Parmi les pays qui "se sont le plus améliorés", bien que partant de très bas, la Birmanie, où la junte militaire au pouvoir a ouvert la porte à un processus de démocratisation. Ce pays, qui a vu les investissements bondir, s'est engagé à respecter des règles de transparence.
"C'est la seule façon qui permette aux pays d'éviter ce que l'on pourrait appeler la 'malédiction des ressources', c'est-à-dire le fait que les ressources soient seulement disponibles pour une très petite élite", dit Finn Heinrich. "C'est notamment le cas du Nigéria et d'autres pays prospères grâce à leur richesse pétrolière".
"Tous les pays sont menacés de corruption, à tous les niveaux de gouvernement, aussi bien quand il s'agit de délivrer un permis local que lors de la mise en vigueur de lois et de régulations", met en garde la Canadienne Huguette Labelle, présidente de Transparency International.
L'organisation souligne qu'il est impossible de mesurer à proprement dit la corruption puisque cette dernière est illégale et dissimulée.
Pour établir son indice, Transparency International rassemble des avis d'experts du problème au sein d'organisations telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de Développement, la Fondation allemande Bertelsmann, etc. Elle classe les pays sur une échelle de 0 à 100, la nation obtenant "zéro" étant celle perçue comme la plus corrompue.
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