" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

mercredi 27 avril 2011

Lobbying Nucleaire : tromperie comme toujours et lobbying évident !

Nucléaire et quadrature du cercle vicieux


Actualité oblige, petit détour par le Japon où la population déguste sa race. Chez nous, en France, nous sommes tranquilles, même si un peu inquiets depuis la série d'incidents qui ont eu lieu à la centrale nucléaire de Fukushima. Ces incidents se situant loin de nos frontières ne sont pas de nature à perturber l'esprit d'une classe politique qui ne craint pas le nuage radioactif ni le dégel des banquises. En plus de la bêtise, nous avons Claude Allègre comme rempart. Infranchissable !

Comme le souligne un éminent spécialiste, pour l'instant (pour l'instant seulement), on ne peut comparer ce qui se passe au Japon avec ce qui est advenu à Tchernobyl. Pourquoi ? La fuite radioactive « n'est pas assez importante » et le « support physique » pour transporter ces poussières n'existe pas, comme cela fut le cas en Ukraine, où « l’incendie de graphite – contenu dans le réacteur – qui a brûlé pendant une semaine et qui a continué à envoyer des radionucléides très haut dans l’atmosphère » a été dévastateur.

D'autre part, n'oublions pas que ce qui
est « émis à un endroit ne va pas se retrouver tel quel des milliers de kms plus loin. Il y a un effet de diffusion et de dilution des éléments » dont nous ne devons ni ne pouvons négliger l'évidence...

Avons-nous alors raison, petits français de rien du tout, minuscule tas de prétentiards et d'hypocondriaques, pleurant comme des malades à l'idée qu'un jour nous pourrions l'être, de vouloir un
débat sur le nucléaire ?... Une telle idée fait peur à la classe politique de n'importe quel bord. Dès que vous tendez une bonnette pour recueillir les impressions, unanime, elle botte en touche. Ce n'est pas le moment d'aborder le sujet, ayez un peu de décence, ne serait-ce que pour nos amis japonais. Attendons un peu que tout ça se tasse et nous pourrons alors, sereinement, aborder la question... Puis, c'est impossible, comment allons-nous faire sans le nucléaire ?... Ne pouvons-nous pas envisager la chose sous un autre angle : comment fera le nucléaire sans nous, le jour où, à la faveur de quelques bonnes secousses, la matière organique que nous sommes deviendra de la poussière cosmique ?... Et ce, malgré les assertions des spécialistes du noyer de poisson, quand ils disent que la France est une zone sismologique « sûre » !

Tous ceux qui s'intéressent au nucléaire – ils ne sont pas tous des barbus hirsutes et bornés – savent que pour en sortir il ne suffit pas d'un claquement de doigts. Cela étant, il n'est pas moins important de s'en débarrasser en consacrant dès maintenant notre effort à des énergies moins meurtrières, pour nous et pour les générations à venir. Pour cette raison – et pour bien d'autres, la
démocratie par exemple – ce débat est important. Le circulez y a rien à voir de la classe politique relève de l'irresponsabilité la plus obtuse.

Même au
PS l'idée de ce débat fait bouger les plaques tectoniques. Pour preuve, l'intervention de la secrétaire du parti socialiste à l'énergie et députée PS de la Moselle, Aurélie Filippetti, dénonçant la « vision dépassé » du parti sur la question. Dire que l'Aurélie s'est fait secouer la lithosphère est un doux euphémisme. Aussi rapide que l'éclair, Martine Aubry n'a pas tardé à mettre son propulseur en branle pour lui envoyer une bordée de nucléons dans les gencives. En politique on appelle cela un recadrage : « Si des gens ont besoin de faire parler d'eux, c'est un problème. Le nucléaire, c'est beaucoup plus sérieux que cela, et je demande qu'on reste sur le nucléaire ». Rompez !

Débat, vous avez dit
débat ?... Vite, une pastille d'iode !

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