" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

mercredi 27 avril 2011

Criminalisation du citoyen ordinaire

Vers une criminalisation du citoyen ordinaire

Nous assistons actuellement à une dérive inquiétante du Droit pénal. Plusieurs nouvelles lois visent un même but: condamner le citoyen ordinaire à des peines d'emprisonnement, même lorsqu'il n'a commis aucun crime...

La criminalisation de la vie quotidienne

Alors que le "monde d'en-haut" bénéficie d'une impunité sans limite pour ses crimes financiers, économiques, écologiques ou sociaux, le "monde d'en-bas" est soumis à un contrôle incessant et à une répression disproportionnée par rapports aux actes.
Depuis 2 ans, des lois nouvelles sont apparues simultanément dans les pays occidentaux: leur but est que le citoyen ordinaire devienne condamnable à la prison pour des actes de la vie quotidienne.
Prison pour les parents dont les enfants ne sont pas allés à l'école.
Prison pour ceux qui n'ont pas acheté leur billet de train.
Prison pour les exclus du système économique, mendiants ou squatters.
Prison pour excès de vitesse. (Au début du mois de Décembre , un automobiliste a été condamné à 2 ans de prison ferme pour un simple excès de vitesse, sans avoir causé d'accident)
Prison si l'un de vos proches qui vous accompagnait est mort à cause de votre erreur de conduite.
Prison si l'un de vos amis a causé un accident de voiture après être parti ivre de chez vous.
(en décembre 2003, un couple a été inculpé pour ce motif en France )
Prison si vous causez la mort d'un tiers dans un accident de la route. (10 ans de prison, soit davantage que certaines condamnations prononcées -ou réellement exécutées- dans des cas de violences préméditées, viols, actes de torture, ou assassinats)
Causer la mort d'une personne d'une personne dans un accident routier est un drame, mais ce n'est pas un crime intentionnel et cela ne doit pas être puni comme tel. Vouloir éliminer tout risque d'accident est un but illusoire, car les risques d'accident existeront tant qu'il y aura des voitures. Une société doit être capable d'accepter une part de risque, car le risque est inhérent à la vie. Dès lors qu'on est vivant, on risque de mourrir. Quand il n'y a plus de risque, c'est qu'on est mort. Et il en est de même pour une société. Une société qui a éliminé tout risque est une société morte.

Dans l'ordre nouveau qui s'instaure actuellement sans susciter d'opposition réelle, le citoyen ordinaire du monde d'en-bas sera soumis à une oppression permanente, une surveillance électronique constante, et une peur omniprésente. Car qui sème la peur récolte la soumission.

L'invention du concept de "dangerosité"

Depuis une dizaine d'années, les médias ont introduit progressivement un mot et un concept qui n'existaient pas précédemment: la "dangerosité". Comme George Orwell l'avait prévu dans "1984", l'introduction de mots nouveaux ou la suppression de mots anciens dans le langage sont un puissant moyen de manipulation des esprits.
Plutôt que de parler tout simplement de "danger", les médias ont donc inventé (ou plutôt "relayé") ce concept de "dangerosité". L'idée est que même si quelque chose ou quelqu'un n'est pas réellement et objectivement dangereux, il pourrait l'être potentiellement. L'appréciation du danger potentiel étant d'ordre subjectif, tout innocent devient potentiellement coupable.

Une dérive inquiétante du Droit

Une fois que les médias ont préparé le terrain et introduit ce nouveau concept, les gouvernements ont créé des nouvelles lois et des nouveaux délits basés sur des notions juridiques floues. On a ainsi créé des peines de prison pour la "mise en danger d'autrui". En vertu cette loi, une personne peut être emprisonnée même si elle n'a causé aucun dommage réel à autrui.
Grâce au prétexte du 11 Septembre, une étape supplémentaire a été franchie aux Etats-Unis, avec le principe des "arrestations préventives". En matière de terrorisme, vous pouvez désormais être emprisonné pour une durée illimitée (sans jugement et sans limite de délai pour votre jugement), si on pense que vous "pourriez" commettre un acte de terrorisme. Par exemple, posséder des livres sur l'écologie peut faire supposer que vous "pourriez" commettre des actes de terrorisme écologique. La notion d'acte terroriste peut être ainsi étendue à des faits qui n'ont rien à voir avec le terrorisme.
Cette dérive inquiétante du Droit consiste en la pénalisation des INTENTIONS et non des ACTES.
Elle est absolument contraire à l'état de droit, à la démocratie, et aux droits de l'homme les plus élémentaires. La pénalisation des actes ou des intentions est exactement ce qui différentie la démocratie du fascisme.
La pénalisation des intentions est l'outil juridique qui va permettre aux Maitres du Monde de passer à la prochaine étape de leur plan: emprisonner des personnes pour leurs opinions.

Harcelement policier

Harcèlement policier contre la France d'en-bas

A la demande d'une meilleure sécurité dans les quartiers populaires, le gouvernement français et son ministre de l'intérieur ont répondu par une répression sans précédent, orientée non pas contre les vrais délinquants, mais contre les citoyens ordinaires, et souvent, aux mépris des droits de l'homme. Et une fois de plus, dans cette hystérie répressive, il y a 2 poids et 2 mesures...

Gesticulation et diversion

Depuis 20 ans, le pouvoir réel a progressivement été transféré vers des organisations non-élues. Mais pour justifier leur raison d'être devant les électeurs, les gouvernements élus doivent montrer qu'ils agissent, et qu'ils ne sont pas seulement des "chargés de communication" dont le rôle se limite à annoncer à la population ce qui a été décidé ailleurs, en amont du pouvoir politique.
Pour donner l'impression à la population qu'ils ont encore un pouvoir et donc que les élections ont encore un sens, les gouvernements font de la gesticulation sur les terrains qui leur restent. Tout l'art de gouverner consiste désormais à imaginer des mesures qui ont une visibilité dans la vie quotidienne des gens, mais qui ne sont pas contradictoires avec les intérêts des multinationales.
Exemples récents de ce type de mesures: la parité homme-femme, le PACS, le quinquennat (élire un président qui n'a plus de pouvoir pour 7 ans ou pour 5 ans, quelle importance!).
Le dernier thème choisi par la gesticulation gouvernementale est la sécurité routière.

Des larmes de crocodile

L'objectif de réduire le nombre de morts sur la route est louable, mais il ne peut être crédible tant que le gouvernement ne s'attaque pas à la première cause des accidents graves, à savoir les poids lourds, toujours plus nombreux sur les routes en raison des méthodes de gestion des entreprises (flux tendus, sous-traitance et fabrication délocalisée), et aussi à cause des conditions de travail dans les sociétés de transport routier (temps de conduite au-delà des limites légales,vitesse excessive et conduite dangereuse au mépris de la sécurité, chauffeurs étrangers sous-payés et recrutés dans les pays d'Europe de l'Est où le permis de conduire peut être "acheté" grâce à la corruption).
Le gouvernement reste également silencieux sur une autre cause majeure d'accident: la consommation massive de tranquillisants et de somnifères (la France est au premier rang mondial pour la consommation par habitant de ces produits).
Lorsque Nicolas Sarkozy déplore les morts sur la route, on ne pourra s'empêcher d'y voir des "larmes de crocodile" tant qu'il ne s'attaquera pas avec équité aux causes du problème, et tant que le gouvernement ne montrera pas une compassion équivalente pour les morts beaucoup plus nombreux dus aux maladies ou aux suicides causés par la misère et le chômage, ainsi que pour les morts causés par la pollution (9500 morts par an en France à cause des particules cancérigènes émises par les moteurs diesels, ou encore 16.000 morts en France pendant l'été 2003 à cause de la canicule causée par le CO2 lâché dans l'atmosphère), sans parler des morts causés par les poisons chimiques et les pesticides contenus dans l'alimentation et dans l'eau. Le gouvernement ne se préoccupe pas non plus des centaines de milliers de victimes de l'industrie médicale et pharmaceutique (à cause des effets secondaires des médicaments, de la sur-médication, ou des maladies nosocomiales attrapées par 7% à 12% des personnes soignées à l'hôpital, et 22% des personnes soignées dans les services de réanimation selon les chiffres officiels. Les infections nosocomiales causent 35.000 décès en France chaque année en France; elles sont la quatrième cause de mortalité en France, loin devant les accidents de la route).

Quand Sarkozy en fait trop

C'est Jean-Claude Gayssot (ministre des transports du gouvernement Jospin) qui avait commencé à exploiter le thème de la sécurité routière en instituant les premières peines de prison pour les responsables d'accidents de la route.
Mais avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, une répression policière hystérique et maniaque s'est abattue sur les automobilistes, et sur les citoyens ordinaires en général.
Entre Orwell et Kafka !

Les contrôles policiers sur la route sont devenus incessants. Des amendes (qui représentent souvent le dixième d'un salaire ordinaire) sont infligées pour la moindre broutille. Ainsi, des automobilistes se sont vu infliger des amendes pour défaut d'assurance, sous le prétexte qu'ils n'avaient pas signé une petite case présente sur le certificat d'assurance et dont 90% des gens ignorent l'existence. Sous cette case, en petits caractères, il est en effet précisé que le certificat d'assurance n'est pas valable sans la signature du titulaire.
Encore plus fou: récemment, un automobiliste a été verbalisé parce qu'il mangeait un gâteau tout en conduisant. Sur le PV, le fonctionnaire de police a formulé l'infraction ainsi: "Conducteur d'un véhicule en mouvement ne se tenant pas constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manoeuvres qui lui incombent, par l'utilisation à la main droite d'une viennoiserie. Art. R412-6-1CR".
Alors que les hôpitaux et le système éducatif sombrent dans un délabrement total, des moyens démesurés sont mobilisés pour traquer l'automobiliste: patrouilles banalisées qui se fondent dans la circulation pour surprendre les conducteurs qui n'ont pas mis leur ceinture ou qui utilisent leur téléphone portable, jumelles avec visée radar pour contrôler simultanément les excès de vitesse et le port de la ceinture, surveillance du trafic par hélicoptère, radars automatiques, etc.
Pendant ce temps, les véritables problèmes de sécurité ne sont toujours pas résolus: racket dans les écoles, incendies de voitures, agressions, viols collectifs dans les caves des cités, cambriolages, etc. Car cette répression vise les citoyens ordinaires, et non les délinquants qui sont utiles au gouvernement pour justifier la réduction des libertés et pour maintenir la population dans le stress et la peur.
La démesure de la répression

Pour un simple excès de vitesse sans accident, le citoyen ordinaire peut désormais être condamné à 1 ou 2 ans de prison. Or compte tenu des conditions de détention et de la surpopulation carcérale, être condamné à la prison en France, c'est être condamné à être tabassé, violé, au risque d'être contaminé par le virus du SIDA, ou par la tuberculose (en forte expansion dans les prisons à cause des conditions sanitaires dégradantes qui y règnent). Sans parler des humiliations pratiquées par les gardiens (fouille au corps quotidienne, etc).
La vie de tout citoyen peut désormais être brisée pour une simple infraction routière.
Par ailleurs, les radars automatiques et leur système informatisé pour l'envoi des PV ont démontré leur manque total de fiabilité. De nombreux automobilistes reçoivent des amendes pour des excès de vitesse qu'ils n'ont pas commis, sur des routes qu'ils n'ont jamais emprunté. Des retraités qui n'avaient pas bougé de chez eux, ou encore un agriculteur avec son tracteur ont reçu des amendes pour excès de vitesse (le tracteur avait été mesuré à 120 km/h). Au mépris des principes élémentaires de justice dans une démocratie, les amendes des radars automatiques sont générées par un processus entièrement automatisé. De la constatation de l'infraction jusqu'à l'envoi du PV, tout est fait par des machines, sans intervention humaine et sans contrôle. Même en cas d'erreur, l'amende (souvent équivalente à un mois de salaire) doit être payée immédiatement et sans possibilité de contester l'infraction. En cas de refus de paiement, le contrevenant risque une suspension de son permis de conduire.
Le résultat est que chaque conducteur vit désormais dans la peur, même lorsqu'il respecte le code de la route. Et cette peur fait peut-être aussi partie des objectifs visés par cette répression policière: créer un climat d'oppression et de soumission, pour diminuer la probabilité d'une réaction de la population contre la véritable guerre sociale menée par le gouvernement Raffarin sur le terrain économique.

2 poids et 2 mesures, comme d'habitude

Pour le citoyen ordinaire, c'est donc la "tolérance zéro". Mais pour les responsables de la corruption, pour les entreprises et leurs crimes écologiques, financiers, ou sociaux, la tolérance est illimitée et l'impunité systématique.

Les mesures concernant la sécurité routière ne s'appliquent pas au "monde d'en-haut". Si les ministres devaient subir eux-mêmes les contraintes qu'ils nous imposent, ils ne les auraient pas décidées. Pour eux, il est hors de question de se traîner à 90 km/h et d'allonger leurs temps de transport de 50% comme les citoyens ordinaires.
En Novembre 2003, le magazine Auto Plus a utilisé une jumelle-radar pour prendre Nicolas Sarkozy en flagrant délit de "grand excès de vitesse", à 103 Km sur une portion de route limitée à 70, alors que le ministre se rendait à l'inauguration d'un radar automatique. Au retour, Nicolas Sarkozy a été à nouveau flashé à 99 km/h sur la même route limitée à 70. Pour le citoyen ordinaire, un dépassement de plus de 30 km/h entraîne au minimum la suspension du permis et une amende de 760 euros.
Quelques jours plus tard, les gendarmes ont intercepté une voiture du ministère de l'Intérieur qui roulait à 209 km/h sur l'autoroute, au lieu de 130. Les occupants de la voiture étaient 3 policiers du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) qui retournaient vers Paris après être partis de Nantes, où ils avaient participé avec leur ministre aux "Assises des libertés locales".
La réponse des citoyens

Les citoyens peuvent faire payer sa politique à Sarkozy en lui infligeant une défaite maximale aux prochaines élections. Autre moyen d'action plus immédiat: utilisez le moins possible votre voiture afin de faire baisser le chiffre d'affaires des industries automobiles et pétrolières, qui feront alors pression sur le gouvernement pour qu'il change de politique. Vous ferez du même coup une bonne action pour l'écologie...

la Déclaration des Droits de l'Homme : l 'avez-vous déja lu ? la connaissez-vous ,

La connaissez-vous ?


Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 24 juin 1793


En 1793, les députés ont souhaité compléter la déclaration des Droits de l'Homme de 1789, en précisant certains droits et en ajoutant des droits nouveaux. De tous les textes fondateurs des Lumières, c'est celui qui va le plus loin pour garantir la liberté et la démocratie. C'est LE texte qu'il faudrait reproclamer et faire appliquer aujourd'hui, en particulier dans la France de Sarkozy.
Préambule
Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens, pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur; le magistrat la règle de ses devoirs; le législateur l'objet de sa mission. En conséquence, il proclame, en présence de l'Etre suprême, la Déclaration suivante des droits de l'homme et du citoyen.

Article premier
Le but de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles.
Article 2Ces droits sont l'égalité, la liberté, la sûreté, la propriété.
Article 3
Tous les hommes sont égaux par nature et devant la loi.
Article 4
La loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse; elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société; elle ne peut défendre ce qui lui est nuisible.
Article 5
Tous les citoyens sont également admissibles aux emplois publics. Les peuples libres ne connaissent d'autres motifs de préférence, dans leurs élections, que les vertus et les talents.
Article 6
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature; pour règle la justice; pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime: Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
Article 7
Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme.
Article 8
La sûreté consiste dans la protection accordée par la société à chacun de ses membres pour la conservation de sa personne, de ses droits et de ses propriétés.
Article 9
La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent.
Article 10
Nul ne doit être accusé, arrêté ni détenu, que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Tout citoyen, appelé ou saisi par l'autorité de la loi, doit obéir à l'instant; il se rend coupable par la résistance.
Article 11
Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique; celui contre lequel on voudrait l'exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force.
Article 12
Ceux qui solliciteraient, expédieraient, exécuteraient ou feraient exécuter des actes arbitraires, sont coupables et doivent être punis.
Article 13
Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Article 14
Nul ne doit être jugé et puni qu'après avoir été entendu ou légalement appelé, et qu'en vertu d'une loi promulguée antérieurement au délit. La loi qui punirait des délits commis avant qu'elle existât serait une tyrannie; l'effet rétroactif donné à la loi serait un crime.
Article 15
La loi ne doit décerner que des peines strictement et évidemment nécessaires; les peines doivent être proportionnées au délit et utiles à la société.
Article 16
Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie.
Article 17
Nul genre de travail, de culture, de commerce, ne peut être interdit à l'industrie des citoyens.
Article 18
Tout homme peut engager ses services, son temps; mais il ne peut se vendre ni être vendu; sa personne n'est pas une propriété aliénable. La loi ne reconnaît point de domesticité; il ne peut exister qu'un engagement de soins et de reconnaissance, entre l'homme qui travaille et celui qui l'emploie.
Article 19
Nul ne peut être privé de la moindre portion de sa propriété sans son consentement si ce n'est lorsque la nécessité publique légalement constatée l'exige, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
Article 20
Une contribution ne peut être établie que pour l'utilité générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir à l'établissement des contributions, d'en surveiller l'emploi, et de s'en faire rendre compte.
Article 21
Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Article 22
L'instruction est le besoin de tous. La société doit favoriser de tout son pouvoir les progrès de la raison publique, et mettre l'instruction à la portée de tous les citoyens.
Article 23
La garantie sociale consiste dans l'action de tous pour assurer à chacun la jouissance et la conservation de ses droits; cette garantie repose sur la souveraineté nationale.
Article 24
Elle ne peut exister, si les limites des fonctions publiques ne sont pas clairement déterminées par la loi, et si la responsabilité de tous les fonctionnaires n'est pas assurée.
Article 25
La souveraineté réside dans le peuple; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable.
Article 26
Aucune portion du peuple ne peut exercer la puissance du peuple entier; mais chaque section du souverain assemblée doit jouir du droit d'exprimer sa volonté avec une entière liberté.
Article 27
Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres.
Article 28
Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures.
Article 29
Chaque citoyen a un droit égal de concourir à la formation de la loi et à la nomination de ses mandataires ou de ses agents.
Article 30
Les fonctions publiques sont essentiellement temporaires; elles ne peuvent être considérées comme des distinctions ni comme des récompenses, mais comme des devoirs.
Article 31
Les délits des mandataires du peuple et de ses agents ne doivent jamais être impunis. Nul n'a le droit de se prétendre plus inviolable que les autres citoyens.
Article 32
Le droit de présenter des pétitions aux dépositaires de l'autorité publique ne peut, en aucun cas, être interdit, suspendu ni limité.
Article 33
La résistance à l'oppression est la conséquence des autres droits de l'homme.
Article 34
Il y a oppression contre le corps social, lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.
Article 35
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

10 bonnes raisons de faire la Révolution à nouveau

10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution

Les causes de la Révolution de 1789 sont à nouveau réunies: injustices criantes et accaparement du pouvoir par une caste de privilégiés. Voici donc 10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution...
1  La hausse des prix de 80% - La misère en travaillant

A l'occasion du passage à l'Euro, les prix des produits de base ont augmenté de 80%, au bénéfice des entreprises de la grande distribution. Mais officiellement, l'inflation pendant cette période n'a été que de 2% par an.
Alors que les prix augmentent, les salaires réels (après impôts, taxes et cotisations diverses, loyer, eau et électricité) n'ont pas augmenté depuis 20 ans, et les salariés ne bénéficient jamais des fruits de la croissance, malgré les fantastiques bénéfices réalisées par les entreprises.
Aujourd'hui, le salaire d'une majorité de salariés est à peine suffisant pour assurer la survie quotidienne. Autrefois, les seuls pauvres étaient des chômeurs. Avec le "nouvel ordre économique", il est devenu normal d'être pauvre en travaillant.
Dans le même temps, les multinationales affichent des profits records qui bénéficient pour l'essentiel aux actionaires, rarement à l'investissement, et jamais aux salariés.
2  Deux poids et deux mesures pour les salariés et les dirigeants d'entreprises

L'écart entre les salaires est devenu astronomique. Par ailleurs, lorsqu'un salarié commet la moindre faute, il est licencié sans pitié. Le plus souvent, il est même licencié sans avoir commis de faute.
Dans le même temps, les dirigeants qui ont ruiné leur entreprise conservent leur poste en bénéficiant même d'une augmentation de salaire (comme Serge Tchuruk à Alcatel), ou bien ils reçoivent des millions d'euros d'indemnités de départ (comme Michel Bon à France Telecom, ou Jean-Marie Messier à Vivendi Universal, parti avec 20 millions d'euros, soit 27.600 fois les indemnités de chômage du salarié de base).
En 2002, le salaire moyen des PDG des grandes entreprises françaises était de 2.070.000 euros par an. Pour gagner la même somme, un salarié de base devrait travailler pendant 172 ans. (*)
(*) entreprises du CAC 40, l'indice boursier des 40 plus grandes entreprises françaises

 
3  Deux poids et deux mesures pour la justice

Selon la constitution et la déclaration des droits de l'homme de 1789, la justice est la même pour tous. La réalité est devenue bien différente.
Alors qu'on accorde toujours plus de liberté aux entreprises, le citoyen ordinaire est soumis à une répression policière de plus en plus oppressante, et à des réglementations de plus en plus contraignantes. A la moindre faute de sa part, les sanctions sont impitoyables.
Récemment, un automobiliste a été condamné à 2 ans de prison ferme pour un excès de vitesse qui n'a pas causé d'accident. Une mère de famille peut être condamnée à 4 mois de prison ferme si ses enfants ne sont pas allés à l'école. Et José Bové a été condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir arraché des plants de maïs transgéniques dans un champs.
Dans le même temps, et dans des affaires qui ont causé des préjudices beaucoup plus graves, les élites politiques et économiques bénéficient d'une impunité systématique. Ainsi, Jean-Claude Trichet (ancien président de la Banque de France et membre du Groupe de Bilderberg) a été "totalement blanchi" à propos des malversations financières du Crédit Lyonnais. De même, Roland Dumas a échappé à une condamnation dans l'affaire d'Elf-Aquitaine, des frégates de Taiwan et de leurs commissions occultes. Et dans l'affaire du "sang contaminé", le ministre de la santé Edmond Hervé a été condamné à quelques mois de prison ferme, mais a été "dispensé de peine" par le tribunal. Etc, etc...
4  Le décalage entre les impôts élevés et l'inefficience croissante des services de l'état

Malgré la médiocrité des services publics, les impôts demeurent à des niveaux très élevés. En additionnant l'impôt sur le revenu, les impôts locaux, l'impôt foncier, la TVA et les taxes sur l'essence, les prélèvements de l'état représentent plus de la moitié du revenu d'un salarié moyen.
Dans le même temps, la qualité de l'éducation se dégrade faute de professeurs en nombre suffisant, faute de locaux adaptés, et faute d'un matériel pédagogique moderne (ordinateurs, magnétoscopes, etc.).
Pire encore est le délabrement des services de santé. Dans les hôpitaux, il devient habituel que des blessés attendent pendant 24 heures sur un brancard dans les couloirs, faute de chambres et de personnel médical. Les opérations sont réalisées "à la chaîne" et les erreurs médicales se multiplient. A cause du manque d'hygiène dans les hôpitaux, les malades ont 1 chance sur 4 d'être contaminés par des maladies nosocomiales mortelles ou fortement invalidantes, causées par des bactéries devenues résistantes aux antibiotiques et qui abondent en milieu hospitalier (à cause de l'emploi abusif des antibiotiques par les médecins).
5  Le sabotage organisé des services publics pour justifier leur privatisation

Les gouvernements organisent le sabotage des services publics dont l'inefficience est ensuite utilisée comme prétexte pour justifier leur privatisation.
Voici ce que l'on peut lire à propos de l'éducation publique dans un document de l'OCDE, l'organisation des Maîtres du Monde qui est également à l'origine de l'AMI:
"Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement.
Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu'on évite un mécontentement général de la population." (extrait du "Cahier de politique économique" n°13 de l'OCDE)

6  La corruption à tous les niveaux de l'Etat

Le décalage entre les impôts élevés et la médiocrité des services de l'état est causé principalement par la corruption, présente à tous les niveaux de l'administration: commune, département, région, état.
Une autre cause de ce décalage est le train de vie somptuaire des ministres et des hauts fonctionnaires: luxueux appartements et voitures de fonction, déplacements en avion et en hélicoptère, voyages à l'étranger, nombreuses escortes de motards, gardes républicains mobilisés pour un protocole pompeux, repas avec les mets les plus raffinés, cocktails et réceptions dont le coût atteint couramment 100.000 euros pour une soirée... Tout ceci est une autre façon de détourner l'argent du contribuable.
7  Les subventions abusives distribuées par l'Etat aux entreprises

Si l'état manque d'argent pour l'éducation, la santé ou les retraites, c'est aussi à cause des subventions abusives versées à des grandes entreprises, sous prétexte qu'elles vont créer des emplois, et quelquefois sans prétexte du tout. Puis une fois les subventions empochées, l'entreprise délocalise ses usines dans un pays où la main d'oeuvre est encore moins chère, ou la fiscalité plus avantageuse.
8  La tromperie des "35 heures"

En 1998, le gouvernement de Lionel Jospin présentait sa grande mesure sociale: le passage aux 35 heures de travail hebdomadaire (au lieu de 39 auparavant), en échange d'une baisse des salaires, de l'instauration de la "flexibilité" (une mesure que les entreprises réclamaient depuis 20 ans), et d'une baisse des cotisations sociales des entreprises. Le résultat est aujourd'hui un déficit de 12 milliards d'euros de la Sécurité Sociale. Un déficit qui devra être payé par les salariés (si les cotisations augmentent), ou bien par les contribuables (si l'état prend en charge le déficit), ou encore par la population dans son ensemble (si les remboursement de soins diminuent).
Autrement dit, le gouvernement Jospin a fait un "cadeau" aux salariés, tout en leur demandant de payer pour ce cadeau. En fait, les salariés ont même payé un prix supérieur à la valeur du cadeau.
Pour éviter que les salariés s'aperçoivent de la supercherie, le MEDEF (le syndicat des entreprises) a pris soin de protester vigoureusement contre les 35 heures.
9  Les accords multilatéraux négociés dans le dos des citoyens et qui vident la démocratie de son contenu

Depuis 10 ans, le pouvoir réel a été transféré progressivement et discrètement vers des organisations non-élues (OMC, OCDE, Commission Européenne) qui sont entièrement au service d'intérêts particuliers (intérêts des entreprises multinationales) au lieu de l'intérêt général. Les accords multilatéraux (AMI, AGCS) élaborés dans le secret et l'opacité par ces mêmes organisations ont vidé la démocratie de son contenu. Ces accords réduisent en effet considérablement le pouvoir et le droit des états à jouer leur rôle de régulation dans le domaine économique, social, et environnemental.
10  Le saccage de l'environnement par les entreprises, en toute impunité

Par la pollution, le CO2, la déforestation, la destruction des paysages sauvages et de la biodiversité, les "prédateurs" saccagent la nature en toute impunité. L'homme et l'environnement sont sacrifiés aux intérêts économiques des multinationales, et un avenir bien sombre se dessine pour les générations futures. Le point de non-retour écologique est sur le point d'être franchi. Pour les citoyens de cette planète, c'est maintenant qu'il faut agir.

"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

mardi 29 mars 2011

Lobbying industriel : on nous avait pourtant mis en garde

Et si on ouvrait les yeux ensemble…
Avant-Propos
" Le travail est la meilleure des polices " Nietzche
La famille est la meilleure des sécurités interieures et garantie de la paix sociale.
L’endettement la meilleure des garanties pour assouvir un peuple.
La désinformation la meilleure garantie de l’ignorance d’un citoyen.
Les pleins pouvoirs présidentiels la meilleurs garantie d’action et d’immunité.
Les depenses policieres la meilleure sécurité contre les greves et les révolutions.

Introduction

Eisenhower déjà à l’époque nous alertait et nous mettait en garde sur l’existence d’un Etat dans l’Etat :la Super Entreprise.En effet dans son discours d’adieu,le 17 janvier 1961,Eisenhower affirmait : " Nous avons été obligés de créer une industrie d’armement permanente et de grande ampleur avec la guerre froide.En outre,3.5 millions d’hommes et de femmes sont engagés dans l’institution militaire…Cette conjonction d’une immense institution militaire et d’une vaste industrie d’armement est une chose nouvelle dans l’histoire des Etats-Unis.Son influence globale-économique,politique et meme spirituelle-est ressentie dans chaque ville,dans le gouvernement de chaque Etat,dans chaque administration fédérale.Nous reconnaissons l’impérative nécéssité de ce développement.Cependant nous devons absolument comprendre qu’il a de sérieuses implications.Notre labeur,nos ressources,et nos moyens d’existence sont tous concernés,ainsi que la structure meme de notre société.Dans les spheres gouvernementales,nous devons nous prémunir contre le développement d’une influence justifiée,recherchée ou non,du complexe militaro-industriel .La possibilité du developpement désastreux d’un pouvoir déplacé est réelle et elle persistera.Nous ne devons jamais laisser le poids de cette conjonction mettre en danger nos libertés et le fonctionnement de la démocratie.Nous ne devons rien considerer comme allant de soi.Seuls des citoyens vigilants et informés peuvent imposer l’imbrication correcte de l’énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos objectifs pacifiques,de sorte que la sécurité et la liberté puissent prosperer ensemble ".
Déjà avec Eisenhower on découvre les prémices de la main mise de grands groupes industriels tels que l’industrie militaire,pharmaceutique,alimentaire,…sur notre monde économique,politique,mais aussi social et spirituel ;ces Super Entreprises ne reculant deja devant rien (lobbying,pôts de vins, " assassinats ",…) pour imposer leurs directives et fagocitant petit à petit nos instances dirigeantes mettant en péril par là-meme les démocraties et nos libertés.Ainsi nos digeants sont devenus de vulgaires pions voire meme des mercenaires sans scrupules ni manieres sur les échiquiers industriels et financiers.Le 1er avril 2002,Condoleezza Rice,alors conseiller de la maison blanche pour la sécurité nationale declarait : " Nous chercherons à dissuader tout adversaire potentiel de poursuivre son développement militaire (et pourquoi pas imaginer économique !) dans l’espoir de surpasser ou d’égaler le pouvoir des Etats-Unis et de leurs alliés ".
Parce que ces puissances économiques privées,internationales,multinationales,transnationales,ne s’encombrent pas du souci de plaire,ne font pas de charme ni d’etat d’ame,ne s’embarrasse pas de morale, pour faire fonctionner l’entreprise planetaire au bénéfice des " forces vives " unies à savoir leurs dirigeants et propriétaires,les peuples du monde entier doivent descendre dans la rue pour sauver nos democraties.Eisenhower nous avait alerté mais nous n’avons pas su l’écouter.Aujourd’hui le monde qu’il craignait tant est en place et sa puissance est tel que seul l’affrontement en viendra à bout malheureusement.Aucune hypothese pacifique n’est envisageable tant l’ennemi de la démocratie est installé à des postes clés dans nos institutions.
L'immigration et la sécurité sont des sujets de préoccupations pour les Français mais cela ne nous inquiete pas plus que cela contrairement à ce que veulent nous faire croire nos politiques ! Je vis tres bien au coté des tunisiens et marocains,commercants du dimanche et du soir qui nous rendent bien service quand ils n'éggaient pas notre vie d'un petit sourire sincere au dtour d'une rue ou d'un bar.
Parce que nos politiciens cherchent en l'immigration un bouc emissaire aux maux de notre société actuelle en mal de vivre plutot que d'affronter les puissants lobbying financiers,militaires,nucleaires qui detruisent petit à petit les valeurs de nos démocraties,parce que nos politiciens sont tres certainement corrompus gravement par ces lobbying,nous devons leur ouvrir les yeux voire peut etre,tres certainement,les chassr du pouvoir.Et j'ai peur comme le disait Vaclav Havel qu'il soit trop tard pour les affronter pacifiquement:le mal est grave et nos institutions trop scélorosées par les lobbying pour ne pas entrevoir dans un futur proche le changement dans un "bain de sang",un mai 68 à l'echelle europeenne voire mondiale.
Si j'ai encore espoir d'une solution pacifique,elle ne peut etre que par la naissanc d'un nouveau parti politique créé par le peuple avec un leader charismatique et honnete à l'image d'un Willy Brandt.Mais j'ai peur de penser que cette solution pacifique soit impossible tant le lobbying politique est capable d'etre complice de meutre pour empecher cet issue (rappelons nous l'affaire Boulin ou encore Coluche ou Martin Luther King) et tant la naissance d'un parti politique necessite des finances importantes nous obligeant à faire appel à des sources de financements exterieurs entammant des lors l'indépendance du nouveau parti.
Mais revenons à l'essentiel:
L'emploi,le pouvoir d'achat,la corruption et la justice sociale sont nos préoccupations principales (et rien d'autre contrairement à ce que veulent nous faire entendre nos politiciens) car nous voulons vivre et laisser un monde à nos enfants autre que ce monde d'aujourd'hui corrompu et dangereux pour l'avenir de nos libertés et de notre bien-etre social.
Ce qui nous tient à coeur pour nous le peuple : le partage des richesses,l'education,la santé accéssible à tous,l'honneteté,la liberté de la presse,le développement des transports en commun bon marché,les energies nouvelles et l'abandon progressive du nuclaire,la justice,la condamnation systematique et dure des crimes d'argent,la condamnation systematique et dure du harcelement dans les entreprises,le retour à l'Etat Providence seule garantie pour les Etats de leur independance politique et financiere et pour le peuple garantie de progres social,...
Parce que nos démocraties sont en danger à cause de la Mondialisation,les candidats à la présidntielle de 2012,à droite comme à gauche,prendraient un grand risque à privilegier le debat sur l'immigration et la sécurité sur le débat de la démocratie .
Et non seulement nous irons au vote sanction mais aussi aux conflits sociaux dans les rues dans un futur proche si nos politiques ne prennent pas conscience de l'urgence de la situation:le désarroi des peuples quand ils n'ont plus rien dans leurs assiettes à cause d'une politique salariale dégradante,humiliante et esclavagiste et d'un inflation galopante ont eu des consequences irreversible dans l'histoire des nations.
Il y a urgence à guérir nos démocraties !

lundi 28 mars 2011

Lobbying militaire , un etat dans l'etat avec des politiciens corrompus

Le prix d'un char moderne de combat suffirait à creer 1000 classes pour 3000 ecoliers...Avec l'argent d'un avion de combat moderne,on pourrait équiper 40000 pharmacies de campagne ...
Mais l'éducation de nos enfants ou la santé publique semblent sans intérêt pour nos politiciens d'aujourd'hui comme d'hier : les peuples du monde entier doivent se concerter pour renverser le cours des jours.La guerre froide n'est plus,nous avons suffisamment d'armes atomiques pour detruire 500 fois la terre,alors arrettons de nous faire croire qu'il est question de notre sécurité nationale !
 Battons nous contre les lobbyings militaires,nucléaires et financiers qui ont envahis nos institutions et nos politiciens ! Aujourd'hui on nous demande de nous serrer la ceinture pour reduire le déficit budgetaire de l'Etat : c'est une constante chez nos politiciens qui nous gouvernent de nous tromper . Quand ouvrirons nous les yeux : nous sommes manipulés;on nous ment;on nous appauvrit ... au profit de notables enrichis qui n'en ont jamais assez ... au profit d'un systeme d'esclavage et "d'internement" qu'est aujourd'hui la Mondialisation.