" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

jeudi 24 novembre 2011

L'heure est tres grave : indignez-vous car le pire est à craindre dans les mois à venir ...

Si les hommes politiques se conduisaient enfin en hommes d'Etat vertueux et protecteur et prennaient la mesure de la gravité de la situation, les solutions existeraient pour sortir l'Europe de la crise !

Les marchés ne laissent aucun répit aux peuples aussi longtemps que les hommes politiques ne se conduisent pas en hommes d’Etat vertueux et protecteur .
Cette vieille loi, valable depuis des siècles, est aujourd’hui d’une cruelle actualité.

Il ne sert a rien de refaire l’Histoire; de répéter que si les décisions prises au dernier sommet européen  l’avait été 18 mois plus tôt , il n’y aurait pas de crise de l’euro aujourd’hui, car l’eurozone disposerait de l’outil technique et de l’arme juridique pour contrer la spéculation. En particulier, les banques ne pourraient plus, en même temps et au sein du même établissement, constater des pertes sur les emprunts d’Etat d’un pays et vendre à découvert ces mêmes obligations.
Il est désespérant d’avoir à répéter qu’existe aussi une solution aux problèmes structurels de l’Eurozone; une solution que beaucoup proposent depuis des années:


1-       La mutualisation d’une part plus grande de la TVA entre pays de l’Union, pour financer le service d’eurobonds émis par une entité ad hoc de l’euro zone. Ces eurobonds pourraient utilement se substituer à une partie des dettes nationale et permettre à l’Europe de réinventer son avenir industriel, entrepreneurial et technologique; et de rembourser sa dette par la seule manière raisonnable, la croissance. Cela ne dispenserait pas d’effort les pays les plus endettés ; c’est à leur portée: il suffirait par exemple de taxer pendant dix ans de 1,5% la fortune privée des Italiens (qui est, en proportion, près de 25% supérieure a celle des autres européens) pour faire disparaître la dette publique de ce pays.
Seulement voilà: les dirigeants européens, sous l’influence de groupes de pression (Lobbying des Financiers et des grandes entreprises !!!) a courte de vue, et incapables de penser la politique hors des exigences de la finance, n’ont pas cru à la gravité de la dynamique en marche depuis la fin de 2007. Ils se sont contentés de naviguer au plus près, d’illusoires sommets européens en G20 de pacotille, repoussant les échéances par des mesures minuscules et de déclarations contradictoires.


2-       Le retour à un Etat dans l’Etat : l’Etat Providence qui doit etre là pour veiller à la protection sociale et … salariale de son peuple ! Car comme tout le monde le sait mais si le pense tout bas n’ose pas le dire tout haut : d’une part « l’Homme est un loup pour l’Homme » ; d’autre part dans cette société de mondialisation des échanges , il n’y aura pas de travail pour tout le monde donc nécéssité de prevoir que l’Etat crée des emplois (dans l’aménagement du térritoire et entretien des villes,dans l’aide aux personnes agées ,délinquants et enfants en difficulté scolaire,création de creche,…) pour le Privé qui ne le fait pas et bien au contraire puisqu’il licencie à tour de bras … sans quoi le pire dans les mois et année à venir est à craindre (violence,vol,mort!)

A défaut nos serons tous ruinés dans dix mois !
S’ils ne veulent pas rester dans l’Histoire comme les fossoyeurs de l’euro, et de l’Union, les dirigeants européens doivent agir très vite. Ils doivent convoquer un nouveau sommet de l’eurozone, qui décidera enfin de ce pas nécessaire vers le fédéralisme en Europe. Et qui, en attendant que cela puisse entrer en vigueur, après le vote des parlements nationaux, qui devront pour cela être convoqués au plus tôt, autoriserait la BCE à défendre la valeur de l’euro et la liquidité du système bancaire par tous les moyens a sa disposition, même les moins orthodoxes.
S’ils ne le font pas, ou s’ils ne réussissent pas à convaincre leurs partenaires de le faire avec eux, les événements continueront de s’enchaîner vers le pire. Ceux qu’on accusait, il y a peu encore, de pessimistes, passeront alors pour de doux rêveurs. En particulier, dans ce cas, les élections présidentielles françaises se dérouleront dans un contexte de débandade, de remise en cause de l’existence même de l’union et d’une récession plus grave encore que celle de 2008.
Alors, les peuples rappelleront à ceux de leurs dirigeants qui n’auront pas su maintenir l’Europe comme la région économique la plus riche et la plus prospère du monde la dimension tragique de l’Histoire.












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