Contre la folie anti-démocratique de Valls nous pouvons tous agir !
Après la répression aveugle, la manipulation médiatique des "casseurs" à son service, maintenant Valls nous impose la fin de nos droits démocratiques. Pour faire taire l'opposition à sa loi-chômage, il interdit de manifester et va faire matraquer et condamner les résistants de la démocratie. Tous les démocrates peuvent et doivent agir, par la grève générale des achats !
L'escalade anti-démocratique de Valls et son gouvernement monte encore d'un cran. Jusqu'où est-il prêt a aller pour imposer la LOI-UE-MEDEF de libre-licenciement et de précarité à vie ? Comme l'intimidation de l'interdiction de manifester ne fonctionne, ni sur les syndicats, ni sur les français, Valls va-t-il faire tirer sur la foule des RÉSISTANTS qui braveront sa dictature les 23 et 28 juin ?
Les plus courageux serons dans la rue les 23 et 28 juin malgré les interdictions. Mais les risques de répression, le risque d'être la cible d'une grenade ou de coups de matraque, même si l'on est absolument pacifique, vont dissuader les plus vulnérables. Les syndicats, en complément de maintenir notre droit constitutionnel de manifester, se doivent de nous proposer un autre mode d'action. Pour que chacun puisse exprimer son refus de la loi de partage du chômage, ils doivent nous proposer un mode d'action non violent, sur lequel la répression n'a aucun pouvoir. Ce mode d'action, c'est la GRÈVE DES ACHATS.
Les syndicats se doivent d'adapter leurs mots d'ordre aux conditions du 21ème siècle. Dans notre monde robotisé et mondialisé, les salariés n'ont plus le rapport de force de stopper la production. Ils doivent comprendre que, dans notre société de consommation, la force qu'il reste aux salariés, c'est leur pouvoir d'achat (aussi faible soit-il). Les profits des entreprises dépendent directement de notre volonté d'acheter ou non. Si nous décidons de faire la GRÈVE DE LA CONSOMMATION, si nous décidons de restreindre nos achats au minimum pour couper les bénéfices de la grande distribution et donc aussi de leurs fournisseurs, les multinationales, nous pouvons BLOQUER L'ÉCONOMIE CAPITALISTE et la mettre à genoux devant notre volonté
Pour réussir, l'information du boycott doit atteindre M. Et Mme Tout le monde, pas seulement un petit groupe de militants. Le message doit être net, précis, et largement diffusé. La grève des achats doit être faite par des millions de consommateurs, sur un jour précis (et non être diffuse sur toute la semaine) pour être nettement compabilisée dans les tiroirs-caisses et donc baisser les profits. Cela imlique un mot d'ordre généralisé des organisations syndicales en lutte.
Or les organisations syndicales, ont des blocages psychologiques pour ne pas y penser. D'une part elles sont bloquées sur les shémas traditionnels de lutte, hėrités de leur histoire, avec deux modes d'action : la grève, d'entreprise ou générale et les manifestations dans la rue. Mais ces modes de luttes ne sont plus adaptés au monde du 21ème siècle.
Avec les concurrences massives, de millions de chômeurs, de la mondialisation et de sa menace constante de délocalisation et avec la robotisation qui supprime des milliers de postes, les salariés n'ont plus aucun rapport de force au seing des enteprises (sauf dans des secteurs encore protégés : services publics, industries locales très spécialisées...). Ils risquent leur place à faire grève, ils ne peuvent donc pas la faire.
Pour ce qui est des manifestations, on le voit, maintenant, le pouvoir n'a plus aucun respect démocratique, que ce soit Sarkozy pour la rėforme des retraites ou Valls avec sa loi-"travail". Le déni démocratique devient même autoritarisme avec la violence et la répression exercée sur les manifestants et sur les syndicalistes. Contre les violences policières envers les manifestants non violents, contre les lois d'état d'urgence, contre les manipulations médiatiques sur les "casseurs" laissés libre de casser, contre les interdictions de manifester, les manifestations vont devenir trop dangereuses et inéfficaces.
Mais les syndicats ne veullent pas abandonner leur dogmes du siècle passé et s'adapter aux rapports de force du 21ème siècle. Plus que jamais l'économie ne dépend pas des producteurs (les salariés), mais elle dépend de leur pouvoir d'achat (en tant que consommateurs). Dans la société de consommation le pouvoir sur l'économie va aux consommateurs, mais ils ne s'en rendent pas encore compte. Nous sommes manipulés par la publicité qui nous crėe des besoins, qui eux même nous rendent prisonniers de gagner de l'argent et donc d'être complètement dépendants de nos employeurs. Lancer une grève de la consommation implique de remettre en cause cette société productiviste. La plupart des syndicats restent complètement productivistes. C'est certainement aussi pourquoi, une grève de la consommation peut leur paraître trop dangereuse, des consommateurs qui peuvent restreindre leur consommation, c'est aussi (à long terme) moins de production donc pour eux moins d'emplois. En cela ils se trompent, il y a longtemps que plus de production ne signifie plus, plus d'emplois (mécanisation, robotisation, informatisation et même intelligence artificielle ont remplacé le travail humain)
Une organisation de jeunesse utilisant largement les réseaux sociaux pourrait parfaitement lancer une campagne de boycott et avoir autant de succès que la pétition contre la loi-"travail". Mais les jeunes qui manient bien ces outils sont aussi ceux qui sont le plus "consomm-accros", même s'ils en ont pas les moyens (ils sont les plus précaires). Donc, malheureusement, aucune organisation de jeunesse n'a encore lancé le mot d'ordre de la grève de la consommation.
C'est donc en represaille aux interdictions et à la répression du gouvernement, que les sept organisations syndicales contre la loi de précarité généralisée doivent lancer le BOYCOTT de la grande distribution. D'abord appeler à un jour par semaine d'HYPERMARCHÉS MORTS, par exemple tous les jeudis (jours des manifs), puis monter en puissance sur d'autres jours à mesure que le mot d'ordre de restriction de la consommation est mis en pratique par tous les mėcontents contre la loi Khomri. Puis cette grève doit devenir l'arme de tous ceux qui, plus largement, sont contre la dérive anti-démocratique de ce gouvernement.
Coupons leur leurs profits par notre GRÈVE DES ACHATS, ou par un " seating façon Gandhi dans les rues et au boulot " jusqu'à obtenir le retrait de la loi El Khomri, ou jusqu'à ce que ce gouvernement anti-démocratique tombe sous une motion de censure, de gauche, ou de droite.
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