Jamais en France depuis la SFIO des années 1950 un pouvoir porté par la gauche n’aura été associé à un tel recul démocratique ! À l’absence d’avancées nouvelles sur le terrain des libertés, notamment pour le droit à l’information, s’ajoute l’extension des pouvoirs dévolus au pouvoir exécutif, à sa part d’ombre policière et militaire, sans qu’elle soit contrebalancée par l’instauration de contre-pouvoirs forts. Éloge du secret, refus du débat, goût pour l’autoritarisme : tandis que le présidentialisme et son pouvoir personnel restent inchangés, la pratique gouvernementale habitue notre pays à une politique sans exigence démocratique.
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