" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

jeudi 15 décembre 2011

L'Europe que nous vivons aujourd'hui est une "Europe sans les peuples" . Nous devons défendre, non pas une France isolée, mais une Europe populaire, qui – au lieu de la voie parlementaire – passeraient par le chemin du référendum direct ! Mais le Mal est trop present aujourd'hui et c'est pourquoi nous devons mettre fin à cette Europe Monétaire qui était tres certainement utopique déja à sa création !

L'Europe, bouc émissaire de la crise ! même si c’est injuste , il n’en est pas moins vrai qu’elle a échoué et s’est soumise d’elle-même au diable Finance , Capitalisme Sauvage et ultra-libéralisme !
tres certainement à cause de nos dirigeants corrompus !!!
Dans toute crise, il faut un responsable.
Actuellement, il est tout trouvé : il s'agit de l'Union européenne.
L’euro a toujours été fragile : alors même qu’il commençait d’être mis en circulation – des voix politiques et journalistiques s’élevaient. Bien avant les contestations qui s’élevèrent bruyamment à l’occasion du référendum sur le Traité établissant une constitution pour l’Europe, l’euroscepticisme trouvait des défenseurs rigoureux et tout à fait pertinents (tant qu’il est vrai qu’une critique constructive peut apporter beaucoup à une position adverse), et pas seulement dans les seuls marges de l’échiquier politique : Philippe Séguin, ou encore Jean-Pierre Chevènement, – voici des noms qui symbolisent une forme d’opposition raisonnable au projet de monnaie unique prévu par le Traité de Maastricht.
Philippe Séguin, notamment, n’avait pas hésité à s’opposer à l’ensemble du RPR et plus largement aux convictions de la famille gaulliste afin de vilipender une "Europe sans les peuples" et de défendre, non pas une France isolée, mais une Europe populaire, qui – au lieu de la voie parlementaire – passeraient par le chemin du référendum direct.
Ces oppositions provenant de la rive que nous pourrions appeler "rationaliste", certes aussi motivées par la fibre souverainiste, n’étaient pas sans forces, et ont concouru à un dialogue fécond avec les Européistes. Elles se faisaient explicitement au nom de l’Europe et de ses valeurs, et même les positions fédéralistes n’ont jamais négligé de tendre l’oreille vers de telles conceptions qui avaient pour elles le calme du raisonnement et le bon sens populaire. En somme, des positions européennes divergentes, non pas des positions anti-européennes.
Or un premier tournant s’opéra lors du référendum voulu par Jacques Chirac à propos du Traité établissant une constitution pour l’Europe. Alors, la position, certes influente, mais néanmoins largement minoritaire, de Philippe Séguin, gagna parmi tous les bords politiques une large palette d’acteurs : au nom du peuple, au nom de la méfiance à l’égard du "plombier polonais", un tel traité devenait de plus en plus menaçant, d’une part à cause de son "illisibilité", mais surtout à cause de l’absence du citoyen dans la chaîne de décision.
Il ne s’agit pas d’un tournant à cause de l’issue négative, mais à cause de l’extraordinaire essor des arguments des eurosceptiques au sein de familles politiques dites modérées. Et déjà, une discussion commençait parmi les économistes à propos du choix dit "libéral" d’une telle constitution, et désormais, l’Europe dans son projet fédéral, l’Europe dans sa construction même héritée des "Pères" – cette Europe devenait synonyme de libéralisme, voire – dans l’esprit de nombreux Français – d’ ultra-libéralisme !
Le troisième tournant est celui que nous vivons aujourd’hui même, dans la crise économique qui entraîne avec elle la totalité du projet européen. Le deuxième tournant avait déjà souligné les interventions des économistes plutôt contrastées. Le troisième voit des économistes eurosceptiques prendre la parole et cette parole largement diffusée. Jusqu’ici, la rationalité anti-européenne n’était pas majoritaire, même si elle s’acheminait vers cette majorité.
Aujourd’hui, une certaine rationalité se réclame de l’euroscepticisme, appelant à la rescousse les chiffres et la logique. Et selon nous très paradoxalement, c’est désormais du côté de l’euroscepticisme que paraît s’être réfugiée la rationalité !
Jean-Jacques Rosa en est un bon exemple : économiste reconnu, libéral bon teint et conservateur modéré, donc peu marqué par les extrêmes, il se prononce pourtant pour la défaite de l’euro et un retour rapide (mais progréssif) au franc  : cet euroscepticisme se réclame d’un anti-fédéralisme appuyé et de conceptions manifestement raisonnables, tel un libéralisme sans outrances.
Ces économistes et intellectuels (pensons aussi à Emmanuel Todd) n’ont pas adopté ces positions depuis la crise ; mais c’est la crise qui leur a donné plus que jamais la parole, et donné à cette parole un poids et une crédibilité qu’elle ne connaissait pas jusqu’à présent. Alors, voter contre l’Europe n’est plus une contestation : c’est une adhésion prétendument rationnelle à des positions antagonistes au fédéralisme intimement lié à la monnaie unique.
Le coup de grâce est donné : alors même que l’Europe devait servir (mais elle a échoué lamentablement !) justement à régler les marchés et donner aux nations des outils de régulation puissants et cohérents, elle est désignée comme l’apôtre de l’ultra-libéralisme et la responsable de la crise. Incroyable tournure des évènements !

Si la crise est commune (elle l’eût été tout autant sans l’euro !), la solution l’est aussi mais individuellement. Affirmer que la crise est une crise de l’euro, c’est tout simplement faire preuve de désinformation, et oublier que le mouvement même de cette crise prend sa source dans une crise du dollar liée à la question du crédit et à la spéculation financière irresponsable et anarchique aux USA ! L’euro n’est pas au mieux !
Dans toute situation de crise, il faut un bouc émissaire, une entité qui symbolise la totalité des maux et qui prend toute la responsabilité des évènements. Aujourd’hui, ce bouc émissaire s’appelle l’Europe. Et pourtant ce bouc émissaire devrait s'appeler Sarkosy , Merkel et compagnie !

Or le vrai responsable de la crise en Europe , ce sont les financiers et le capitalisme sauvage ! Ce sont aussi nos dirigeants corrompus qui sont responsables de la fin de l’Europe !

Alors je le dis et le redis : je suis pour une Europe de culture , d’échanges culturelles , de libre circulation des individus  mais c’est tout ! La monnaie unique , c’est fini ; L’europe monétaire est de l’utopie tant nos économies sont différentes et d’autant plus que le libre echange et la mondialisation des échanges ont corrompu nos institutions et détruit tous les organismes de surveillance des marchés !
Alors engageons la défaite de l’euro et un retour rapide (mais progréssif) au monnaie nationale ; combattons l’ultra-libéralisme , cause des pires maux de nos démocraties et des attaques inintérrompues contre nos valeurs sociales !




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