Le directeur du FESF appelle la Chine au chevet de l'Europe !
Le directeur du Fonds européen de stabilité financière (FESF) Klaus Regling s'est rendu en Chine et a encore tenté de convaincre Pékin d'investir dans le fonds de sauvetage, précisant que les investisseurs seraient assurés contre un cinquième des pertes initiales si nécessaire et que les titres de dette pourraient éventuellement être cédés en yuan si Pékin le souhaitait . |
Interrogé sur d'éventuelles pertes de Pékin si la Banque centrale européenne (BCE) venait à lancer un nouveau programme d'assouplissement quantitatif, Klaus Regling a répondu que la BCE a jusqu'ici fait davantage preuve de prudence que la Réserve fédérale ou la Banque d'Angleterre.
Pékin, qui fait face à une inflation galopante, craint en effet qu'une politique monétaire ultra-accommodante à l'étranger accroisse la pression sur les prix en Chine.
La Chine s'est jusqu'ici montrée prudente et n'a pour le moment pas déclaré expressément vouloir investir dans le Fonds, même si elle a fait part à plusieurs reprises de sa confiance dans la capacité de l'Europe à surmonter la crise de la dette.
L'achat d'obligations émises par le FESF n'est pas à l'agenda du prochain sommet du G20, prévu début novembre à Cannes, a déclaré vendredi le ministre adjoint des Finances chinois, Zhu Guangyao. Il a précisé que Pékin attendait d'avoir des détails sur les nouvelles possibilités d'investissement dans le Fonds pour prendre une décision.
Klaus Regling, avait de son côté reconnu ne pas s'attendre à parvenir à un accord définitif avec Pékin à l'occasion de cette visite mais prévoit que les autorités chinoises continueront à acheter des obligations émises par le Fonds.
Mais les dés sont joués !
Tous ces mots , ce petit manege , est pour nous endormir !
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