" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

lundi 2 mai 2011

Omerta , police de la mondialisation !

Il existe dans le monde d’aujourd’hui une loi qui n’a jamais été voté par les parlements et encore moins publiée aux journaux officiels pour permettre aux acteurs de la mondialisation d’asservir les peuples du monde entier. Et pourtant, c’est peut-être la seule qui soit vraiment respectée dans tous les pays parce qu’elle est la racine, le socle, le pilier, le principe, le fondement de la mondialisation : L‘OMERTA.
L’Omerta, c’est « la loi du silence, imposé par une mafia » nous dit le dictionnaire encyclopédique hachette.
Pas de teneur orchestrée par une poignée de parrains à la Sicilienne. Ce serait trop simple. Dans nos démocraties, l’omerta fonctionne le plus souvent de manière tacite. Mais elle régit dans le moindre détail tout ce dont il est impossible de révéler
Après tout pourquoi pas s’il s’agissait de normes et de règles librement consenties par tous ? mais c’est loin d’être le cas, car pour choisir, il faut savoir. Or le monde aujourd’hui n’est pas menacé par un excès de transparence. Les hauts murs du non-dit font en effet que les peuples s’accomodent volontiers ou contraint forcé de la situation.
Sagesse ou ignorance ?
Conformisme, inertie ou asservissement, esclavage ?
Choix assumé ou peur du vide et de l’inconnu ?
La réalité est souvent connue mais ignorée. Nous n’aimons pas la regarder en face. Il y a une résistance collective aux faits qui dérangent les habitudes. Parallèlement une défiance endémique à l’égard des documents qui fissurent les mythes. On minimise ainsi l’ampleur de la corruption dans tous les pays. On feint même de l’ignorer. Quant au népotisme ou aux intrigues d’alcôves qui jouent parfois un rôle non négligeable dans les affaires publiques, il n’est pas concevable de les analyser au nom d’une merveilleuse « exeption française ». Nous vivons dans des républiques d’apparence. L’essentiel est de continuer à jouer la comédie pour mieux détourner l’attention dés qu’apparaît un disfonctionnement ou un scandale.

Des magistrats et des ministres se sont ainsi déshonorés en entravant l’action de la justice et en couvrant de hauts policiers auquels ils avaient, il est vrai, donné des instructions illégales, les carrières des uns et des autres n’en ont été qu’exceptionnellement altérés quand encore elles l’ont été !
Des journalistes se sont abstenus de révéler ce qu’ils voyaient tous les jours, avec toutes les bonnes raisons du monde – ne pas réveiller le poujadisme, ne pas faire le lit de l’extrème droite….- ils ont favorisés ces dérives dont ils sont devenus les complices. Certes, les médias révèlent un certain nombre d’affaires. Mais combien peuvent aller jusqu’au bout ? quel journaliste ne s’est pas heurté,un jour ou l’autre, à ce plafond de verre qui l’empeche d’aller plus loin ? quant aux intellectuels, de leur propre chef ou par lassitude, ont su sur des sujets graves, garder le silence.
Evidences ? « angélisme », « populisme » répondent les grandes consciences, plus sensibles à la fatalité du mal qu’au respect des règles que suppose toute vie en société. Mais parfois, le vernis craque : « nous appartenons au même monde, certifie avec satisfaction un éditorialiste, pourquoi voulez vous que nous crachions dans la soupe ? ».
« fatalisme » répond mon père encore, conscient des maux qui régissent notre monde mais impuissant, du moins le pense t-il, vraissemblablement, , face au travail important qu’il faudrait mettre en œuvre pour abattre cet individualisme mondial et le fédérer.
Ces propos dévoilent un aspect de l’omerta mondial que nous avons tant de mal à cerner : la course au cynisme. C’est à qui franchira le premier la ligne d’arrivée de cette competition originale dont il n’est jamais question dans les gazettes. Et chacun de porter avec ostentation sa médaille comme une croix de guerre conquise sur le champ de bataille. Une affaire habilement enterrée ? deux décennies de complaisances ? des dossiers importants escamotés ? et vous voilà fait chevalier de l’ordre des sourds et muets de l’ENA avec la promesse d’être un jour directeur dans le ministère de votre choix !
D’où vient cette propension nationale au burlesque ? le premier réflexe, l’air du temps y incite, consiste à incriminer les élites. Les chefs ! les responsables. Tout le mal résulterait d’un complot de bien pensants. Bref, l’omerta mondiale viendrait d’en haut, d’une coalition de privilégiés. Ces tristes sires seraient bien sûr au service de l’état, qui orchestrerait l’opacité et le mensonge face à une société civile avide d’information et adepte de la transparence.
Je voudrais croire à cette vision des choses mais en réalité il y a d’autres lignes de  partage, plus inquiétantes.
En réalité nos tristes sires ne sont pour certains que des francs tireurs ou pour employer nos qualificatifs d’aujourd’hui, des snipers égarés de contre révolution. Pour d’autres des nostalgiques du gouvernement de vichy. Mais en tout cas, tous sont des mercenaires à la solde de firmes multinationales mafieuses avec pour emblème, pour chapeau, pour doctrine la mondialisation.
Mais l’omerta mondiale est devenu sournoise car elle n’est pas qu’une chape de plomb qui descend des hautes sphères affligeant des citoyens déséspérés. C’est devenu aussi une tentation qui traverse toute la société. Il n’y a pas une administration, une entreprise, un tribunal, une maison d’édition, un parti, un corps de contrôle, une famille, un journal qui ne soit coupé en deux. Certains, les plus nombreux en général, ont fait le pari de l’ombre. D’autres comme moi voudraient en finir, en découdre, avec ces comportements infantiles et archaiques. La lâcheté des institutions – et des hommes m’exaspère de plus en plus mais aussi m’inquiète pour l’avenir de nos enfants au vu du risque mondial de soumission des peuples mais peut-être aussi de chaos si  une étincelle prend feu au détour d’une révolution.

Je n’userai donc pas de ce language codé dont les initiés ,en petit comité,ou bien encore en meute comme au G7,pardon G20 maintenant,usent et abusent parfois pour noyer le poisson.Je veus vous aider à comprendre cette névrose,cette passivité,qui consiste à refuser toute information succeptible de detruire les images pieuses ou de menacer tous les Yalta,petits ou grands,qui fondent l'’mmobilisme du monde d'aujourd’hui.
Je veux vous aider à ouvrir les yeux sur votre condition bafouée de citoyen,d’etre humain,aujourd’hui et peut etre comme le demande Stephane Hessel  vous encourager à vous indigner à votre tour,pour peut etre aussi lever une armée de « Dégage présidents,politiciens corrompus et industriels esclavagistes ou encore de « Yes we can » au nom des peuples enfin libérés.


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