" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

mardi 2 juin 2015

Les capitalistes et les financiers nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons ...



" Les capitalistes et les financiers nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons " 
                                                                           Lénine.
Wait and see.
 
 

Nous sommes en train d'assister à la fin de la démocratie en Europe !



L’Europe en pleine abolition de la démocratie !

Dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde lundi 1er juin, Alexis Tsipras met en garde contre les dérives de l'Union européenne. En forçant la mise en œuvre de politiques d'austérité contre le gré des citoyens, c'est le principe même de démocratie qui est mis à mal, selon le Premier ministre grec.
Sommes-nous effectivement en train d’assister à la fin de la démocratie en Europe ?
Malheureusement ... oui !

Le nouveau rendez-vous manqué de cet incapable … François Hollande, pauvre et pietre orateur de pacotille ...

Le nouveau rendez-vous manqué de cet incapable … François Hollande !



La grandeur ne se décrète pas, l'impéritie est une croix à porter ! Une fois encore, notre bon président se vautre dans son incapacité à donner du volume à sa parole. Pour ce rendez-vous avec l'histoire, la médiocrité ne devait pas être de mise ; le ton eût dû prendre de l'ampleur, du volume, de l'émotion. Mais pour cela, il eût fallu parler avec ses tripes, se laisser aller à la grandiloquence, à l'emphase, aux envolées lyriques.

Le petit homme, hélas, restera à jamais un convenable récitant d'un discours sans flamme ni chaleur. Son ton est celui du bon élève qui ne veut ni déplaire ni trop en faire. Il déroule un texte dans lequel il n'y a ni surprise ni cassure, ni rupture ni lyrisme. C'est terne, c'est sans saveur, c'est insipide et incolore. Il ajoute à ces remarquables qualités, l'inélégance de la prosopopée, se permettant de se faire le porte-parole de nos chers disparus ...

Bien sûr, passer derrière Malraux était un défi bien trop grand pour ce pauvre et pietre orateur de pacotille, ce pédagogue à la petite semaine pour classes tranquilles et bourgeoises. Il a très mal perçu la dimension de l'évènement ; il manque une fois de plus son rendez-vous avec l'histoire. Il récite, il débite, il égraine sans que les mots et les idées prennent la place de cette retenue inodore de celui qui n'a rien de fondamental à dire.

On ne peut reprocher à cet homme, trop affairé, de n'avoir pas le temps de peaufiner un discours qui fera date. Il faut se faire aux réalités, comprendre les contraintes de la tâche, mesurer les impératifs d'un calendrier démoniaque, accepter les limites d'un personnage finalement falot et médiocre. Nul ne peut lui en vouloir : chacun savait en votant pour celui-là qu'il optait pour un choix par défaut.

Ce qu'on peut lui reprocher en cette immense occasion c'est de ne pas être en capacité de choisir des plumes d'envergure, de ne pas s'entourer de brillants stylistes, de maîtres-penseurs, de guides émotionnels . C'est sans doute son goût immodéré pour la banalité qui lui a fait choisir des prosateurs de second ordre, des écrivaillons de la politique et non de la littérature.

Mettons cette faute qui est insulte au talent oratoire de Brossolette, à la dimension politique d'un Zay, au courage de Gaulle-Anthonioz et Tillion, au compte de la mollesse des temps présents. Nul ne peut se prétendre l'égal d'hommes et de femmes qui, portés par la dureté d'une époque, ont pu, de ce fait, donner la mesure d'un talent au- delà de l'imaginable. Notre pauvre président vit dans une époque trop facile pour avoir une telle envergure.

Ce que nous pouvons lui reprocher c'est cette incapacité chronique à enflammer les mots, à donner du souffle à son discours, à prendre de la hauteur pour tenter de tutoyer les héros qui sont honorés en ce jour historique. Mais il faut bien se rendre à l'évidence, l'histoire est un espace bien trop grand pour ce personnage sans emphase ni vibrato dans la voix.

Le charisme, ça ne se commande pas. Nous pouvons le mesurer à chaque pensum que nous sert ce piètre tribun. Mais que font les professeurs de comédie, les experts en théâtralité, les spécialistes du faux-semblant ? Ne sont-ils pas capables de façonner, ne serait-ce que pour un soir, ce médiocre récitant, pour lui donner des ailes, de la magie, de la profondeur ?

Comment espérer toucher le peuple ? Comment l'éclairer d'un verbe porté à bout de bras, quand les mots sont ainsi dits sans que soient convoqués les tripes et le cœur ? Quand le soporifique remplace la fièvre, quand la platitude est la ligne mélodique, quand le ton est celui d'une speakerine de l'ORTF, il n'est rien à espérer de grandiloquent.

La leçon d'histoire tombe à plat. Les allusions à notre présent inquiétant n'éveillent aucune crainte. L'orateur du jour est un mauvais second rôle, propulsé ici dans un décor bien trop grand pour lui, face à des personnages qu'il s'agit d'honorer, bien trop grands pour lui. Le talent ne se décrète pas. Il ne sert à rien de fabriquer de toute pièce un rendez-vous avec l'histoire pour se dresser un destin illusoire.

Le rendez-vous est non seulement manqué, mais il est totalement ridicule. La platitude de l'instant est injure aux destins de ceux qui reposent devant ce président minuscule. Les cercueils de drapé tricolore imposent un cérémonial dont l'officiant est tout à fait incapable. J'enrage d'une telle insignifiance en des heures si solennelles. Mon dieu, qu'avons-nous fait pour mériter pareille purge ? Qu'ont-ils commis comme faute ceux-là qui entrent au Panthéon, pour être ainsi si médiocrement accompagnés vers la gloire républicaine ? Les vaticinations du tribun de pacotille, ne sont décidément pas à la hauteur de ces heures historiques.

Je crains fort qu'il n'y ait plus rien à espérer de notre personnel politique. La langue est passée au second plan ; le discours est devenu calcul et rouerie, tromperie et tactique. Nous avons ici l'expression même d'une société qui se passe parfaitement de franchise et de sincérité, de pathos et du sublime. Bien loin des héros de la Résistance, les prochains candidats au Panthéon ne sauront être que des médiocres de la trempe de celui qui a ainsi flétri la cérémonie de ces géants.

 
 

L'enfance en danger en France !




L’enfance en danger !



On apprend avec stupeur et indignation que dans le pays qui se targue d’être la 5e puissance du monde, la France, (ce n’est d’ailleurs plus vrai !), des enfants arrivent à l’école le matin sans avoir déjeuné, ne mangeront pas à la cantine le midi parce que les parents ne peuvent payer, n’ont pas de chaussures et de logement digne de ce nom, … C’est certes louable d’aider les populations en danger dans le monde, de faire repentance pour des actes dont nous ne sommes pas responsables, mais il faut vivre aujourd’hui et ouvrir les yeux sur la misère à nos portes . Qu’ont fait les gouvernements successifs pour remédier à tous ces problèmes récurrents ? Rien !

Il est temps que le peuple reprenne le pouvoir .
 


 
 
 

il y a des envies de nuit du 4 août qui gratouillent de plus en plus de Français ...




Dans un pays ayant théoriquement aboli les privilèges la nuit du 4 août 1789 et dans lequel la noblesse, le clergé et le tiers-état ont été remplacés par les seuls citoyens, on serait en droit d’espérer que tous les citoyens soient logés à la même enseigne mais, comme dirait le proverbe : " on peut toujours rêver "…

Dans l’énarchie bananière qu’est devenue la France, il y a des envies de nuit du 4 août qui gratouillent de plus en plus de Français et, si rien n’est fait, ce n’est plus de 1789 et d’abolition des privilèges qu’il sera question mais plus prosaïquement de 1793 et de têtes de nobles tombant en Place de Grève. De 1789 à 1793, il n’y eut que quatre ans. Il va donc falloir agir très vite pour que les envies de jacqueries que le comportement de certains légitimerait ne deviennent pas réalité d’ici peu.

Ras le bol de ces petits privileges, de cette mascarade et de cette noblesse republicaine qui baffoue nos institutions, nos valeurs sociales et humaines et qui vive sur le dos du peuple quand en plus il le truande !





Des français qui ne comprennent plus les règles du jeu ...

Comment les classes moyennes Françaises bouclent les fins de mois … mon, notre histoire.


 
 

 






Compter les centimes avant d'aller faire ses courses, jongler avec les petits jobs non-déclarés pour sortir la tête de l'eau. Rien de scandaleux. Pas de quoi pleurer non plus. C'est l'histoire d'un quotidien, celui de millions de français. Ceux d'une classe moyenne qui passe souvent à la trappe. Pas assez misérable pour être vendue par une classe politique forcément désintéressée et bienveillante, pas assez riche pour être économiquement utile à la croissance.


Des aides sociales, ils en ont un peu et des impôts, ils en payent, toujours plus ou pas du tout dans ils ont touché le fond. Ces invisibles représentent près d'un tiers de la population française. Le coup de grâce, c'est cette crise dont ils ne voient pas la fin. Une France dans laquelle chacun se reconnait. Des tranches de vie, de souffrances et de rêves aussi. Des visages posés sur une caste désincarnée, sortir de l'abstrait pour montrer la réalité, écorchée, rapiécée.

C'est l'histoire de la dépression, l'alcool, la famille fragilisée. 500 euros, c'est souvent tout ce qui leur reste pour vivre à la fin du mois. Le travail, on s’y accroche, comme à la promesse d'un avenir meilleur, celui qui leur fait oublier les injonctions et autres mises en demeure des prestataires qui s'amassent dans sa boîte aux lettres.




Des français qui ne comprennent plus les règles du jeu
 
 
La république, ils y croyaient, la respectaient, il n'y a pas si longtemps de cela. Le plus dur, c'est d'expliquer les restrictions du quotidien aux enfants : Je ne veux pas les victimiser, ils ne sont responsables de rien. Nous avons notre petit appartement, nous sommes propriétaires. Il y a pire que nous. Mais comment font les gens qui n'ont pas d'argent de côté, expliquez-moi? Des français qui croyaient aux promesses de la croissance, de l'emploi. Jouer le jeu de la progression sociale, trop lente, d'une solidarité partagée, trop lourde. Ils n'y arrivent plus. Encaisser des coups, résister, pour gagner quoi à la fin? La classe moyenne se sent trahie.

Je ne suis pas Al Capone, je n'ai pas le droit, je sais, mais c'est grâce aux petits jobs au 'black' que je m'en sors avec deux enfants en bas age.

C'est toujours avec une pointe d'humour dans la voix, à la fois âpre et piquante …

mes ressources: pas de salaire fixe ! une aide de Pôle Emploi 450 euros par mois ! Avec nos enfants, je reconnais ne "jamais avoir eu besoin de beaucoup. Mais un seul revenu , le salaire de 1200 euros de madame pour sa petite famille, c'est dur". Maman bohème, elle cherche de la poésie dans la privation . Nos exigences, c'est que du matériel, rien de grave, tout va bien. Fataliste, mais pas lorsqu'il s'agit de l'avenir des enfants. Avec mon fils, on dort dans le salon. On fait comme on peut.

C'est la première fois depuis 30 ans que le budget de la classe moyenne connait une telle diminution. La part du budget consacrée aux dépenses courantes représente plus de la moitié des salaires. Dans la classe moyenne, les familles sont fragiles et vulnérables. Les salaires des femmes sont souvent la seule et unique ressource à laquelle se raccrocher.




Garder l'estime de soi, le challenge le plus exigeant
Une perte d'emploi stigmatise. Les membres d'un couple cherchent le responsable, se défaussent, accusent, se déchirent. Le capital social d'une famille soudée est un véritable atout. Même si aller voir ses parents, à 40 ans, c'est une claque en pleine figure. J’ai travaillé chez PSA Citroën pendant 20 ans. J’avais une belle maison, des meubles, une piscine puis j’ai été licencié comme un mal propre. Après mon licenciement , le divorce. Puis j’ai utilisé mes maigres économies apres un divorce compliqué pour mon procés contre mon employeur .Puis la descente en enfer a continué. J’ai continué à payer ma pension alimentaire de 900 euros tant que j’ai pu avec mes 450 euros de rsa.

Un enfant quitte le foyer, une part fiscale en moins et une centaine d'euros en trop, il faut payer les impôts.

Je bataille avec les dossiers, les demandes d'échelonnement, les imprimés. Des photocopies, des justificatifs pour payer en quatre fois. Le parcours du combattant. Du fatalisme et de la lassitude …

les factures d'eau, de gaz et l'électricité, la cantine, la nounou, c'est plus des ¾ de nos ressources ! on arrive à 1248 euros de charges sur 1700 euros de revenus à deux. On aimerait avoir un peu plus … on ne peut se nourrir comme il faut , il y a d’ailleurs bien longtemps qu’on ne mange plus de viande … je suis trop fatiguée pour m'énerver.

En France, la petite classe moyenne est taxée à hauteur de 43% de ses revenus. Un sentiment d'injustice !




Et les enfants dans tout ça?
Les parents tentent de les épargner autant qu'ils peuvent. Les enfants ne sont pas dupes. La souffrance des parents, ils la partagent, tout en feignant de ne pas la voir par pudeur, par égoïsme parfois.

Artiste dans l'âme, mon fils sacha improvise un rap avec ses copains du centre social dans sa chambre. Il parle de sa mère, lui chante ce qu'il n'ose pas lui dire. Il parle des galères et des sacrifices, "Je suis toi, tu es moi, on est les mêmes". Les yeux de sa mère rougissent. Elle tourne le visage vers la fenêtre entre-ouverte de la cuisine, prétexte une cigarette pour expirer une volute où se mêlent la nicotine et l'émotion. Rachel, nous nous en sortirons …

Un avenir confisqué par la privation.

Dans les années 60, il fallait 12 années de travail pour avancer d'une catégorie sur l'échelle sociale. Il en faudrait aujourd'hui 20 pour la même ascension. La classe moyenne perd pied, ne croit plus en la politique.

La traiteur du quartier, Karine, ouvre sa boutique tôt le matin. Malgré ses efforts, son chiffre d'affaire s'effondre au fil des ans. Elle gagne entre 500 et 600 euros par mois. Surtout, ne lui parlez pas de "commerce de proximité" ou de "lien social". Son commerce, c'est une affaire bien gérée. Elle en est fière. C'est pour cela qu'elle attend de la reconnaissance. Sa place dans le quartier, elle l'a déjà gagnée à côté des incontournables, la boulangerie, le tabac, mais ca ne suffit plus pour vivre.

En 2013, 8500 commerces ont déposé le bilan. On trouve d'un côté, les gagnants de la mondialisation et de l'autre, les perdants, condamnés aux emplois menacés, fragiles, interchangeables et précaires. Quand l'économie toute entière devient discount, les emplois intermédiaires relèvent du luxe. En France, en 2013, plus de 1000 boutiques de presse mettent la clé sous la porte. 80 heures de travail par semaine, ca laisse peu de temps pour le recul, l'introspection ou un nouveau choix de vie.

Je , on ne cherche pas de coupable, quoique ! c'est aussi l'histoire d'une lutte contre soi-même : de l’echec de la creation de sa petite entreprise en nom personnel apres le licenciement à la formation de reconversion compliquée malgres tout à vendre dans son cv quand on a deja (et pourtant seulement !) 47 ans , c'est aussi l'histoire d'une lutte contre soi-même …

Une tranche de vie, ma vie, mon histoire s'inscrit dans une volonté assumée de sonder les réalités sociales de la France d'aujourd'hui, résolument humain .

Parce que je, on n’est pas les seuls ; que nous sommes 10 millions comme nous …

Un peu de lumière sur ces dix millions de Français qui vivent avec 1 200 euros par mois pour une personne seule et une moyenne de 2 600 pour une famille de deux enfants.

Pudeur et justesse, le quotidien de notre familles face au chômage et à la crise à travers notre combats, nos résistances et nos espoirs …
 




 

Diplomatie France Russie, la honte pour la France et son peuple !

 
 

France Russie, une diplomatie pathetique : la honte pour nous peuple Français !



Dans l'affaire des bâtiments de guerre que Paris devait livrer à Moscou, le Quai d'Orsay se couvre de ridicule et ne récolte que le mépris.

Que diable sommes-nous allés faire dans cette galère diplomatique ? L’affaire de nos navires BPC (bâtiments de projection et de commandement) promis à la Russie, payés par elle, puis subitement confisqués au nom du dossier ukrainien prend un tour tragi-comique. Notre image en sort affaiblie, voire ridiculisée.

Après avoir suspendu la livraison du Vladivostok et du Sébastopol sine die, croyant avec une naïveté confondante que cela pousserait Vladimir Poutine à résipiscence, voilà que nous mégotons sur le remboursement de " la douloureuse " et entendons même faire partager à Moscou le fardeau financier de notre mauvaise manière. Un comble ! Non contents d’avoir bafoué notre signature et de calibrer notre politique étrangère sur des considérations de l’ordre du prêchi-prêcha, nous passons pour des avaricieux ! La Russie s’opposant manifestement à bon droit à la réexportation de ces bâtiments à d’autres acquéreurs, on parle désormais de les couler purement et simplement, option prétendument la moins " coûteuse " !

Il n’y a pas que les euros sonnants et trébuchants qui comptent. Le coût symbolique d’un tel geste pour notre pays serait considérable. On ne peut que s’émouvoir des ravages de la pensée comptable sur la politique étrangère et de défense de la France. Il est vrai qu’il a fallu l’horreur d’une vague d’attentats à Paris pour que l’on se résolve enfin à poser en urgence et a minima quelques rustines sur notre budget de la défense.




Aveuglement
Car qu’a-t-on gagné dans ce jeu de dupes ? La Russie, même si elle ne nous accable pas publiquement, nous méprise plus encore pour notre faiblesse et notre docilité vis-à-vis de Washington et de nos bonnes consciences domestiques qui donnent des leçons à peu de frais.

Un contrat ça se respecte. Il faut par ailleurs arrêtter d'être à la botte des US qui sont à leur tour à la botte d’Israel, fouteurs de merde dans le monde !


" Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons " avait dit le camarade Lénine. Wait and see.
 
 
Poutine : " tu l'as bien vu celle là ? "