" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

vendredi 3 juillet 2015

Respect à Tsipras. Définitivement.

Ce qui m'inquiète -et je ne suis pas la seule- Et si je dis que cela m'inquiète c'est justement parce que je considère que Tsipras est le seul à porter l'avenir de l'Europe



J'espère que les citoyens grecs appelés à voter dimanche suivront Tsipras pour le bien de la Grèce, mais aussi pour celui des autres pays de la zone euro et de l'Union européenne tout entière victimes de l'oligarchie au pouvoir à Bruxelles. Le "Non" des Grecs est le déclencheur indispensable du réveil des peuples pour une Europe solidaire et démocratique au service des peuples et non des banques et de leurs valets.

Un discours qui ne laisse place à aucune ambiguïté d'ordre politicien, qui réaffirme la seule force solidaire et légitime sur laquelle la démocratie peut triompher : la Voix souveraine du Peuple!

Merci M Tsipras de nous rappeler que la Grèce n'est pas que la matrice asséchée de la Démocratie , elle doit continuer à la faire vivre par et pour ses enfants de générations en générations.

Un très beau discours politique d’un chef de gouvernement de l’UE (Enfin !)

Il témoigne d’un grand courage (Ne me demandez pas par rapport à qui !)

Tsipras cherche une ouverture vers un avenir meilleur et plus démocratique.

En cela sont discours, comparé aux discours des autres chefs d’états européens, sera inscrit dans l’histoire.

Toutefois son refus obstiné d’envisager la sortie de l’Euro et de l’Europe, le prive de sa meilleure arme, vis à vis des dictateurs fascistes qui gouvernent l’UE, la menace de la désagrégation et de leur chute.

Il croit pouvoir infléchir la dictature, en jouant la démocratie.

Il fait la même erreur que Gorbatchev, avec le risque d’aboutir au même résultat.

Je lui souhaite bonne chance, et la victoire du NON au référendum du dimanche 5 juillet 2015.

Cela nous donnera l’occasion de voir les tronches décomposées par la haine des fascistes au pouvoir en Europe.

La guerre n'est jamais drôle, la suite sera ce qu'elle sera, mais pas une capitulation. Les grecs ont décidé de se battre , seuls pour l'instant, mais leur combat est Héroïque.

Podemos et l'espagne suivront, l'Italie dont on ne dit jamais rien mais qui est dans une situation catastrophique sera peut être la marmite qui explosera et entrainera l'ensemble des peuples européens.

Merkel, Djisselbloem, Moscovici, Hollande, Lagarde, and Cie ne sont que des commis du capital, ils transmettent les directives de la finance .Pour pouvoir agir, ils se regroupent en amicales : Eurogroupe, FMI, Banque Centrale . Parlent d'une seule voix, diffusent le même message . Au sommet de cette pyramide, il y a l'idéologie . L'idéologie d'une classe qui se veut gouvernante, parce qu'elle croit que l'argent donne le pouvoir . Le pouvoir de gérer . De tout gérer , les hommes, leur vie, penser leurs intérêts, penser la planète. Eux savent ce qui est bon ou mauvais pour le plus grand nombre .

Cette tranche de vie sur le sort de la Grèce, ou plutôt du peuple grec est pleinement significative . Voir la violence avec laquelle ils s'acharnent dans un seul but : pour faire triompher leur idéologie .

Reste à nous d'être lucide, de ne pas tomber dans le discours de l'amicale, mais de chercher la riposte . Le référendum , mais aussi la communication sur les réseaux, les débats , les assemblées citoyennes sont des ancrages à la riposte, car ces expressions du peuple arment notre rébellion .



La propagande anti-Tsipras sur la majorité des médias français est effrayante ...

Hier, sur BFM et Itélé, les journalistes ne cessèrent d'annoncer la capitulation de Tsipras. A les entendre, Tsipras, "affaibli", "isolé", etc., ne pouvait annoncer que deux choses dans son discours : soit appeler à voter oui, soit renoncer au référendum. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque Tsipras annonca tout simplement qu'il maintenait son appel à voter non au référendum... Et quelle ne fut pas ma joie de voir leur mine déconfite. Les analyses se succédèrent ensuite sur l'inconstance de Tsipras sans dire une seule fois, bien sûr, que c'est Merkel elle-même qui avait fermé la porte à toute négociation deux heures auparavant...

Dans les médias, c'est la même panique qu'en 2005. Et comme en 2005, ils vont perdre.

J'en reviens pas de tous les mensonges que les médias nous assènent à longueur d'ondes. C'est incroyable de ne pas respecter à ce point un gouvernement élu démocratiquement. les médias, certes mais aussi nos ministres en exercice, rien ne les arrête ces contempteurs de la Démocratie


Respect à Tsipras. Définitivement.



 

 

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