutes plus tard, le téléphone de son amie sonne. Une voix très autoritaire, limite agressive:
"- Bonjour, police nationale. Nous nous trouvons devant votre domicile, où êtes-vous?
- Euh, chez ma copine, à Pontivy.
- Nous voulons vous parler, venez ici, si vous n’êtes pas là dans 30mn on arrive à Pontivy."
Pierrick téléphone alors à la gendarmerie, afin de vérifier s’il ne s’agissait pas d’un canular. Le gendarme de permanence lui répond qu’il n’est au courant de rien : "N’y allez pas, il n’auront qu’à venir. Et vous pourrez dire que je vous ai dit ça".
Ceinture et bretelles, il n’en téléphone pas moins, malgré l’heure matinale, à son voisin. Cinq minutes plus tard, ce dernier lui confirme que 3 voitures et 10 policiers l’attendent effectivement en bas de chez lui, et qu’ils lui intiment l’ordre de se dépêcher d’arriver.
8h40. Pierrick arrive chez lui. Ceux qui l’attendent sont de la gendarmerie, venus accompagner trois policiers de la DCRI, ce service de renseignement qui se trouve au cœur de plusieurs scandales politiques, décrits dans le livre "L’espion du président", récemment paru.
Après s’être fait signifié son placement en garde à vue, les policiers de la DCRI entrent chez lui et s’intéressent à ses ordinateurs et disques durs. Pendant ce temps, les gendarmes fouillent un peu partout, "y compris dans les culottes de ma meuf’, à la recherche d’un masque d’Anonymous".
LA PREUVE? UN FLYER
Conduit à la gendarmerie de Loudéac (la plus proche), il est ensuite amené à celle de Saint Brieuc (parce qu’elle reste ouverte la nuit), puis ramené à Loudéac le lendemain matin, avant d’être conduit à la DCRI, à Levallois-Perret, l’après-midi du lendemain.
Au total, Pierrick estime avoir été interrogé une dizaine de fois. Il a refusé d’être assisté par un avocat, s’estimant totalement innocent des faits qui lui sont reprochés. Il est en effet accusé d’"entrave au fonctionnement d’un système de traitement de données", pour avoir participé à uneattaque par déni de service (ou DDOS, ayant pour but de bloquer l’accès à un serveur en l’inondant de requêtes, un peu comme si des centaines de personnes tentaient d’entrer, en même temps, dans un magasin) contre le site edf.com initiée par les Anonymous.
Pour preuve, la DCRI lui a dit avoir relevé son adresse IP dans les fichiers de logs d’EDF, et que son ordinateur s’y était donc bien connecté sur le site web le jour de l’attaque en question : il reconnaît certes avoir visité le site ce jour-là, comme des dizaines ou milliers d’internautes, mais nie avoir participé à l’attaque par déni de service, étant opposé, par principe, à ce genre de pratique. Des centaines de milliers d’internautes sont ainsi allés, ces derniers jours, visiter elysee.fr ou hadopi.fr, alors qu’ils étaient aussi visés par les Anonymous, y laissant eux aussi leurs adresses IP. Mais jusqu’à plus ample informé, visiter un site, ce n’est pas le pirater.
Pierrick est également accusé d’"entente en vue de l’entrave au fonctionnement d’un système de traitement de données". La preuve ? Un flyer, posté par on ne sait qui sur le web, qui invitait les Anonymous à s’en prendre à edf.com, et qui mentionnait l’adresse de son site web, irc.lc.
Pour sa défense, Pierrick a demandé à la DCRI pourquoi elle n’arrêtait pas aussi le responsable de Facebook, Twitter où encore de SFR, ou de n’importe quel fournisseur d’accès à l’Internet (FAI), qui permettent eux aussi aux Anonymous de communiquer et d’accéder à leurs salons de discussion :
" Si un terroriste utilise une autoroute, on n’attaque pas le prestataire de service de l’autoroute ! Au bout d’un moment ils en avaient marre, ils ne voulaient plus entendre mes comparaisons."
Son site web, irc.lc, permet en effet de se connecter sur des salons de discussion relayée par Internet (ou IRC) depuis le web et sans avoir besoin d’installer de logiciel spécifique.
Mais irc.lc n’est en fait qu’un tout bête raccourcisseur d’URL, qui agrège tous les "webchats" de ce type, sans pour autant ni les héberger, ni en être le moins du monde responsable.
Au bout de 45 heures de garde à vue, il est déféré au palais de Justice de Paris, où il attendra en cellule, 15 heures, qu’un juge le reçoive.
Ce dernier lui conseille fortement de trouver un avocat commis d’office dans le couloir du palais de Justice, ce qu’il fait, et lui propose, soit de se taire, soit de répondre à des questions, soit de parler librement, ce qu’il décide de faire.
A l’issue de son audition, Pierrick est mis en examen pour les deux faits qu’il continue de nier, et placé sous astreintes. Il lui est interdit de quitter le territoire national, de se rendre sur "tous reseaux, espaces ou forums de discussion, dédiés aux Anonymous", et de "se livrer aux activités professionnelles ou sociales suivantes" :
" Fourniture de tous services permettant l’accès au réseau IRC "anonops" "
A 20h, il est relâché, en plein Paris, à 400 km de chez lui. Quelques heures plus tard, il ferme lapage qui permettait d’accéder aux salons d’anonops.li, la "plateforme de communication internationale" des Anonymous, à la demande de la justice française, et après 60h de garde à vue et d’interrogatoires à la DCRI.
Il est toujours possible d’accéder via le web, aux salons d’Anonymous, mais plus depuis chez lui. Un peu comme si on avait interdit à un libraire de vendre un livre ou un magazine, alors même qu’aucun juge ne l’a interdit, et qu’il est tout à fait possible de pouvoir le lire dans n’importe quel autre magasin à côté.
Ironie de l’histoire : au moment même où le site d’EDF était attaqué, irc.lc était coupé. Le gouvernement colombien avait demandé à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI, en charge des questions de cyberdéfense) de fermer irc.lc au motif qu’il avait aussi été utilisé par des Anonymous pour discuter d’une autre attaque.
Pierrick avait alors contacté l’ANSSI pour se défendre et lui expliquer qu’il n’était nullement responsable du fait que des gens passent par chez lui pour se connecter aux serveurs IRC utilisés par les Anonymous. L’ANSSI avait rapidement reconnu, s’excusant auprès de lui, et contactant l’hébergeur dans la foulée pour lui demander de réactiver l’accès à irc.lc.
L’histoire ne raconte pas, en revanche, comment ni pourquoi les fins limiers de la DCRI, service de renseignement connu pour ses techniques d’investigation parfois fort intrusives, sont allés chez lui, à la Folie, alors qu’il n’y était pas.
Extrait de Copwatch :
Les Anonymous surveillés depuis huit mois
Trois supposés Anonymous ont été arrêtés par les services de renseignement français cette semaine. OWNI a reconstitué les huit mois de surveillance coordonnés par le Parquet de Paris pour traquer ces militants engagés dans une opération de contestation visant le nucléaire. Une manifestation numérique écolo, nom de code "Green Rights" qui trouve ses racines en Italie et qui s'attaquait à EDF.
Les personnes soupçonnées d’avoir coordonné une attaque de déni de service (DDOS) contre le site Internet d’EDF, les 20, 23 avril et 2 juin 2011, s’apparentent à des hacktivistes – c’est-à-dire des militants qui utilisent ou détournent les technologies de l’information pour défendre leurs idées. Sur les trois personnes interpellées, deux hommes ont été déferrés devant un juge de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris. L’un deux, Pierrick Goujon, allias Triskel, a livré hier son témoignage chez OWNI.
"L’investigation durait depuis plusieurs mois", assure-t-on au Parquet de Paris. Précision de taille, cependant : partie du Tribunal de Bobigny, l’enquête a été confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Contacté par OWNI, le Parquet de Paris a indiqué que le transfert de cette enquête s’expliquait par l’ampleur de l’attaque contre EDF :
"C’est pas deux clanpins, tout tranquillement chez eux, qui ont décidé de bloquer EDF !"
Car l’attaque conte EDF a dépassé nos frontières. D’où l’annonce, faite jeudi par le Parquet, de l’ouverture d’une procédure d’entraide judiciaire avec les Etats-Unis et l’Allemagne. Même si cette dernière collaborait depuis bien plus longtemps avec la justice française.
PERQUISITION EN ALLEMAGNE:
Le 19 mai 2011, le tribunal d’instance de Darmstadt, en Allemagne, ordonne la saisie des disques durs du Parti pirate allemand. Ceux-ci contiendraient des informations sur les attaques de déni de service menées contre EDF en avril 2011. Les autorités allemandes étaient alors en contact avec un juge français (All). Problème, selon l’avocat du Parti pirate allemand, Emanuel Schach :
"Ayant connaissance de la haute volatilité des données sur Internet et du risque éventuel d’en perdre pour les enquêteurs français, la justice allemande a statué pour une saisie et une sauvegarde préliminaires des disques-durs, sans attendre la – prévisible mais pas encore présentée – requête d’assistance judiciaire des autorités françaises."
C’est donc par pure "prévention" que la police allemande a décidé de saisir les serveurs du parti hacktiviste, coupant ainsi l’accès à toutes ses pages web. A deux jours, seulement, des élections dans le land de Brême pour lesquelles le parti présentait un candidat.
En fait, si la police s’en est prise au Parti pirate, c’est pour le système d’applications de traitement de texte en ligne qu’il a créé : les "pads", dans le jargon. Un équivalent de Google Documents, sous licence libre, et très prisé des Anonymous. Des hacktivistes auraient en effet utilisé un de ces pads pour partager des informations servant au piratage du site d’EDF. Et plus précisément une "clé SSH", un code informatique qui aurait permis de s’introduire dans les serveurs de l’opérateur d’électricité français.
Sauf que, du côté des Anonymous, le pad en question est inconnu."C’est quoi cette putain de clé SSH?", peut-on lire sur les canaux IRC – le moyen de communication interne utilisé par les Anonymous – datant de mai 2011. "Sur les 100 personnes qui étaient sur le canal IRC à ce moment-là, pas une seule n’avait entendu parler d’une clé SSH en rapport avec EDF", confirme un ancien hacktiviste contacté par nos soins. "D’ailleurs, ce serait vraiment de l’amateurisme de publier une clé SSH sur un pad qui, par définition, est accessible à n’importe quel internaute !", poursuit-il.
OWNI a bien retrouvé la trace de deux pads qui mentionnent EDF. Ils ont été créés le 8 mai 2011, soit deux semaines après les deux premières attaques contre EDF. Et ils ne contiennent pas une seule information de nature à préparer une attaque informatique.
Le premier est intitulé "edfsucks", littéralement, "edf ça craint". Des hacktivistes y ont listé des éléments incriminant l’opérateur d’électricité provenant tantôt d’articles engagés, tantôt de câbles diplomatiques révélés par Wikileaks. Un argumentaire politique, ni plus ni moins.
Le second pad accusateur consiste en un simple communiqué de presse où les Anonymous annoncent l’attaque à venir contre EDF. Sur le volet latéral du pad, quatre internautes francophones débattent de la formulation à adopter auprès des médias :
"
- Lestan: "EDF, vous êtes le bras qui empoisonne la planète" tout court nan ?
- FeNX: un peu après on dit que Sarko est a leur botte, ça c’est bon, c’est peut etre pas la peine de répéter
- hayop: EDF et le gouvernement français
- hayop: c’est fusionnel :D"
Extrait de Copwatch :Appel à manifester ce samedi 28 janvier 2012 pour la liberté d'Internet
Appel à manifester le Samedi 28 Janvier à Paris 14H00 place la Bastille (marche en direction du ministère de la culture) et dasn 35 autres villes en France
ACTA (Accord Commercial Anti Contrefaçon), un accord qui menace la liberté d'internet. Cet accord vise officiellement à protéger la propriété intellectuelle au niveau international. Jusque là tout va bien.. Mais le terme de "propriété intellectuelle" est volontairement flou. Il peut désigner des marques, idées ou informations. ACTA devrait donc s'attaquer à l'imitation de quelque chose soumis au droit d'auteur. Il suffira d'échanger une information copyrightée pour voir son accès internet supprimé et écoper de poursuites judiciaires.
Afin de vérifier que vous n'échangez aucun contenu soumis au droit d'auteur, ACTA va renforcer la surveillance. Les fournisseurs d'accès à internet devront vérifier toutes les données envoyées et reçues sur votre ordinateur. Il suffira de citer un article de presse dans un email ou d'envoyer un extrait de musique pour être pris la main dans le sac. Les informations seront alors envoyées à leur auteur et vous pourrez écoper à leur demande d'une amande ou d'une peine de prison.
L'accord ne profite qu'à une fraction d'industriels tels que les compagnies RIAA et MPAA (associations interprofessionnelles qui défendent les intérêts de l'industrie du disque et du cinéma). ACTA est la conséquence de leurs actions de lobbying auprès des gouvernements.
A nouveau la démocratie est bafouée et ce sont des accords liberticides pour internet qui pourraient nous être imposés par des personnes non élues. Cette censure pourrait de plus permettre de supprimer des informations génantes comme c'est déjà le cas dans certains pays où l'on bloque l'accès à certains contenus, mots clés ou sites internet.
La seule solution, c'est la mobilisation de toutes et tous dans les rassemblements prévus le samedi 28 janvier pour dire non à,
La censure d'internet;
La restriction de la liberté d'expression;
La surveillance totale de toutes nos activités en ligne;
La perte de libertés et droits civiques;
La perte de connexion internet pour ceux qui enfreindraient les nouvelles règles.
http://webactionnow.com/
VIDÉOS D'APPEL
http://youtu.be/DlSRmi8G6gY
http://youtu.be/pmJ-sikD9b0
ARTICLES :
http://rebellyon.info/Manifestation-le-28-janvier-14h.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire