" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

vendredi 2 décembre 2016

Le pays, la Russie entend jouer un rôle de " stabilisation " à l'échelle planétaire et elle en a les moyens !

Le saviez-vous ? Absent du marché mondial il y a encore quelques années, la Russie est aujourd'hui le premier exportateur de blé !

Pour la troisième année d'affilée, ses terres donneront plus de 100 millions de tonnes de céréales. Ce n'était jamais arrivé en Russie Grâce à des récoltes abondantes - cette année devrait être la plus importante depuis quarante ans -, le pays est devenu l'an passé le premier exportateur mondial de blé, devant l'Union européenne et les Etats-Unis. Un leadership qui devrait se maintenir très probablement cette saison. Il y a encore peu, la Russie n'était pourtant qu'un acteur parmi d'autres sur le marché international des grains. Il y a quelques jours, lors d'un forum céréalier à Sotchi, le Premier ministre, Dimitri Medvedev, s'en est félicité : " La Russie est redevenue un acteur majeur sur le marché mondial de l'alimentation, comme elle l'était il y a cent ans. " Avant d'ajouter qu'une hausse de la production de céréales " à 130 millions de tonnes par an dans les prochaines années " était un objectif " réalisable ".


Le pays entend jouer un rôle de " stabilisation " à l'échelle planétaire. A l'heure où les terres arables se font plus rares alors que la demande céréalière augmente avec la croissance de la population, Moscou affiche son potentiel.

Une centaine de pays clients de Moscou



" De nombreux marchés émergents, en particulier en Afrique et en Asie, sont en attente des fournisseurs russes ", assurait le ministre de l'Agriculture, Alexandre Tkachev, lors du même forum. Le Nigeria, qui sera, d'ici à 2050, le quatrième pays le plus peuplé au monde, aurait ainsi proposé à Moscou de venir cultiver ses propres terres. La Russie dit fournir plus d'une centaine de pays, et souligne que son blé est désormais la base de l'approvisionnement alimentaire de l'Egypte ou de la Turquie.

Son ascension et son ambition préoccupent ses concurrents. D'autant qu'elle peut encore améliorer nettement sa productivité, contrairement à d'autres. Sans compter que la chute du rouble, l'une des conséquences des sanctions imposées par l'Occident, a rendu le blé russe plus compétitif à l'international. Les exportateurs australiens se sont aussi émus de voir la Russie profiter de taux de fret bas, qui permettent aux navires de la mer Noire d'atteindre à peu de frais l'Asie (Vietnam, Indonésie...) jusqu'au Japon.

Les Etats-Unis voient, de leur côté, des pays d'Amérique latine se tourner vers les céréales russes, car la hausse du dollar a renchéri le blé " made in USA ". Le Mexique, qui a vu sa devise plonger face au billet vert depuis l'élection de Trump, cherche ainsi à s'alimenter ailleurs, et la Russie ferait partie des fournisseurs potentiels. Et cette dernière vise d'autres nouveaux marchés comme le Brésil et le Venezuela.

Reste que l'infrastructure logistique russe a du mal à répondre à l'envolée des exportations. Pour l'instant. Car les plus grands négociants de produits agricoles sont tous présents en Russie et ils y investissent à tour de bras.

La Russie nous fera payer tôt ou tard l’humiliation de ces dernieres années que nous lui avons fait vivre !



 
 

Aucun commentaire: