" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

mardi 13 janvier 2015

La marche de dimanche pour Charlie Hebdo a été instrumentalisée cyniquement, machiaveliquement, sournoisement par notre President Hollande et Valls pour nous faire oublier qu'ils sont coupable ; pour preuve ...

Peuple de France, amis du monde entier, ne soyez pas dupe à propos de la tragédie qui vient d'endeuiller notre France ces derniers jours avec les attentats du Charlie Hebdo et du supermarché Casher !

Les coupables de cette tragedie : j'accuse le Président François Hollande et ses ministres d'en etre les principaux responsables. Ces tordus se cachent derriere le paravent "la liberté d'expression" brandit par les médias pour faire oublier que leur engagement au coté des financiers dans la guerre contre l'EI (ou Daesh comme vous voudrez bien les appeler) nous a conduit à une telle tragédie !!!
 
 

 
 
 
 
 
Mais y aurait-il une obligation à la fois morale et civique qui contraindrait "l'honnête homme" à se rendre dans ce défilé dominical qui va mêler tant de publics hétérogènes, tant de pensées contradictoires, pour ne pas dire incompatibles, tant d'attitudes conventionnelles, tant d'hypocrisies à tant d'illusions?

Cette union nationale qui ne pointe son visage emblématique qu'après les désastres et pour si peu de temps.

Cette union nationale instrumentalisée par notre Président Hollande et ses ministres (Cet incapable et inconscient Président Hollande qui a beaucoup à se reprocher dans cette tragedie au regard de son engagement totale et irresponsable dans la guerre contre l’EI – histoire de se refaire une santé au niveau de sa cote de popularité lamentable et non dans un desir de justice et de paix , pour s’en convaincre il suffit d’observer son engagement minable dans la lutte contre Ebola en Afrique de l’Ouest , pour s’en convaincre encore il suffit de se rappeler le refus de notre ancien président intelligent Chirac (et ne venez pas dire que Chirac etait anti-americain, il n’y avait pas plus pro-americain que lui !) de s’engager au coté des américains en 2003 dans la guerre contre l’Irack- aux cotés des americains, cette union nationale instrumentalisée par notre Président Hollande pour nous faire oublier ses propres turpitudes ; bref un bel ecran de fumée dréssé par le Président Hollande et sa bande pour nous faire oublier leurs responsabilités dramatiques dans les causes reelles de ces attentats ! tant d'hypocrisies !



Le soupçon de l'instrumentalisation politique d'une terrifiante douleur qui aurait pu demeurer sincère avec plus de discrétion et un Etat moins omniprésent …

Peuple de France, amis du monde entier, amis anonymous du monde entier, ne soyez pas dupe à propos de la tragédie qui vient d'endeuiller notre France ces derniers jours avec les attentats du Charlie Hebdo et du supermarché Casher !

Les coupables de cette tragedie : j'accuse le Président François Hollande et ses ministres d'en etre les principaux responsables. Ces tordus se cachent derriere le paravent "la liberté d'expression" brandit par les médias pour faire oublier que leur engagement au coté des financiers dans la guerre contre l'EI (ou Daesh comme vous voudrez bien les appeler) nous a conduit à une telle tragédie .
Pour preuve :

Rappelez-vous bien les evenements de 2003 lorsque notre intelligent President Jacques Chirac par la voix de son ministre Villepin avait annoncé aux tribunes de l'ONU que la France ne participerait pas au coté de la coalition americaine à la guerre contre l'Irak. Résultat :

0 attentat !

0 assassinat !

et l'Irak est devenu aujourd'hui en plus un bourbier (ensanglanté) sans nom !!!



Aujourd'hui la politique de notre minable et inconscient président "va t'en guerre" François Hollande lorsqu'il a décidé de declarer la guerre à l'Etat Islamique (EI ou Daesch) commence à nous couter tres cher en vie humaine :

2 attentats , 21 morts (peut etre même plus dans les heures à venir !)

2 ressortissants Français assassinés

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Peuple de France, amis du monde entier, ne soyez pas dupe à propos de la tragédie qui vient d'endeuiller notre France ces derniers jours avec les attentats du Charlie Hebdo et du supermarché Casher !

Les coupables de cette tragedie : j'accuse le Président François Hollande et ses ministres d'en etre les principaux responsables. Ces tordus se cachent derriere le paravent "la liberté d'expression" brandit par les médias pour faire oublier que leur engagement au coté des financiers dans la guerre contre l'EI (ou Daesh comme vous voudrez bien les appeler) nous a conduit à une telle tragédie !!!

 
 
 

Notre président incapable et inconscient François Hollande est coupable de la tragedie qui a frappée la France en janvier 2015, pour preuve ...

Notre président incapable et inconscient François Hollande est coupable concernant :
1- les attentats qui ont frappés la France
2- les assassinats de nos ressortissants à l'etranger



Il avait été mis en garde des risques qu'il faisait courrir au peuple Français en nous engageant dans une guerre contre l'EI (Daesh). Et pour preuve :



1- lettre plaidoyer même suplication au Président Hollande de notre grand journaliste Edwy Plenel :

Palestine : Monsieur le Président, vous égarez la France


23 juillet 2014 par Edwy Plenel



De l’alignement préalable sur la droite extrême israélienne à l’interdiction de manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, sans compter l’assimilation de cette solidarité à de l’antisémitisme maquillé en antisionisme, François Hollande s’est engagé dans une impasse. Politiquement, il n’y gagnera rien, sauf le déshonneur. Mais, à coup sûr, il y perd la France.

Monsieur le Président, cher François Hollande, je n’aurais jamais pensé que vous puissiez rester, un jour, dans l’histoire du socialisme français, comme un nouveau Guy Mollet. Et, à vrai dire, je n’arrive pas à m’y résoudre tant je vous croyais averti de ce danger d’une rechute socialiste dans l’aveuglement national et l’alignement international, cette prétention de civilisations qui se croient supérieures au point de s’en servir d’alibi pour justifier les injustices qu’elles commettent.

Vous connaissez bien ce spectre molletiste qui hante toujours votre famille politique. Celui d’un militant dévoué à son parti, la SFIO, d’un dirigeant aux convictions démocratiques et sociales indéniables, qui finit par perdre politiquement son crédit et moralement son âme faute d’avoir compris le nouveau monde qui naissait sous ses yeux. C’était, dans les années 1950 du siècle passé, celui de l’émergence du tiers-monde, du sursaut de peuples asservis secouant les jougs colonisateurs et impériaux, bref le temps de leurs libérations et des indépendances nationales.



Guy Mollet, et la majorité de gauche qui le soutenait, lui opposèrent, vous le savez, un déni de réalité. Ils s’accrochèrent à un monde d’hier, déjà perdu, ajoutant du malheur par leur entêtement, aggravant l’injustice par leur aveuglement. C’est ainsi qu’ils prétendirent que l’Algérie devait à tout prix rester la France, jusqu’à engager le contingent dans une sale guerre, jusqu’à autoriser l’usage de la torture, jusqu’à violenter les libertés et museler les oppositions. Et c’est avec la même mentalité coloniale qu’ils engagèrent notre pays dans une désastreuse aventure guerrière à Suez contre l'Égypte souveraine, aux côtés du jeune État d’Israël.

Mollet n’était ni un imbécile ni un incompétent. Il était simplement aveugle au monde et aux autres. Des autres qui, déjà, prenaient figure d’Arabes et de musulmans dans la diversité d’origines, la pluralité de cultures et la plasticité de croyance que ces mots recouvrent. Lesquels s’invitaient de nouveau au banquet de l’Histoire, s’assumant comme tels, revendiquant leurs fiertés, désirant leurs libertés. Et qui, selon le même réflexe de dignité et de fraternité, ne peuvent admettre qu’aujourd’hui encore, l’injustice européenne faite aux Juifs, ce crime contre l’humanité auquel ils n’eurent aucune part, se redouble d’une injustice durable faite à leurs frères palestiniens, par le déni de leur droit à vivre librement dans un État normal, aux frontières sûres et reconnues.

Vous connaissez si bien la suite, désastreuse pour votre famille politique et, au-delà d’elle, pour toute la gauche de gouvernement, que vous l’aviez diagnostiquée vous-même, en 2006, dans Devoirs de vérité (Stock). " Une faute, disiez-vous, qui a été chèrement payée : vingt-cinq ans d’opposition, ce n’est pas rien ! " Sans compter, auriez-vous pu ajouter, la renaissance à cette occasion de l’extrême droite française éclipsée depuis la chute du nazisme et l’avènement d’institutions d’exception, celles d’un pouvoir personnel, celui du césarisme présidentiel. Vingt-cinq ans de " pénitence ", insistiez-vous, parce que la SFIO, l’ancêtre de votre Parti socialiste d’aujourd’hui, " a perdu son âme dans la guerre d’Algérie ".

Vous en étiez si conscient que vous ajoutiez : " Nous avons encore des excuses à présenter au peuple algérien. Et nous devons faire en sorte que ce qui a été ne se reproduise plus. " " Nous ne sommes jamais sûrs d’avoir raison, de prendre la bonne direction, de choisir la juste orientation, écriviez-vous encore. Mais nous devons, à chaque moment majeur, nous poser ces questions simples : agissons-nous conformément à nos valeurs ? Sommes-nous sûrs de ne pas altérer nos principes ? Restons-nous fidèles à ce que nous sommes ? Ces questions doivent être posées à tout moment, au risque sinon d’oublier la leçon. "

Eh bien, ces questions, je viens vous les poser parce que, hélas, vous êtes en train d’oublier la leçon et, à votre tour, de devenir aveugle au monde et aux autres. Je vous les pose au vu des fautes stupéfiantes que vous avez accumulées face à cet énième épisode guerrier provoqué par l’entêtement du pouvoir israélien à ne pas reconnaître le fait palestinien. J’en dénombre au moins sept, et ce n’est évidemment pas un jeu, fût-il des sept erreurs, tant elles entraînent la France dans la spirale d’une guerre des mondes, des civilisations et des identités, une guerre sans issue, sinon celle de la mort et de la haine, de la désolation et de l’injustice, de l’inhumanité en somme, ce sombre chemin où l’humanité en vient à se détruire elle-même.

Les voici donc ces sept fautes où, en même temps qu’à l’extérieur, la guerre ruine la diplomatie, la politique intérieure en vient à se réduire à la police.
 

Une faute politique doublée d’une faute intellectuelle



1. Vous avez d’abord commis une faute politique sidérante. Rompant avec la position traditionnellement équilibrée de la France face au conflit israélo-palestinien, vous avez aligné notre pays sur la ligne d’offensive à outrance et de refus des compromis de la droite israélienne, laquelle gouverne avec une extrême droite explicitement raciste, sans morale ni principe, sinon la stigmatisation des Palestiniens et la haine des Arabes.

Votre position, celle de votre premier communiqué du 9 juillet, invoque les attaques du Hamas pour justifier une riposte israélienne disproportionnée dont la population civile de Gaza allait, une fois de plus, faire les frais. Purement réactive et en grande part improvisée, elle fait fi de toute complexité, notamment celle du duo infernal que jouent Likoud et Hamas, l’un et l’autre se légitimant dans la ruine des efforts de paix.

Surtout, elle est inquiétante pour l’avenir, face à une situation internationale de plus en plus incertaine et confuse. À la lettre, ce feu vert donné à un État dont la force militaire est sans commune mesure avec celle de son adversaire revient à légitimer, rétroactivement, la sur-réaction américaine après les attentats du 11-Septembre, son Patriot Act liberticide et sa guerre d’invasion contre l’Irak. Bref, votre position tourne le dos à ce que la France officielle, sous la présidence de Jacques Chirac, avait su construire et affirmer, dans l’autonomie de sa diplomatie, face à l’aveuglement nord-américain.

Depuis, vous avez tenté de modérer cet alignement néoconservateur par des communiqués invitant à l’apaisement, à la retenue de la force israélienne et au soulagement des souffrances palestiniennes. Ce faisant, vous ajoutez l’hypocrisie à l’incohérence. Car c’est une fausse compassion que celle fondée sur une fausse symétrie entre les belligérants. Israël et Palestine ne sont pas ici à égalité. Non seulement en rapport de force militaire mais selon le droit international.

En violation de résolutions des Nations unies, Israël maintient depuis 1967 une situation d’occupation, de domination et de colonisation de territoires conquis lors de la guerre des Six Jours, et jamais rendus à la souveraineté pleine et entière d’un État palestinien en devenir. C’est cette situation d’injustice prolongée qui provoque en retour des refus, résistances et révoltes, et ceci d’autant plus que le pouvoir palestinien issu du Fatah en Cisjordanie n’a pas réussi à faire plier l’intransigeance israélienne, laquelle, du coup, légitime les actions guerrières de son rival, le Hamas, depuis qu’il s’est imposé à Gaza.

Historiquement, la différence entre progressistes et conservateurs, c’est que les premiers cherchent à réduire l’injustice qui est à l’origine d’un désordre tandis que les seconds sont résolus à l’injustice pour faire cesser le désordre. Hélas, Monsieur le Président, vous avez spontanément choisi le second camp, égarant ainsi votre propre famille politique sur le terrain de ses adversaires.

2. Vous avez ensuite commis une faute intellectuelle en confondant sciemment antisémitisme et antisionisme. Ce serait s’aveugler de nier qu’en France, la cause palestinienne a ses égarés, antisémites en effet, tout comme la cause israélienne y a ses extrémistes, professant un racisme anti-arabe ou antimusulman. Mais assimiler l’ensemble des manifestations de solidarité avec la Palestine à une résurgence de l’antisémitisme, c’est se faire le relais docile de la propagande d’État israélienne.

Mouvement nationaliste juif, le sionisme a atteint son but en 1948, avec l’accord des Nations unies, URSS comprise, sous le choc du génocide nazi dont les Juifs européens furent les victimes. Accepter cette légitimité historique de l’État d’Israël, comme a fini par le faire sous l’égide de Yasser Arafat le mouvement national palestinien, n’entraîne pas que la politique de cet État soit hors de la critique et de la contestation. Être antisioniste, en ce sens, c’est refuser la guerre sans fin qu’implique l’affirmation au Proche-Orient d’un État exclusivement juif, non seulement fermé à toute autre composante mais de plus construit sur l’expulsion des Palestiniens de leur terre.

Confondre antisionisme et antisémitisme, c’est installer un interdit politique au service d’une oppression. C’est instrumentaliser le génocide dont l’Europe fut coupable envers les Juifs au service de discriminations envers les Palestiniens dont, dès lors, nous devenons complices. C’est, de plus, enfermer les Juifs de France dans un soutien obligé à la politique d’un État étranger, quels que soient ses actes, selon la même logique suiviste et binaire qui obligeait les communistes de France à soutenir l’Union soviétique, leur autre patrie, quels que soient ses crimes. Alors qu’évidemment, on peut être juif et antisioniste, juif et résolument diasporique plutôt qu’aveuglément nationaliste, tout comme il y a des citoyens israéliens, hélas trop minoritaires, opposés à la colonisation et solidaires des Palestiniens.

Brandir cet argument comme l’a fait votre premier ministre aux cérémonies commémoratives de la rafle du Vél’ d’Hiv’, symbole de la collaboration de l’État français au génocide commis par les nazis, est aussi indigne que ridicule. Protester contre les violations répétées du droit international par l’État d’Israël, ce serait donc préparer la voie au crime contre l’humanité ! Exiger que justice soit enfin rendue au peuple palestinien, pour qu’il puisse vivre, habiter, travailler, circuler, etc., normalement, en paix et en sécurité, ce serait en appeler de nouveau au massacre, ici même !

Une atteinte sécuritaire aux libertés fondamentales




Que ce propos soit officiellement tenu, alors même que les seuls massacres que nous avons sous les yeux sont ceux qui frappent les civils de Gaza, montre combien cette équivalence entre antisémitisme et antisionisme est brandie pour fabriquer de l’indifférence. Pour nous rendre aveugles et sourds. " L’indifférence, la pire des attitudes ", disait Stéphane Hessel dans Indignez-vous !, ce livre qui lui a valu tant de mépris des indifférents de tous bords, notamment parce qu’il y affirmait qu’aujourd’hui, sa " principale indignation concerne la Palestine, la bande de Gaza, la Cisjordanie ".

Avec Edgar Morin, autre victime de cabales calomnieuses pour sa juste critique de l’aveuglement israélien, Stéphane Hessel incarne cette gauche qui ne cède rien de ses principes et de ses valeurs, qui n’hésite pas à penser contre elle-même et contre les siens et qui, surtout, refuse d’être prise au piège de l’assignation obligée à une origine ou à une appartenance. Cette gauche libre, Monsieur le Président, vous l’aviez conviée à marcher à vos côtés, à vous soutenir et à dialoguer avec vous, pour réussir votre élection de 2012. Maintenant, hélas, vous lui tournez le dos, désertant le chemin d’espérance tracé par Hessel et Morin et, de ce fait, égarant ceux qui vous ont fait confiance.

3. Vous avez aussi commis une faute démocratique en portant atteinte à une liberté fondamentale, celle de manifester. En démocratie, et ce fut une longue lutte pour l’obtenir, s’exprimer par sa plume, se réunir dans une salle ou défiler dans les rues pour défendre ses opinions est un droit fondamental. Un droit qui ne suppose pas d’autorisation. Un droit qui n’est pas conditionné au bon vouloir de l’État et de sa police. Un droit dont les abus éventuels sont sanctionnés a posteriori, en aucun cas présumés a priori. Un droit qui, évidemment, vaut pour les opinions, partis et colères qui nous déplaisent ou nous dérangent.

L’histoire des manifestations de rue est encombrée de désordres et de débordements, de violences où se disent des souffrances délaissées et des colères humiliées, des ressentiments parfois amers, dans la contestation d’un monopole étatique de la seule violence légitime. Il y en eut d’ouvrières, de paysannes, d’étudiantes… Il y en eut, ces temps derniers, dans la foulée des manifestations bretonnes des Bonnets rouges, écologistes contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, conservatrices contre le mariage pour tous. Il y eut même une manifestation parisienne aux banderoles et slogans racistes, homophobes, discriminatoires, celle du collectif " Jour de colère " en janvier dernier.

S’il existe une spécialité policière dite du maintien de l’ordre, c’est pour nous apprendre à vivre avec cette tension sociale qui, parfois, déborde et où s’expriment soudain, dans la confusion et la violence, ceux qui se sentent d’ordinaire sans voix, oubliés, méprisés ou ignorés – et qui ne sont pas forcément aimables ou honorables. Or voici qu’avec votre premier ministre, vous avez décidé, en visant explicitement la jeunesse des quartiers populaires, qu’un seul sujet justifiait l’interdiction de manifester : la solidarité avec la Palestine, misérablement réduite par la propagande gouvernementale à une libération de l’antisémitisme.

Cette décision sans précédent, sinon l’atteinte au droit de réunion portée fin 2013 par Manuel Valls, alors ministre de l’intérieur, toujours au seul prétexte de l’antisémitisme , engage votre pouvoir sur le chemin d’un État d’exception, où la sécurité se dresse contre la liberté. Actuellement en discussion au Parlement, l’énième loi antiterroriste va dans la même direction, en brandissant toujours le même épouvantail pour réduire nos droits fondamentaux : celui d’une menace terroriste dont l’évidente réalité est subrepticement étendue, de façon indistincte, aux idées exprimées et aux engagements choisis par nos compatriotes musulmans, dans leur diversité et leur pluralité, d’origine, de culture ou de religion.

Accepter la guerre des civilisations à l’extérieur, c’est finir par importer la guerre à l’intérieur. C’est en venir à criminaliser des opinions minoritaires, dissidentes ou dérangeantes. Et c’est ce choix irresponsable qu’a d’emblée fait celui que vous avez, depuis, choisi comme premier ministre, en désignant à la vindicte publique un " ennemi intérieur ", une cinquième colonne en quelque sorte peu ou prou identifiée à l’islam. Et voici que hélas, à votre tour, loin d’apaiser la tension, vous vous égarez en cédant à cette facilité sécuritaire, de courte vue et de peu d’effet.

4. Vous avez également commis une faute républicaine en donnant une dimension religieuse au débat français sur le conflit israélo-palestinien. C’est ainsi qu’après l’avoir réduit à des " querelles trop loin d’ici pour être importées ", vous avez symboliquement limité votre geste d’apaisement à une rencontre avec les représentants des cultes. Après avoir réduit la diplomatie à la guerre et la politique à la police, c’était au tour de la confrontation des idées d’être réduite, par vous-même, à un conflit des religions. Au risque de l’exacerber.

Là où des questions de principe sont en jeu, de justice et de droit, vous faites semblant de ne voir qu’expression d’appartenances et de croyances. La vérité, c’est que vous prolongez l’erreur tragique faite par la gauche de gouvernement depuis que les classes populaires issues de notre passé colonial font valoir leurs droits à l’égalité. Il y a trente ans, la " Marche pour l’égalité et contre le racisme " fut rabattue en " Marche des Beurs ", réduite à l’origine supposée des marcheurs, tout comme les grèves des ouvriers de l’automobile furent qualifiées d’islamistes parce qu’ils demandaient, entre autres revendications sociales, le simple droit d’assumer leur religion en faisant leurs prières.

Cette façon d’essentialiser l’autre, en l’espèce le musulman, en le réduisant à une identité religieuse indistincte désignée comme potentiellement étrangère, voire menaçante, revient à refuser de l’admettre comme tel. Comme un citoyen à part entière, vraiment à égalité c’est-à-dire à la fois semblable et différent. Ayant les mêmes droits et, parmi ceux-ci, celui de faire valoir sa différence. De demander qu’on l’admette et qu’on la respecte. D’obtenir en somme ce que, bien tardivement, sous le poids du crime dont les leurs furent victimes, nos compatriotes juifs ont obtenu : être enfin acceptés comme français et juifs. L’un et l’autre. L’un avec l’autre. L’un pas sans l’autre.
 

Un antiracisme oublieux et infidèle




Si vous pensez spontanément religion quand s’expriment ici même des insatisfactions et des colères en solidarité avec le monde arabe, univers où dominent la culture et la foi musulmanes, c’est paradoxalement parce que vous ne vous êtes pas résolus à cette évidence d’une France multiculturelle. À cette banalité d’une France plurielle, vivant diversement ses appartenances et ses héritages, qu’à l’inverse, votre crispation, où se mêlent la peur et l’ignorance, enferme dans le communautarisme religieux. Pourtant, les musulmans de France font de la politique comme vous et moi, en pensant par eux-mêmes, en inventant par leur présence au monde, à ses injustices et à ses urgences, un chemin de citoyenneté qui est précisément ce que l’on nomme laïcisation.

C’est ainsi, Monsieur le Président, qu’au lieu d’élever le débat, vous en avez, hélas, attisé les passions. Car cette réduction des musulmans de France à un islam lui-même réduit, par le prisme sécuritaire, au terrorisme et à l’intégrisme est un cadeau fait aux radicalisations religieuses, dans un jeu de miroirs où l’essentialisation xénophobe finit par justifier l’essentialisation identitaire. Une occasion offerte aux égarés en tous genres.

5. Vous avez surtout commis une faute historique en isolant la lutte contre l’antisémitisme des autres vigilances antiracistes. Comme s’il fallait la mettre à part, la sacraliser et la différencier. Comme s’il y avait une hiérarchie dans le crime contre l’humanité, le crime européen de génocide l’emportant sur d’autres crimes européens, esclavagistes ou coloniaux. Comme si le souvenir de ce seul crime monstrueux devait amoindrir l’indignation, voire simplement la vigilance, vis-à-vis d’autres crimes, de guerre ceux-là, commis aujourd’hui même. Et ceci au nom de l’origine de ceux qui les commettent, brandie à la façon d’une excuse absolutoire alors même, vous le savez bien, que l’origine, la naissance ou l’appartenance, quelles qu’elles soient, ne protègent de rien, et certainement pas des folies humaines.

Ce faisant, votre premier ministre et vous-même n’avez pas seulement encouragé une détestable concurrence des victimes, au lieu des causes communes qu’il faudrait initier et promouvoir. Vous avez aussi témoigné d’un antiracisme fort oublieux et très infidèle. Car il ne suffit pas de se souvenir du crime commis contre les juifs. Encore faut-il avoir appris et savoir transmettre la leçon léguée par l’engrenage qui y a conduit : cette lente accoutumance à la désignation de boucs émissaires, essentialisés, caricaturés et calomniés dans un brouet idéologique d’ignorance et de défiance qui fit le lit des persécutions.

Or comment ne pas voir qu’aujourd’hui, dans l’ordinaire de notre société, ce sont d’abord nos compatriotes d’origine, de culture ou de croyance musulmane qui occupent cette place peu enviable ? Et comment ne pas comprendre qu’à trop rester indifférents ou insensibles à leur sort, ce lot quotidien de petites discriminations et de grandes détestations, nous habituons notre société tout entière à des exclusions en chaîne, tant le racisme fonctionne à la manière d’une poupée gigogne, des Arabes aux Roms, des Juifs aux Noirs, et ainsi de suite jusqu’aux homosexuels et autres prétendus déviants ?

Ne s’attarder qu’à la résurgence de l’antisémitisme, c’est dresser une barrière immensément fragile face au racisme renaissant. Le Front national deviendrait-il soudain fréquentable parce qu’il aurait, selon les mots de son vice-président, fait " sauter le verrou idéologique de l’antisémitisme " afin de " libérer le reste " ? L’ennemi de l’extrême droite, confiait à Mediapart la chercheuse qui a recueilli cette confidence de Louis Aliot, " n’est plus le Juif mais le Français musulman ".

De fait, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), dont vous ne pouvez ignorer les minutieux et rigoureux travaux, constate, de rapport en rapport annuels, une montée constante de l’intolérance antimusulmane et de la polarisation contre l’islam. Dans celui de 2013, on pouvait lire ceci, sous la plume des sociologues et politologues qu’elle avait sollicités : " Si on compare notre époque à celle de l’avant-guerre, on pourrait dire qu’aujourd’hui le musulman, suivi de près par le Maghrébin, a remplacé le juif dans les représentations et la construction d’un bouc émissaire. "

L’antiracisme conséquent est celui qui affronte cette réalité tout en restant vigilant sur l’antisémitisme. Ce n’est certainement pas celui qui, à l’inverse, pour l’ignorer ou la relativiser, brandit à la manière d’un étendard la seule lutte contre l’antisémitisme. Cette faute, hélas, Monsieur le Président, est impardonnable car non seulement elle distille le venin d’une hiérarchie parmi les victimes du racisme, mais de plus elle conforte les moins considérées d’entre elles dans un sentiment d’abandon qui nourrit leur révolte, sinon leur désespoir. Qui, elles aussi, les égare.

6. Vous avez par-dessus tout commis une faute sociale en transformant la jeunesse des quartiers populaires en classe dangereuse. Votre premier ministre n’a pas hésité à faire cet amalgame grossier lors de son discours du Vél’ d’Hiv’, désignant à la réprobation nationale ces " quartiers populaires " où se répand l’antisémitisme " auprès d’une jeunesse souvent sans repères, sans conscience de l’Histoire et qui cache sa "haine du Juif " derrière un antisionisme de façade et derrière la haine de l’État d’Israël ".

Mais qui l’a abandonnée, cette jeunesse, à ces démons ? Qui sinon ceux qui l’ont délaissée ou ignorée, stigmatisée quand elle revendique en public sa religion musulmane, humiliée quand elle voit se poursuivre des contrôles policiers au faciès, discriminée quand elle ne peut progresser professionnellement et socialement en raison de son apparence, de son origine ou de sa croyance ? Qui sinon ceux-là mêmes qui, aujourd’hui, nous gouvernent, vous, Monsieur le Président et, surtout, votre premier ministre qui réinvente cet épouvantail habituel des conservatismes qu’est l’équivalence entre classes populaires et classes dangereuses ?
 

Une jeunesse des quartiers populaires stigmatisée




Cette jeunesse n’a-t-elle pas, elle aussi, des idéaux, des principes et des valeurs ? N’est-elle pas, autant que vous et moi, concernée par le monde, ses drames et ses injustices ? Par exemple, comment pouvez-vous ne pas prendre en compte cette part d’idéal, fût-il ensuite dévoyé, qui pousse un jeune de nos villes à partir combattre en Syrie contre un régime dictatorial et criminel que vous-même, François Hollande, avez imprudemment appelé à " punir " il y a tout juste un an ? Est-ce si compliqué de savoir distinguer ce qui est de l’ordre de l’idéalisme juvénile et ce qui relève de la menace terroriste, au lieu de tout criminaliser en bloc en désignant indistinctement des " djihadistes "

Le pire, c’est qu’à force d’aveuglement, cette politique de la peur que, hélas, votre pouvoir assume à son tour, alimente sa prophétie autoréalisatrice. Inévitablement, elle suscite parmi ses cibles leur propre distance, leurs refus et révoltes, leur résistance en somme, un entre soi de fierté ou de colère pour faire face aux stigmatisations et aux exclusions, les affronter et les surmonter. " On finit par créer un danger, en criant chaque matin qu’il existe. À force de montrer au peuple un épouvantail, on crée le monstre réel " : ces lignes prémonitoires sont d’Émile Zola, en 1896, au seuil de son entrée dans la mêlée dreyfusarde, dans un article du Figaro intitulé " Pour les Juifs ".

Zola avait cette lumineuse prescience de ceux qui savent se mettre à la place de l’autre et qui, du coup, comprennent les révoltes, désirs de revanche et volonté de résister, que nourrit un trop lourd fardeau d’humiliations avec son cortège de ressentiments. Monsieur le Président, je ne mésestime aucunement les risques et dangers pour notre pays de ce choc en retour. Mais je vous fais reproche de les avoir alimentés plutôt que de savoir les conjurer. De les avoir nourris, hélas, en mettant à distance cette jeunesse des quartiers populaires à laquelle, durant votre campagne électorale, vous aviez tant promis au point d’en faire, disiez-vous, votre priorité. Et, du coup, en prenant le risque de l’abandonner à d’éventuels égarements.

7. Vous avez, pour finir, commis une faute morale en empruntant le chemin d’une guerre des mondes, à l’extérieur comme à l’intérieur. En cette année 2014, de centenaire du basculement de l’Europe dans la barbarie guerrière, la destruction et la haine, vous devriez pourtant y réfléchir à deux fois. Cet engrenage est fatal qui transforme l’autre, aussi semblable soit-il, en étranger et, finalement, en barbare – et c’est bien ce qui nous est arrivé sur ce continent dans une folie destructrice qui a entraîné le monde entier au bord de l’abîme.

Jean Jaurès, dont nous allons tous nous souvenir le 31 juillet prochain, au jour anniversaire de son assassinat en 1914, fut vaincu dans l’instant, ses camarades socialistes basculant dans l’Union sacrée alors que son cadavre n’était pas encore froid. Tout comme d’autres socialistes, allemands ceux-là, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, finirent assassinés en 1919 sur ordre de leurs anciens camarades de parti, transformés en nationalistes et militaristes acharnés. Mais aujourd’hui, connaissant la suite de l’histoire, nous savons qu’ils avaient raison, ces justes momentanément vaincus qui refusaient l’aveuglement des identités affolées et apeurées.

Vous vous souvenez, bien sûr, de la célèbre prophétie de Jaurès, en 1895, à la Chambre des députés : " Cette société violente et chaotique, même quand elle veut la paix, même quand elle est à l’état d’apparent repos, porte en elle la guerre comme la nuée dormante porte l’orage. " Aujourd’hui que les inégalités provoquées par un capitalisme financier avide et rapace ont retrouvé la même intensité qu’à cette époque, ce sont les mêmes orages qu’il vous appartient de repousser, à la place qui est la vôtre.

Vous n’y arriverez pas en continuant sur la voie funeste que vous avez empruntée ces dernières semaines, après avoir déjà embarqué la France dans plusieurs guerres africaines sans fin puisque sans stratégie politique. Vous ne le ferez pas en ignorant le souci du monde, de ses fragilités et de ses déséquilibres, de ses injustices et de ses humanités, qui anime celles et ceux que le sort fait au peuple palestinien concerne au plus haut point.

Monsieur le Président, cher François Hollande, vous avez eu raison d’affirmer qu’il ne fallait pas " importer " en France le conflit israélo-palestinien, en ce sens que la France ne doit pas entrer en guerre avec elle-même. Mais, hélas, vous avez vous-même donné le mauvais exemple en important, par vos fautes, l’injustice, l’ignorance et l’indifférence qui en sont le ressort.



2- message , plaidoyer, même suplication de notre celebre footballer Eric Cantona au Président Hollande :
 







 

 

 
 

Je n'avais pas envie de serrer la main des ministres

Marche républicaine : "C'était aussi le bal des faux-culs" pour un rescapé de "Charlie Hebdo"



C'est un son de cloche un peu différent que l'on pouvait entendre sur le plateau de "C à vous" lundi soir. L'émission de television France 5 recevait Laurent Léger, grand reporter à "Charlie Hebdo", qui était présent dans la salle de réunion au moment de la fusillade du mercredi 7 janvier. Comme l'avait déjà fait le dessinateur Luz dans plusieurs médias, il a pris un peu ses distances avec l'unanimisme ambiant concernant la marche républicaine de dimanche dernier.
" Ils n'avaient pas leur place "


Il a ainsi annoncé d'emblée qu'il n'était pas dans le cortège. "Moi je pensais que ça aurait été mieux de ne pas y aller. Mais je comprends tout à fait que mes petits camarades aient envie d'être présents dans la marche", a-t-il expliqué. Il y avait les politiques, il y avait tout ce monde". Interrogé sur l'éventuelle récupération politique de l'évènement, le grand reporter n'a pas hésité : "La récupération, elle est là". Et d'ajouter un peu plus tard : "C'était le bal des faux-culs aussi. Les ministres de Poutine, le Premier ministre hongrois. Des gens qui n'appliquent pas la liberté dans leur propre pays, ils n'avaient pas leur place", a regretté Laurent Léger.

"C'était très compassionnel, très émouvant. C'était bien d'être soutenu. Je ne vais pas non plus jeter la pierre. Mais pour moi ça aurait été mieux de ne pas participer à cet élan qui était très, très politique. Et nous on ne veut pas participer de ce mouvement politique (...) Je n'avais pas envie de serrer la main des ministres", a résumé le grand reporter. Si Laurent Léger s'est montré méfiant envers la présence politique, il a en revanche reconnu qu'il avait été surpris et touché par le gigantesque élan populaire de dimanche dernier. "J'ai presque regretté de ne pas y aller. Ca m'a apporté du réconfort", a-t-il confié.

 

" Tout ça n'a plus grand chose à voir avec 'Charlie' "


 
Très lucide, Laurent Léger, ne pense pas que cet élan de solidarité envers son journal va durer très longtemps. "Une actu chasse l'autre. Bientôt, on sera seul à nouveau je crois. C'est comme ça. On le sait. On en rit aussi. Tout soutien est bon à prendre mais on est très lucides sur comment ça va se passer", a-t-il précisé.

Avant de conclure à propos de toute cette mobilisation : "Tout ça n'a plus grand chose à voir avec 'Charlie'. C'est 'Charlie' qui est un peu le déclencheur. Mais en fait, c'est une marche contre le terrorisme. C'est une marche pour la liberté. Ils ont scandé 'Charlie'. Tant mieux et bravo. Mais il faut lutter contre le terrorisme. Il ne faut pas lutter pour 'Charlie'. Il faut lutter pour la liberté, pour les valeurs qu'on défend".

 

Edwy Plenel a reproché au journaliste de France Inter et aux médias en général de stigmatiser les musulmans !



Le patron de Médiapart et illustre Edwy Plenel et Patrick Cohen ont visiblement de vieux comptes à régler. Le patron de "Médiapart" était le mardi 6 janvier 2015 soir l'invité de l’émission de TV sur la 5 "C à vous" pour parler du dernier livre de Michel Houellebecq, "Soumission", accusé d'être islamophobe. L'affrontement entre les deux hommes est parti du refus du patron de "Médiapart" de regarder Patrick Cohen dans les yeux. Lorsque le matinalier de France Inter lui a posé directement des questions, Edwy Plenel a ainsi préféré y répondre en se tournant vers Anne-Sophie Lapix, ignorant ostensiblement Patrick Cohen.

A juste titre.



Sur le fond, Edwy Plenel a reproché au journaliste de France Inter et aux médias en général de stigmatiser les musulmans. Et pour preuve, Edwy Plenel a aussi reproché au journaliste de France Inter et aux médias en général d'inviter Michel Houellebecq , islamophobe. Le matinalier de France Inter devait en effet accueillir le lendemain le romancier sur l'antenne de la station publique.

Sur le fond toujours, Edwy Plenel a reproché au journaliste de France Inter et aux médias en général de stigmatiser les musulmans. Et pour preuve, Edwy Plenel a fait remarqué qu’aucun des médias en France ne parlent par contre des livres écrits par des auteurs antisémites tel que Celine et autres. Nous démontrant donc à mi mot la main basse de la caste juive sur les médias Français, tout aussi grave, leur manege pour remonter le peuple Français contre les musulmans !

Le patron de "Médiapart" a également reproché à Patrick Cohen d'avoir laissé dire par le passé à Alain Finkielkraut sur France Inter "que l'Islam était un problème de civilisation dans notre pays". "J'ai laissé dire ça ?" s'est étonné le matinalier de la station publique. "Oui, je vous le rappelle très factuellement" a répliqué Edwy Plenel, toujours sans regarder son interlocuteur. Monsieur Cohen visiblement etait embarrassé, coupable !
 
 



Qui est Edwy ?
A propos d'Edwy Plenel :

Edwy Plenel, de son nom complet Hervé Edwy Plenel, est un journaliste politique Français brillant, juste et indépendant et respecté apprécié par beaucoup de Français. Il est né le 31 aout 1952 à Nantes. Il est directeur de la redaction du quotidien Le Monde de 1996 jusqu'à sa démission en novembre 2004. En désaccord avec les nouvelles orientations prises par les nouveaux actionnaires financiers du journal et le groupe dirigés à l'époque par Jean-Marie Colombani et Alain Minc, il est licencié le 31 octobre 2005 après avoir travaillé brillament vingt-cinq ans dans la rédaction du quotidien. Il a depuis cofondé le fameux site national Mediapart, journal payant accessible sur Internet, qui a ouvert le 16 mars 2008, et qui a joué un rôle-clé dans la révélation des affaires de corruption Woerth-Bettencourt, Cahuzac et Aquilino Morelle .
 

Parcours

Edwy Plenel est le fils du vice-recteur de la Martinique Alain Plénel, connu pour ses engagements anti-colonialistes, rétrogradé de l'Éducation nationale en 1965 sous la présidence du général de Gaulle et réhabilité en 1982 grâce à l'intervention de Stéphane Hessel.

Edwy Plenel passe l'essentiel de son enfance dans cette île des Caraïbes, qu'il quitte en 1962. Après une étape en région parisienne, il vit à partir de 1965 en Algérie, termine à Alger sa scolarité et y commence ses études universitaires.
De retour en France et arrivé à Paris en 1970, il abandonne ses études et rejoint la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et en 1976 il est, sous le pseudonyme de Joseph Krasny (Красный6signifiant à la fois rouge et beau en russe), journaliste à Rouge, hebdomadaire de la LCR, qui devient quotidien durant une brève période. Après son service militaire, il s'éloigne de la LCR, et entre au journal Le Monde en 1980. Son livre Secrets de jeunesse (2001) revient sur une jeunesse militante trotskiste qu'il n'a jamais reniée.


D'abord spécialiste au Monde des questions d'éducation, il s'y fait remarquer, à partir de 1982, par ses enquêtes, tout en assurant la rubrique " police " du quotidien. Ses révélations sur la plupart des affaires de la présidence de François Mitterrand en feront une figure du journalisme indépendant et critique. Jusqu'en 1994, soit pendant une quinzaine d'années, il travaille à l'écart du monde journalistique parisien, en solitaire ou en tandem – essentiellement avec Bertrand Le Gendre, puis Georges Marion. L'élection de Jean-Marie Colombani à la tête du Monde, qui, à l'époque, était simplement un journal et non pas un groupe de presse, va l'amener à accepter des responsabilités. Principal animateur de la nouvelle formule du Monde sortie en 1995, il devient directeur de la rédaction en 1996.

Jusqu'en 2003, sous sa direction, les ventes du quotidien augmenteront, hissant Le Monde à un niveau qu'il n'avait jamais atteint depuis sa création en 1944, celui de premier quotidien national généraliste, devant Le Figaro. Avec une diffusion totale (France + étranger) payée de 407 085, l'année 2002 reste le record historique du Monde : premier quotidien national cette année-là, il bat son précédent record de 1979, en affichant une diffusion France payée de 361 254 exemplaires et une progression de 19,5 % depuis 1994. Cependant, le déclin des ventes à 389 249 en 2003 et à 371 803 en 2004, dans un contexte de crise né de la publication en 2003 de La Face cachée du Monde de Pierre Péan et Philippe Cohen, affaiblit sa position au sein du journal, et il démissionne de la direction en novembre 2004, avant de quitter définitivement le journal le 31 octobre 2005. La diffusion du Monde a continué à décliner après son départ, pour se redresser légèrement en 2011.

Edwy Plenel suscite des opinions contrastées. Certains saluent le dynamisme, l'originalité et l'indépendance de sa direction éditoriale. Pierre Péan et Philippe Cohen, l'ont violemment attaqué en dénonçant sa vision " complotiste ", ses méthodes de direction et ses " campagnes " contre des personnalités telles que Roland Dumas. À leur suite, Bernard Poulet a contesté son utilisation du Monde comme un instrument de pouvoir. Ces critiques ont été elles-mêmes dénoncées comme créant une " légende noire ", qui, tout à la fois, le mythifie et le diabolise. Il l'évoque dans la préface de ses Chroniques marranes (2007), sous le titre " Autoportrait ".

En novembre 2007, il annonce un nouveau projet de média participatif sur Internet, Mediapart, site lancé le 16 mars 2008.

Il est l'époux de Nicole Lapierre.

Affaire des écoutes de l'Élysée et autres scandales

Edwy Plenel est l'une des personnalités victimes des écoutes illégales de l'Élysée dans les années 1980. Plenel a été mis sur écoute en raison de ses enquêtes sur la cellule antiterroriste de l’Élysée dirigée par Christian Prouteau, notamment son implication dans le dévoilement de l'affaire des Irlandais de Vincennes. Sa mise sur écoute s'est prolongée en 1985 durant l'affaire du Rainbow Warrior pour connaître ses sources alors que ses révélations provoquaient la démission du ministre de la défense, Charles Hernu, et du chef des services secrets français, l'amiral Pierre Lacoste. Poursuivis devant la justice, les collaborateurs concernés de François Mitterrand prétextent une affaire d'espionnage des services secrets soviétiques, le dossier Farewell, pour justifier cette mise sur écoute, allant jusqu'à affirmer que l'ex-trotskiste Plenel travaillait pour la CIA.

Cette dernière assertion est reprise sans aucune distance ni précaution par certains journalistes défenseurs de Mitterrand. Le jugement rendu en 2005 par la XVIe chambre du tribunal correctionnel de Paris la balaye explicitement, et a condamné à des peines d'emprisonnement avec sursis les quatre responsables de la cellule de l'Élysée pour avoir mis sur écoute Plenel. Ils ne font pas appel de ce jugement. À l'issue de ce procès, Plenel rassemble en un volume ses trois livres sur la présidence de Mitterrand (La Part d'ombre, Un temps de chien et Les Mots volés), en y ajoutant une analyse du procès des écoutes (Le Journaliste et le Président, 2006).

Edwy Plenel a également été l'une des victimes des dénonciations calomnieuses des faux listings de l'affaire Clearstream. Les faits remontent à 2003 et 2004, mais n'ont été portés à sa connaissance qu'au printemps 2006. Partie civile depuis lors, il a notamment critiqué dans ce dossier le poids que fait peser sur la justice Nicolas Sarkozy.

 

Crise du Monde

Article détaillé : La Face cachée du Monde.

S'il a gardé une réputation de journaliste indépendant, Plenel fut parfois accusé d'autoritarisme dans sa gestion de la rédaction du Monde. La fin de sa carrière de directeur de la rédaction du Monde a été précipitée par les accusations de Pierre Péan et Philippe Cohen dans leur livre La Face cachée du Monde, du contre-pouvoir aux abus de pouvoir (éditions Mille et une nuits, 2003). Contestant ce réquisitoire, qu'il juge comme étant une " accumulation d’erreurs, de mensonges, diffamations et calomnies "14, Plenel s'est expliqué dans Procès (2006), où il revient à la fois sur ce livre, qu'il qualifie d'" attentat éditorial ", sur sa conception du métier de journaliste, sur son engagement professionnel au Monde et sur ses divergences avec les " vrais dirigeants " de ce journal qu'étaient, selon lui, Jean-Marie Colombani et Alain Minc. Ces réponses sont contestées par l'un de ses anciens proches, Alain Rollat, qui témoigne avoir agi avec Edwy Plenel au niveau de la section syndicale SNJ-CGT et de la Société des rédacteurs afin de favoriser la prise de pouvoir de Jean-Marie Colombani 15, qui nommera ensuite Edwy Plenel directeur de la rédaction. S'exprimant au sujet des réactions d'Edwy Plenel au livre de Péan et Cohen, il dira : " Plenel est expert en dialectique. Mis en accusation, il accuse à son tour. Mais il porte sa riposte sur le terrain où il est le plus à l’aise, celle de la réflexion affective, pas sur le terrain où il est attaqué, celui des faits objectifs. Sa réaction est celle de l’homme politique confronté à un travail journalistique gênant. Son premier réflexe consiste à essayer de discréditer l’auteur de l’écrit "16.

Au sein de la rédaction du Monde, Daniel Schneidermann sera l'un des rares journalistes à oser exprimer une réaction critique vis-à-vis du quotidien et du comportement d'Edwy Plenel, et poursuivra cette critique dans son ouvrage Le Cauchemar médiatique, où il met en cause la réaction de la direction du quotidien, en estimant que celle-ci ne répondait pas aux arguments du livre17. En octobre 2003, Daniel Schneidermann est licencié du quotidien.

Edwy Plenel est également contesté pour avoir laissé paraître dans Le Monde des accusations diffamatoires à l'encontre de Dominique Baudis.

Mediapart

Article détaillé : Mediapart.

Depuis fin 2007, date de la création de la SAS Mediapart, Edwy Plenel dirige Mediapart, journal d'information en ligne payant sur Internet, en tant que président de la société éditrice et directeur de publication du journal. Six fondateurs sont à l'origine de la création du journal en ligne Mediapart : outre Edwy Plenel, il s'agit de François Bonnet (directeur éditorial), Gérard Desportes, Laurent Mauduit, Marie-Hélène Smiéjan-Wanneroy (directrice administrative et financière) et Godefroy Beauvallet.

Mediapart est également à l'initiative de la création, à l'automne 2009, du Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne (SPIIL), dont Edwy Plenel est le secrétaire général19.

En mars 2011, Edwy Plenel a annoncé le lancement de FrenchLeaks, site de documentation et d'alerte animé par Mediapart et inspiré de WikiLeaks, dont Mediapart est l'un des partenaires20. Edwy Plenel s'est souvent exprimé sur le thème de la protection des sources d'information des journalistes pour indiquer la nécessité de réformer la loi française.

Après avoir porté l'affaire Cahuzac contre tous, il met en cause directement le 7 avril 2013, sur Itélé, le ministre de l'Économie et des Finances Pierre Moscovici. Il affirme que ce dernier connaissait la situation illicite de son ministre délégué depuis mi-décembre 2012, et que l'enquête qu'il avait diligentée sur Jérôme Cahuzac n'aurait servi qu'à le blanchir.

Livres, émissions et films

Edwy Plenel a publié une vingtaine d'ouvrages, dont L'Effet Le Pen (en collaboration, 1984), La République inachevée sous-titré L'État et l'école en France (1985), La Part d'ombre (1992), Secrets de jeunesse (2001), qui a été distingué par le prix Médicis essai, La Découverte du monde (2002), Procès (2006), Le Président de trop (2011), Le Droit de savoir (2013) et Dire non (2014).

De 1986 à 1995, il a codirigé, puis dirigé seul une collection de livres d'actualité, d'abord chez Gallimard (" Au vif du sujet ") jusqu'en 1991, puis chez Stock (" Au vif "). Parmi les quarante-sept ouvrages qui y ont été publiés, on remarque notamment le best-seller de Gilles Perrault Notre ami le roi, deux essais d'Edgar Morin (Penser l'Europe et Mes démons), deux de Daniel Bensaïd (Moi, la Révolution et Jeanne, de guerre lasse), le témoignage précurseur d'Alain Emmanuel Dreuilhe sur le sida (Corps à corps), la trilogie d'Anne Tristan (Au Front, L'Autre monde et Clandestine) et Tibet mort ou vif, un essai du journaliste Pierre-Antoine Donnet.

Plenel est également présent dans les médias audiovisuels. De 1995 à 2007, il a présenté sur LCI une émission hebdomadaire sur les livres, intitulée Le Monde des idées, puis Entre guillemets. Depuis janvier 2005, il tient une chronique hebdomadaire sur France Culture, d'abord Lignes de fuite diffusée le samedi21, puis Le Monde selon Edwy Plenel diffusé le mercredi22. En décembre 2013, Meïr Waintrater, ancien directeur de la rédaction de L'Arche révèle que la lettre sur laquelle s'appuie Plenel dans un billet, diffusé dans " Les Matins de France Culture " le même mois, lettre censée avoir été adressée en 2001 par Nelson Mandela au journaliste américain Tom Friedman et dans laquelle celui-ci condamne l’attitude d'Israël envers les Palestiniens, est un faux connu depuis plus de dix ans23. Dans sa chronique suivante puis sur son blog de Mediapart, Edwy Plenel a reconnu publiquement son erreur mais en a expliqué le contexte et l'histoire, en rappelant la position des combattants anti-apartheid sur la question palestinienne24.

À la télévision, Edwy Plenel a été chroniqueur dans plusieurs émissions hebdomadaires sur France Ô, chaîne qu'il affectionne particulièrement (en rapport à ses origines). Dans le domaine de la fiction audiovisuelle, il a été coscénariste, avec Georges Marion, de Une affaire d'État (1990), téléfilm de Jean Marbœuf avec Bernard Pivot dans le rôle-titre, et conseiller pour Le Rainbow Warrior (2006) de Pierre Boutron, scénario de Dan Franck. Il a aussi participé à un projet de téléfilm sur l'affaire d'Ouvéa de 1988, pour Canal+, auprès des scénaristes Gilles Taurand et Antoine Lacomblez.

Dans la presse écrite, après son départ du Monde, il a tenu une chronique bimensuelle, puis mensuelle dans le quotidien belge Le Soir (La France vue d'en dehors, puis En dehors), de septembre 2006 à juin 2008. Dans ses commentaires de l'élection présidentielle française de 2007, il a été un critique de Nicolas Sarkozy25. Il fut d'ailleurs le premier à employer dans les médias, à propos du président nouvellement élu, l'expression d'" hyperprésidence ". De l'automne 2007 jusqu'au début 2010, il a tenu une chronique bi-mensuelle dans l'hebdomadaire Marianne, à la rubrique " Ils ne pensent pas (forcément) comme nous ".

En 2014, il publie un essai Pour les musulmans salué par Thierry de Cabarrus pour sa dénonciation de l'" islamophobie de France " et du " repli sur soi " des Français. Luc Rosenzweig, lui, parle de " délires idéologiques " et critique une vision " de l’indignité de l’homme blanc dominateur, marqué pour l’éternité de la flétrissure colonialiste, qui se transmet de génération en génération ". Il se dit proche de Michel Warschawski, dans l'émission de Frédéric Haziza, Entre lignes, sur la chaîne parlementaire, LCP28.

Professeur associé

Ayant participé, auprès du professeur Paul Alliès, à la création du Master II professionnel " Métiers du journalisme " à l'Université Montpellier 1, il y a été nommé professeur associé en 2006, sur proposition des instances universitaires29. Jusqu'à l'année universitaire 2012-2013, il a enseigné au sein du département de science politique de l'Université Montpellier . Ses principaux cours ont pour intitulé : " Philosophie du journalisme ", " Sociologie du journalisme ", " Presse et pouvoir ", " Communication et politique "30.

Depuis août 2008, il est également professeur associé à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel (Suisse). Accueillie par la faculté des sciences économiques, l'AJM a été créée par le professeur Vincent Kaufmann, en partenariat avec le Centre romand de formation des journalistes. Dans le cadre de la maîtrise universitaire en journalisme, Edwy Plenel délivre un cours de " Perspectives historiques " ainsi qu'un cours de " Perspectives philosophiques et politiques ", puis un cours intitulé " Principes du journalisme " .

Prix et récompenses

En 1986, lauréat du Prix de la fondation Mumm pour la presse écrite (France) ;

En 2001, lauréat du prix Médicis essai ;

En 2012, lauréat du treizième Prix international Omar Aourtilane de la liberté de la presse (Algérie), (Prix à la mémoire du journaliste cofondateur et rédacteur en chef du quotidien El Khabar, assassiné en 1995)32.

Publications

Essais, témoignages et reportages

La République inachevée. L'État et l'école en France, Paris, Payot, 1985 ; Stock, 1997 ; Biblio " Essais ", 1999.

Voyage avec Colomb, Paris, Le Monde-Éditions, 1991 (traduit en japonais).

La Part d'ombre, Paris, Stock, 1992 ; Gallimard, " Folio Actuel ", 1994.

Un temps de chien, Paris, Stock, 1994 ; Gallimard, " Folio Actuel ", 1996.

Les Mots volés, Paris, Stock, 1997 ; Gallimard, " Folio Actuel ", 1999.

L'Épreuve, Paris, Stock, 1999.

Secrets de jeunesse, Paris, Stock, 2001 (prix Médicis essai) ; Gallimard, " Folio ", 2003.

La Découverte du monde, Paris, Stock, 2002 ; Gallimard, " Folio Actuel ", 2004 (traduit en coréen).

Procès, Paris, Stock, 2006 (prix du Journal du Centre) ; Gallimard, " Folio ", 2007.

Le Journaliste et le Président, Paris, Stock, 2006.

Combat pour une presse libre. Le manifeste de Mediapart, Paris, Galaade, 2009 (traduit en espagnol).

Le Droit de savoir, Paris, Don Quichotte, 2013; Seuil, " Points ", 2014.

Dire non, Paris, Don Quichotte, 2014.

Pour les musulmans, Paris, La Découverte, 2014 (prix Fetkann de la mémoire).

Recueils

L'Effet Le Pen (en collaboration avec Alain Rollat), Paris, La Découverte-Le Monde, 1984.

Mourir à Ouvéa. Le tournant calédonien (en collaboration avec Alain Rollat), Paris, La Découverte-Le Monde, 1988.

La République menacée. Dix ans d'effet Le Pen (en collaboration avec Alain Rollat), Paris, Le Monde-Éditons, 1992.

Chroniques marranes, Paris, Stock, 2007.

Le Président de trop. Vertus de l'antisarkozysme, vices du présidentialisme, Paris, Don Quichotte, 2011.

Entretiens

La Nation à l'épreuve (dialogue avec Alain Finkielkraut), Paris, Éditions du Tricorne-France Culture, 2000.

Jean-Pierre Mignard et Emmanuel Tordjman, L'affaire Clichy, Paris, Stock, 2006.

François Hollande, Devoirs de vérité, Paris, Stock, 2006.

Faut-il croire les journalistes? (entretiens de Philippe Gavi avec Serge July, Jean-François Kahn et Edwy Plenel), Paris, Mordicus, 2009.

Dialogue avec Benjamin Stora, Le 89 arabe, Paris, Stock, 2011, ISBN 978-2-2340-7112-4.

Notre France (conversation avec Farouk Mardam Bey et Elias Sanbar), Paris, Sindbad/Actes Sud, 2011.

Préfaces et contributions

à Jean-Pierre Favereau, Blues Outremer, Paris, Contrejour, 1991.

à Joseph Fouché, Mémoires, Paris, Arléa, 1993.

à François Maspero, L'honneur de Saint-Arnaud, Paris, Seuil, " Points " 1995.

à Christine Daure-Serfaty, Lettres du Maroc, Paris, Stock, 2000.

à Seymour Hersh, Dommages collatéraux, Paris, Denoël, 2005.

à Des nouvelles de La Fontaine, recueil collectif, Paris, Gallimard, 2007.

à Robert E. Park, Le journaliste et le sociologue, Paris, Seuil, 2008.

à Edgar Morin, plans rapprochés, revue Communications, no 82, Paris, Seuil, 2008.

à Jean-Georges Chali, Vincent Placoly, un créole américain, Fort-de-France, Desnel, 2008.

à Michel Vinaver, Côté texte / Côté scène, hors série Revue d'études théâtrales, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2008.

à François Maspero et les paysages humains, Lyon, A plus d'un titre/La fosse aux ours, 2009.

à Rosa, la vie. Lettres de Rosa Luxemburg, choisies et traduites par Anouk Grinberg, Paris, Éditions de l'Atelier, 2009.

à Yoran Brault, Concevoir et déployer ses sites web avec Drupal, Paris, Eyrolles, 2009.

à la rédaction de Mediapart, N'oubliez pas! Faits et gestes de la présidence Sarkozy. Décryptage au jour le jour d'une contre-révolution, Paris, Don Quichotte, 2010.

à Daniel Bensaïd, revue Lignes, no 32, Paris, Nouvelles Éditions Lignes, 2010.

à la rédaction de Mediapart, L'affaire Bettencourt. Un scandale d'État, Paris, Don Quichotte, 2010.

à Thierry Ternisien d'Ouville, Réinventer la politique avec Hannah Arendt, Paris, Éditions Utopia, 2010.

à Pierre Puchot, Tunisie, la révolution arabe, Paris, Galaade, 2011.

à la rédaction de Mediapart, Finissons-en! Faits et gestes de la présidence Sarkozy (tome 2). Décryptage au jour le jour de la faillite d'un système, Paris, Don Quichotte, 2012.

à Jean-Noël Cuénod, Quinquennat d'un plouc chez les bobos, Genève, Slatkine, 2012.

à Patrick Artinian, Visages de France 2012, Ma campagne électorale, Paris, Manitoba / Les Belles Mettres, 2012.

à Jean-Pierre Vernant Dedans Dehors, revue Le genre humain, no 53, Paris, Seuil / Maison de l'Amérique latine, 2013.

à Fabrice Arfi, L'Affaire Cahuzac – En bloc et en détail, Paris, Don Quichotte, 2013.

à Jean Baubérot, Une si vive révolte, Paris, Éditions de l'Atelier, 2014.

Notes et références

Notes

 

1.↑ Lors de la déclaration à l'état civil, son père Alain lui a choisi le prénom d'Edwy mais le fonctionnaire refuse de le valider car il n'est pas répertorié dans les calendriers, contraignant Alain à opter pour un prénom composé qui commence par celui d'un saint.

Références

 

1.↑ " Edwy Plenel : "Une enquête, c'est toujours un puzzle" " [archive] ; Philippe Vandel, émission Tout et son contraire, France Info, sur le site www.franceinfo.fr, 30 avril 2014 - 3e extrait a 00:08.

2.↑ Lire sur son blog, l'hommage rendu par Edwy Plenel à son père, en novembre 2013 : In Memoriam Alain Plénel, 1922-2013 [archive]

3.↑ Plenel s'écrit Plénel en breton populaire, Edwy signant ses premiers papiers au Monde avec l'accent.

4.↑ Du grade d'inspecteur académique à celui de professeur muté à Clermont-Ferrand.

5.↑ Alain Plénel : " J'étais vu comme un représentant des révoltes coloniales " [archive] - France-Antilles Martinique, 31 octobre 2012

6.↑ (ru) " Traduction Lingvo.ua " [archive], sur Lingvo.ua,‎ 10/11/2014 (consulté le 10/11/2014)

7.↑ Le Monde : Diffusion et audience

8.↑ Fiche Le Monde [archive] - OJD

9.↑ cf. par exemple Jacques Thibau, Le Monde 1944-1996, Plon, 1996 (ISBN 2-259-18299-2)

10.↑ Bernard Poulet, Le Pouvoir du Monde: Quand un journal veut changer la France, Ed. La Découverte, 2003 (ISBN 978-2-7071-3701-2)

11.↑ cf. Laurent Huberson, Enquête sur Edwy Plenel : De la légende noire du complot trotskyste au chevalier blanc de l'investigation, Le Cherche Midi, 2008 (ISBN 978-2-7491-0577-2)

12.↑ L'épisode est retracé par Bernard Poulet dans son livre Le Pouvoir du Monde : quand un journal veut changer la France (La Découverte, 2003, et réédité en 2004 chez le même éditeur, avec un avant-propos et une postface inédits, sous le titre Le Pouvoir du Monde ou Les Illusions perdues).

13.↑ A posteriori, certains passages de cet article d'Edwy Plenel résonnent cruellement :

" Tout est possible, même l'impossible, même l'improbable : la rencontre fortuite d'un scandale français à Panama. Un hasard taquin a voulu que cette étape engrange un colis bien encombrant qui annonce le retour au pays. Ce sont deux lettres.

Bigre ! Ce périple se voulait une échappée loin du marais politico-financier français, et voici qu'il débusque une vilaine histoire de pourcentages panaméens dans la campagne présidentielle de 1988.

Le voyageur est tenté de prolonger l'étape pour poursuivre l'investigation. Mais les passions colombiennes sont exclusives.

En cinq minutes, montre en main, n'importe quelle officine d'avocats panaméens vous dévoile les ressorts de la piraterie moderne. Comme chez les magiciens, le véritable secret, c’est qu'il n’y en a pas. Tout est transparent, immédiat et évident. "

14.↑ Alain Rollat : " Plenel est expert en dialectique " [archive] - Acrimed, 11 mars 2003

15.↑ Les coulisses de la conquête du Monde [archive], Patrick Lemaire, acrimed.org, 19 août 2003

16.↑ Alain Rollat : "Plenel est expert en dialectique" [archive] Entretien avec Alain Rollat, Propos recueillis par Jacques Molénat, Marianne, 10-16 mars 2003

17.↑ Le Monde : la chronique censurée de Daniel Schneidermann [archive] - Daniel Schneidermann, Acrimed, mars 2003

18.↑ " Plenel au centre du viseur " [archive] - Le Journal du dimanche, 9 juillet 2010

19.↑ Toutes les précisions sur le site du Spiil : [1] [archive]

20.↑ Le site de FrenchLeaks : [2] [archive]. La vidéo de la conférence de presse où a été annoncée la création de FrenchLeaks peut être visionnée ici : [3] [archive].

21.↑ La page de Lignes de fuite [archive] sur le site de France Culture.

22.↑ Sur le site de France Culture, la page http://www.franceculture.fr/emission-le-monde-selon-edwy-plenel [archive].

23.↑ Edwy Plenel et la fausse "lettre de Mandela" [archive], Meïr Waintrater, mwaintrater.tumblr.com, 11 décembre 2013

24.↑ http://blogs.mediapart.fr/blog/edwy-plenel/141213/mandela-et-la-palestine-une-erreur-et-quelques-rappels [archive]

25.↑ Edwy Pleyel s'engage contre Sarkozy [archive], Edwy Plenel décrit les dangers de la candidature de Nicolas Sarkozy avant son élection.

26.↑ Edwy Plenel dans "Salut les terriens" : un discours salutaire contre l'islamophobie [archive], Thierry de Cabarrus, nouvelobs.com, 28 septembre 2014

27.↑ Edwy Plenel : misère du trotsko-djihadisme [archive], Luc Rosenzweig, causeur.fr, 25 septembre 2014

28.↑ Entre les Lignes : Edwy Plenel, journaliste, président et co-fondateur de Médiapart, auteur de " Pour les musulmans " (La Découverte) [archive], LCP

29.↑ cf. le site du Master 2 " Métiers du journalisme " [archive]

30.↑ Voir hautcourant.com, le site des étudiants en journalisme de Montpellier[4] [archive]

31.↑ cf. le site de l'Académie du journalisme et des médias [archive]

32.↑ Mediapart honoré en Algérie [archive]

Annexes

 

Sur les autres projets Wikimedia :

Edwy Plenel, sur Wikimedia Commons

Edwy Plenel, sur Wikinews



Bibliographie[modifier | modifier le code]

Laurent Huberson, Enquête sur Edwy Plenel. De la légende noire du complot trotskyste au chevalier blanc de l'investigation, Le Cherche Midi, 2008.

Articles connexes

Mediapart

Le Monde

Journalisme en France

Affaire Woerth-Bettencourt

Affaire Cahuzac

Liens externes

Le blog d'Edwy Plenel sur Mediapart

L'envers du pouvoir Le pouvoir, la presse et les médias : qui, en réalité, fait le lit du populisme ?, lu par Philippe Sollers

Edwy Plenel : Être journaliste et rester citoyen, informer coûte que coûte ? - Conférence en ligne Mp3

Pour une loi fondamentale sur la liberté de l'information - Intervention d'Edwy Plenel à Paris en février 2012

La démocratie et son écosystème - Conférence d'Edwy Plenel à Nantes en décembre 2012

La liberté de la presse - Intervention d'Edwy Plenel à Marseille en février 2013

"Digital Revolution, Democratic Revolutions" – Conférence d'Edwy Plenel à New York University (NYU) en avril 2013

"L'écosystème de la démocratie" – Conférence d'Edwy Plenel pour Les Ernest, mars 2014

Le Président Hollande ou le bal des faux-culs ...

Mais y aurait-il une obligation à la fois morale et civique qui contraindrait "l'honnête homme" à se rendre dans ce défilé dominical qui va mêler tant de publics hétérogènes, tant de pensées contradictoires, pour ne pas dire incompatibles, tant d'attitudes conventionnelles, tant d'hypocrisies à tant d'illusions?

Cette union nationale qui ne pointe son visage emblématique qu'après les désastres et pour si peu de temps.

Cette union nationale instrumentalisée par notre Président Hollande et ses ministres (Cet incapable et inconscient Président Hollande qui a beaucoup à se reprocher dans cette tragedie au regard de son engagement totale et irresponsable dans la guerre contre l’EI – histoire de se refaire une santé au niveau de sa cote de popularité lamentable et non dans un desir de justice et de paix , pour s’en convaincre il suffit d’observer son engagement minable dans la lutte contre Ebola en Afrique de l’Ouest , pour s’en convaincre encore il suffit de se rappeler le refus de notre ancien président intelligent Chirac (et ne venez pas dire que Chirac etait anti-americain, il n’y avait pas plus pro-americain que lui !) de s’engager au coté des américains en 2003 dans la guerre contre l’Irack- aux cotés des americains, cette union nationale instrumentalisée par notre Président Hollande pour nous faire oublier ses propres turpitudes ; bref un bel ecran de fumée dréssé par le Président Hollande et sa bande pour nous faire oublier leurs responsabilités dramatiques dans les causes reelles de ces attentats ! tant d'hypocrisies !



Le soupçon de l'instrumentalisation politique d'une terrifiante douleur qui aurait pu demeurer sincère avec plus de discrétion et un Etat moins omniprésent …

Peuple de France, amis du monde entier, amis anonymous du monde entier, ne soyez pas dupe à propos de la tragédie qui vient d'endeuiller notre France ces derniers jours avec les attentats du Charlie Hebdo et du supermarché Casher !

Les coupables de cette tragedie : j'accuse le Président François Hollande et ses ministres d'en etre les principaux responsables. Ces tordus se cachent derriere le paravent "la liberté d'expression" brandit par les médias pour faire oublier que leur engagement au coté des financiers dans la guerre contre l'EI (ou Daesh comme vous voudrez bien les appeler) nous a conduit à une telle tragédie .
Pour preuve :

Rappelez-vous bien les evenements de 2003 lorsque notre intelligent President Jacques Chirac par la voix de son ministre Villepin avait annoncé aux tribunes de l'ONU que la France ne participerait pas au coté de la coalition americaine à la guerre contre l'Irak. Résultat :

0 attentat !

0 assassinat !

et l'Irak est devenu aujourd'hui en plus un bourbier (ensanglanté) sans nom !!!


 
Aujourd'hui la politique de notre minable et inconscient président "va t'en guerre" François Hollande lorsqu'il a décidé de declarer la guerre à l'Etat Islamique (EI ou Daesch) commence à nous couter tres cher en vie humaine :

2 attentats , 21 morts (peut etre même plus dans les heures à venir !)

2 ressortissants Français assassinés

...
 
 
Peuple de France, amis du monde entier, ne soyez pas dupe à propos de la tragédie qui vient d'endeuiller notre France ces derniers jours avec les attentats du Charlie Hebdo et du supermarché Casher !

Les coupables de cette tragedie : j'accuse le Président François Hollande et ses ministres d'en etre les principaux responsables. Ces tordus se cachent derriere le paravent "la liberté d'expression" brandit par les médias pour faire oublier que leur engagement au coté des financiers dans la guerre contre l'EI (ou Daesh comme vous voudrez bien les appeler) nous a conduit à une telle tragédie !!!
 
 
 

Leur volonté de tuer éclata seulement lorsque Jésus se mit au-dessus de la Loi et revendiqua sa pleine unité avec Dieu.

Reflexion sur la bêtise humaine :

" Quand une personne prie, on dit de lui qu’il parle à Dieu .


Quand Dieu parle à une personne, on dit alors de cette personne qu’il est schizophrene … " 

                                                                        Thomas Szaez

A propos de Jesus , à méditer :



Les pharisiens n'étaient pas des meutriers sauvages, mais des gens pleins de zèle pour la Loi.
Ils ne réagissaient pas à des mots peu agréables-disons-le

mais à des accusations personnelles dures, par des coups de poing.

Leur volonté de tuer éclata seulement lorsque Jésus se mit au-dessus de la Loi et revendiqua sa pleine unité avec Dieu.
Le prophete de Nazareth n'a pas été tué par quelques scélérats occasionnels.

Il y avait contre lui un esprit fondamental qui agit en tout homme :
La passion,
la jalousie,
la médiocrité,
la peur,
la soumission,
la cupidité,

la corruption ...


Jésus a alors accusé ses adversaires et pour cause, "  de n'etre pas des enfants d' Abraham , mais d'avoir pour père véritable le meurtrier depuis le commencement "


(ancien testament,Jean 5,16 sqq.)

Le bal des faux-culs !



Marche républicaine : "C'était aussi le bal des faux-culs" pour un rescapé de "Charlie Hebdo"

C'est un son de cloche un peu différent que l'on pouvait entendre sur le plateau de "C à vous" lundi soir. L'émission de télévision France 5 recevait Laurent Léger, grand reporter à "Charlie Hebdo", qui était présent dans la salle de réunion au moment de la fusillade du mercredi 7 janvier. Comme l'avait déjà fait le dessinateur Luz dans plusieurs médias, il a pris un peu ses distances avec l'unanimisme ambiant concernant la marche républicaine de dimanche dernier.
" Ils n'avaient pas leur place "


Il a ainsi annoncé d'emblée qu'il n'était pas dans le cortège. "Moi je pensais que ça aurait été mieux de ne pas y aller. Mais je comprends tout à fait que mes petits camarades aient envie d'être présents dans la marche", a-t-il expliqué. Il y avait les politiques, il y avait tout ce monde". Interrogé sur l'éventuelle récupération politique de l'évènement, le grand reporter n'a pas hésité : "La récupération, elle est là". Et d'ajouter un peu plus tard : "C'était le bal des faux-culs aussi. Les ministres de Poutine, le Premier ministre hongrois. Des gens qui n'appliquent pas la liberté dans leur propre pays, ils n'avaient pas leur place", a regretté Laurent Léger.

"C'était très compassionnel, très émouvant. C'était bien d'être soutenu. Je ne vais pas non plus jeter la pierre. Mais pour moi ça aurait été mieux de ne pas participer à cet élan qui était très, très politique. Et nous on ne veut pas participer de ce mouvement politique (...) Je n'avais pas envie de serrer la main des ministres", a résumé le grand reporter. Si Laurent Léger s'est montré méfiant envers la présence politique, il a en revanche reconnu qu'il avait été surpris et touché par le gigantesque élan populaire de dimanche dernier. "J'ai presque regretté de ne pas y aller. Ca m'a apporté du réconfort", a-t-il confié.

 

" Tout ça n'a plus grand chose à voir avec 'Charlie' "

Très lucide, Laurent Léger, ne pense pas que cet élan de solidarité envers son journal va durer très longtemps. "Une actu chasse l'autre. Bientôt, on sera seul à nouveau je crois. C'est comme ça. On le sait. On en rit aussi. Tout soutien est bon à prendre mais on est très lucides sur comment ça va se passer", a-t-il précisé.

Avant de conclure à propos de toute cette mobilisation : "Tout ça n'a plus grand chose à voir avec 'Charlie'. C'est 'Charlie' qui est un peu le déclencheur. Mais en fait, c'est une marche contre le terrorisme. C'est une marche pour la liberté. Ils ont scandé 'Charlie'. Tant mieux et bravo. Mais il faut lutter contre le terrorisme. Il ne faut pas lutter pour 'Charlie'. Il faut lutter pour la liberté, pour les valeurs qu'on défend".