" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

dimanche 30 octobre 2011

En France , Sarkosy dés son arrivée au pouvoir a pris soin de museler voire même de désintégrer nos syndicats !

Les Italiens dans la rue contre l'austérité !
Une réussite à leur tour apres la Grece et l'Espagne ...

Le gouvernement italien a de nouveau modifié son plan de rigueur ce mardi et annoncé qu'il allait adopter jeudi un projet d'introduction dans la Constitution de la «règle d'or» sur l'équilibre budgétaire afin de faire face à la crise de confiance sur les marchés.
Le gouvernement a également annoncé qu'il poserait la question de confiance sur ce plan de rigueur afin d'accélérer son adoption au Parlement. Le vote final du Sénat devrait intervenir dès mercredi.
Alors que les marchés doutaient de la crédibilité de son plan, le gouvernement de Silvio Berlusconi a décidé d'augmenter la TVA d'un point à 21%.
Une taxe pesant sur les Italiens les plus riches va être par ailleurs réintroduite, mais elle sera beaucoup moins large que celle abandonnée la semaine dernière sous la pression du Cavaliere.
Elle ne sera en effet que de 3% et concernera la partie des revenus dépassant 500.000 euros par an alors que la précédente version était de 5% sur les revenus compris entre 90.000 et 150.000 euros et de 10% sur les revenus dépassant 150.000 euros.
L'âge de départ en retraite des femmes dans le secteur privé, actuellement fixé à 60 ans, sera aligné sur celui des hommes, qui est de 65 ans, à partir de 2014 et non de 2016 comme cela était prévu jusqu'à présent.
Des milliers d'Italiens manifestaient mardi à l'appel du principal syndicat du pays pour dénoncer le plan de rigueur du gouvernement Berlusconi, nouvelle expression de la grogne sociale qui gagne l'Europe en pleine crise de confiance sur les marchés financiers.
Après l'Italie, la protestation gagnera l'Espagne où les deux grands syndicats, CCOO et UGT, ont appelé à manifester à 17h00 GMT contre le projet d'inscrire dans la Constitution la «règle d'or» de stabilité budgétaire. Ce texte doit être définitivement voté mercredi au Sénat, mais les syndicats réclament un référendum.
Rome, Naples, Milan, Florence : une centaine de manifestations étaient organisées mardi matin en Italie par la CGIL parallèlement à un arrêt de travail de huit heures qui entraînait des perturbations dans les transports et la fermeture de sites touristiques comme le Colisée de Rome.
Devant le Colisée, à Rome, le 6 septembre 2011 (Remo Casilli / Reuters)
L'opposition de gauche s'est associée au mouvement, contrairement aux deux autres grands syndicats, Cisl et Uil, plus modérés.
«C'est un plan que ce pays ne mérite pas», «nous sommes au bord de l'abyme, nous avons besoin d'un gouvernement responsable», a déclaré la numéro un de la CGIL, Susanna Camusso, appelant l'exécutif à faire «marche arrière» alors que les sénateurs devaient entamer l'examen du plan de rigueur à 14h30 GMT.
Dans un contexte assombri par un nouveau plongeon lundi des Bourses européennes, en léger rebond mardi, les députés français vont commencer de leur côté à débattre des premières mesures du plan de rigueur gouvernemental.
Après la panique du mois d'août, la crise de la dette donne en effet de nouvelles sueurs froides aux marchés qui doutent de l'efficacité du second plan d'aide à la Grèce et de la crédibilité des mesures d'austérité italiennes.
Même l'Espagne, autre pays fragile de la zone euro, s'est déclarée «très inquiète», par la voix du porte-parole du gouvernement José Blanco, et a accusé la Grèce et l'Italie de ne pas remplir leurs objectifs.
Le plan de rigueur italien modifié :
La nouvelle cure d'austérité italienne de 45,5 milliards d'euros, annoncée le 12 août après l'adoption d'un premier plan de 48 milliards en juillet, doit permettre au pays de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013 au lieu de 2014 et de réduire son énorme dette (120% du PIB).
Le gouvernement italien a de nouveau modifié son plan de rigueur ce mardi et annoncé qu'il allait adopter jeudi un projet d'introduction dans la Constitution de la «règle d'or» sur l'équilibre budgétaire afin de faire face à la crise de confiance sur les marchés.
Le gouvernement a également annoncé qu'il poserait la question de confiance sur ce plan afin d'accélérer son adoption au Parlement. Le vote final du Sénat devrait intervenir dès mercredi.
«Ils nous veulent esclaves», critique cette banderole, à Milan, le 6 septembre.
Alors que les marchés doutaient de la crédibilité de son plan, le gouvernement de Silvio Berlusconi a décidé d'augmenter la TVA d'un point à 21%.
Une taxe pesant sur les Italiens les plus riches va être par ailleurs réintroduite, mais elle sera beaucoup moins large que celle abandonnée la semaine dernière sous la pression du Cavaliere. Elle ne sera en effet que de 3% et concernera la partie des revenus dépassant 500.000 euros par an alors que la précédente version était de 5% sur les revenus compris entre 90.000 et 150.000 euros et de 10% sur les revenus dépassant 150.000 euros.
L'âge de départ en retraite des femmes dans le secteur privé, actuellement fixé à 60 ans, sera aligné sur celui des hommes, qui est de 65 ans, à partir de 2014 et non de 2016 comme cela était prévu jusqu'à présent.
En Italie, la peur d'un scénario catastrophe est vivace alors que le pays, trop gros pour être sauvé, entraînerait l'ensemble de la zone euro dans sa chute.

Conclusion - Remarque :
Vous remarquerez qu'en Italie , tout comme en Espagne ou en Grece , les syndicats sont là pour fédérer et donc permettre la réussite des revendications du Peuple !
En France , Sarkosy dés son arrivée au pouvoir a pris soin de museler voire même de désintégrer nos syndicats !




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