" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

mercredi 16 novembre 2011

L'impensable et pourtant les doutes sont sérieux ...

Un internaute m'a demandé de publier cette info sur mon site tant elle est inquiétante ...

La guerre environnementale est définie comme la modification ou la manipulation intentionnelle de l’écologie naturelle, comme le climat ou le temps, les systèmes terrestres comme l’ionosphère, la magnétosphère, le système de plaques tectoniques, et/ou le déclenchement d’événements sismiques (tremblements de terre) pour causer des destructions intentionnelles physiques, économiques et psycho-sociales à une cible géophysique ou un endroit peuplé déterminé, dans le cadre d’une guerre stratégique ou tactique.

Armes du XXI e siecle : « la Guerre Climatique »
Une analyse des déclarations émanant de l’US Air Force montre l’impensable pour beaucoup : la manipulation secrète des tendances climatiques, des systèmes de communication et des réseaux électriques comme une arme de guerre globale, permettant aux États-Unis de perturber et de dominer des régions entières du monde. Inutile de dire qu’elle peut déclencher une dévastation des marchés de la finance et des matières premières et peut potentiellement être utilisée comme instrument d’un « délit d’initié » pour des gains financiers.
Guerre climatique
Le développement significatif de l’arsenal de guerre climatique américain, qui est une priorité pour le Ministère de la Défense, n’est pas sujet à débat ni à discussion. Alors que les environnementalistes blâment l’administration Bush pour ne pas avoir signé le protocole de Kyoto, le sujet de la « guerre climatique », c’est à dire la manipulation des tendances climatiques pour une utilisation militaire n’est jamais mentionné.
Inutile de dire que le sujet est un tabou scientifique. La possibilité de manipulation climatique ou environnementale faisant partie d’un programme de l’armée et des services de renseignements, bien que reconnu tacitement, n’est jamais considéré comme pertinent. Les analystes militaires sont muets sur ce point. Les météorologistes n’enquêtent pas sur le sujet, et les environnementalistes restent coincés sur le réchauffement global et le protocole de Kyoto. Ironiquement, le Pentagone, bien que reconnaissant sa capacité à modifier le climat mondial pour une utilisation militaire, a rejoint le consensus sur le réchauffement global. Dans une étude importante (pdf), le Pentagone a analysé en détail les implications de différents scénarios de réchauffement global.
Le document du Pentagone constitue une opération de camouflage pratique. Aucun mot n’est dit au sujet de son principal programme de guerre climatique : le programme HAARP (High-Frequency Active Auroral Research Program) basé à Gokona en Alaska – géré conjointement par l’US Air Force et l’US Navy.
HAARP est opérationnel depuis le début des années 90. Son système d’antennes à Gakona, Alaska, était à l’origine basé sur une technologie brevetée par Advanced Power Technologies Inc. (APTI), une filiale de Atlantic Ritchfield Corporation (ARCO). La première phase de l’Instrument de Recherche Ionosphérique (IRI) a été complétée par APTI. Le système d’antennes IRI a été d’abord installé en 1992 par une filiale de British Aerospace Systems (BAES) en utilisant le brevet de l’APTI. Les antennes rayonnent dans l’atmosphère en utilisant un ensemble d’émetteurs haute-fréquence.
En 1994, ARCO a vendu sa filiale APTI, y compris les brevets et le contrat de construction de la seconde phase, à E-Systems, une entreprise militaire high-tech mystérieuse ayant des liens avec la CIA.
Haarp se fonde sur les recherches de Bernard Eastlund, qui s’est lui-même inspiré des travaux de Nikola Tesla, un scientifique croate (par la suite naturalisé Américain), inventeur de génie du début du siècle, à qui l’on doit le courant alternatif (combattu par Edison favorable au courant continu) et le courant triphasé… Tesla mit notamment au point un procédé permettant de transférer de hautes quantités d’énergie électrique sans l’apport de câble sur une distance de 42 km et il consacra une bonne partie de ses recherches à « l’énergie ionosphérique » et aux phénomènes électromagnétiques. Ses travaux furent financés, canalisés, puis censurés pour des raisons financières par le banquier JP Morgan et la société Westinghouse (Illuminati). (voir remarquable génie Nikola Tesla et comment mener une guerre biologique et psychologique)
Un peu moins d’un siècle plus tard, Bernard Eastlund n’a fait qu’adapter les premiers travaux de Tesla dans le domaine de l’énergie électromagnétique. Et c’est ainsi que ce chercheur déposa douze brevets, entre 1987 et 1994, qui constituent l’ossature du projet « Haarp » et de ses technologies dérivées en matière d’armements. Le vrai propriétaire et exploitant de ces brevets n’est plus Eastlund (qui a fini par être éjecté du projet pour des raisons obscures) mais bien la société Apti-Arco, un consortium pétrolier derrière lequel se profilent la Navy, l’Air Force et le Départment of Défense US. Depuis le dépôt des brevets Eastlund, toute la recherche dans le domaine de l’énergie électromagnétique, par exemple à des fins médicales, est bloquée. C’est donc un vaste champ hautement prometteur de la science et de la médecine qui a été ainsi monopolisé par des intérêts liés à l’armée américaine.
Parenthèse fermé. Pour revenir à E-Systems, elle a a été racheté par Raytheon, le quatrième plus gros fournisseur de l’armée américaine. Avec cette acquisition au moyen d’un tour de passe-passe financier, Raytheon devint la plus grosse entreprise mondiale d’ »électronique de défense ».
Pendant ce temps, ARCO qui avait vendu APTI à E-Systems, avait été racheté par le consortium pétrolier BP-Amoco, intégrant ainsi la plus grosse compagnie pétrolière du monde (BP).
Raytheon, par sa filiale E-Systems, possède maintenant les brevets utilisés pour développer l’installation de guerre climatique HAARP à Gakona, Alaska. Raytheon est aussi impliqué dans d’autres domaines de la recherche climatique pour une utilisation militaire, incluant les activités de sa filiale en Antarctique, Raytheon Polar Services.
Le futur de l’humanité est menacé par l’utilisation de techniques de modification climatique.
De la disparition progressive du débat public sur le recours aux modifications climatiques à usages militaires
La modification du climat ou celle de l’environnement à usages militaires existe depuis plus de trente ans.
Le développement à travers le temps d’un foisonnant panel d’expérimentations, de techniques et de technologies ont même permis des “progrès” considérables dans ce domaine.Inversement, dans le même laps de temps, on a assisté à une lente disparition du questionnement publique sur le recours à ces pratiques.
L’utilisation de “modifications ionosphériques induites” (grâce à l’installation HAARP(1) en Alaska, et bien d’autres de par le monde) comme un moyen de modifier les conditions météorologiques ou de perturber les communications ennemies et les radars, a rapidement complété les techniques plus artisanales comme les bonnes vieilles vaporisations aéroportées du “projet Popeye” pendant le Vietnam , consistant en l’intensification des pluies par “ensemencement de nuages” pour inonder les cultures et paralyser les déplacements.
Face au développement croissant et à l’utilisation exponentielle de ces techniques, la question publique fut abordée assez tôt.
Dès 1977, l’Assemblée générale de l’ Organisation des Nations Unies ratifiait la convention ENMOD(2), qui interdisait “les techniques de modification de l’environnement, militaires ou à d’autres fins hostiles, ayant des effets étendus, durables ou graves”. Les États-Unis et l’Union Soviétique étaient tous deux signataires de la Convention.
Puis cette même convention fut reprise en termes très généraux dans la Convention-cadre sur le changement climatique (CCNUCC) signée au Sommet de la Terre en 1992 à Rio de Janeiro.
Michel Chossudovsky(3), professeur de science économique à l’Université d’Ottawa et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation, rappelant tous ces faits avec force, détails et documents à l’appui, dans son dernier article(4), s’interroge légitimement sur la suite de l’histoire:
“À la suite du Sommet de la Terre de 1992, la question de l’altération du climat à des fins militaires n’a jamais été soulevée lors des sommets ultérieurs sur le changement climatique et dans les réunions sous les auspices de la CCNUCC. Cette question a été effacée, oubliée. Elle ne fait plus partie du débat sur le changement climatique.
(…)
Tout en étant formellement confirmée par des documents officiels du gouvernement et de l’armée étasunienne, l’éventualité de la manipulation du climat ou de l’environnement dans le cadre d’un projet militaire n’a jamais été considérée comme pertinente dans le débat sur le climat. Les analystes militaires sont muets sur ce sujet. Les météorologistes n’enquêtent pas sur la question et les écologistes sont alignés sur le réchauffement climatique et le protocole de Kyoto.
(…)
La manipulation du climat à des fins militaires est une menace potentiellement plus grande pour l’humanité que les émissions de CO2.
Pourquoi a-t-elle été exclue du débat à la 15ème Conférence sur le changement climatique de l’ONU (COP15) ?
(…)
Pourquoi les techniques de modification environnementale (ENMOD) ne sont même pas débattues par la société civile et les organisations écologistes sous les auspices du KlimaForum09 du Forum Alternatif ?
L’exclusion de l’ordre du jour à Copenhague des techniques de modification de l’environnement et d’altération du climat ( à usage hostile ou pas d’ailleurs) met une fois de plus en évidence que l’existence de ces méthodes n’a pas grand chose à voir avec le fait de vouloir “sauver” la planète.
NOTES:
(1)• HAARP:
L’armée US a développé des fonctionnalités sophistiquées qui permettent de modifier les conditions climatiques de manière sélective.La technologie, qui est actuellement perfectionné dans le cadre du programme HAARP, High-frequency Active Auroral Research Program [En français : Recherches dans le domaine des hautes fréquences appliquées aux aurores boréales], est un appendice de l’Initiative de Défense Stratégique, « la Guerre des Étoiles. » D’un point de vue militaire, HAARP est une arme de destruction massive, qui opère à partir de l’atmosphère externe et qui est capable de déstabiliser des systèmes agricoles et écologiques partout dans le monde.
Créé en 1992, HAARP, basé à Gakona en Alaska, est un réseau d’antennes de forte puissance qui transmettent par ondes radios haute fréquence, d’énormes quantités d’énergie dans l’ionosphère (la couche supérieure de l’atmosphère). Leur construction a été financée par l’US Air Force, l’US Navy et l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense [Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA)]. Exploité conjointement par le Laboratoire de recherche de l’Air Force et le Bureau de la recherche navale, HAARP constitue un système de puissantes antennes capable de créer «des modifications locales contrôlées de l’ionosphère». Selon son site Internet officiel , HAARP sera utilisé « pour induire un petit changement localisé dans la température de l’ionosphère afin que les réactions physiques puissent être étudiées par d’autres instruments située sur le site ou à proximité du site de HAARP. »
HAARP a été élaboré dans le cadre d’un partenariat anglo-étasunien entre Raytheon Corporation qui possède les brevets de HAARP, l’US Air Force et la compagnie British Aerospace Systems (BAES).

(2)• ENMOD :
Négociée dans le cadre de la Conférence du Comité du désarmement, puis adoptée parl’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1976, la Convention ENMOD a été ouverte à la signature à Genève le 18mai 1977 et est entrée en vigueur le 5 octobre 1978.
La Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles (Convention ENMOD) est un instrument de droit international du désarmement s’attachant spécifiquement à la protection de l’environnement en situation d’hostilités. Elle interdit l’utilisation hostile de l’environnement à titre de moyen de combat.
Ses dispositions trouvent un complément essentiel dans celles du Protocole additionnel I de 1977 aux Conventions de Genève de 1949 qui interdisent directement de porter atteinte à l’environnement en situation de conflit armé. D’autres règles et principes du droit international humanitaire assurent également à l’environnement, sans toutefois le mentionner expressément, une protection en cas de conflit armé. Il s’agit notamment des principes généraux coutumiers relatifs à la conduite des hostilités, tel le principe de distinction qui limite les attaques aux objectifs militaires et le principe de proportionnalité qui interdit l’emploi de moyens et méthodes de combat provoquant des dommages excessifs.

ANNEXE:
Michel Chossudovsky denonce ainsi la tentative de manipulation du climat par les militaires :
L’expression « techniques de modification environnementale » s’applique à toute méthode visant à modifier, par manipulation délibérée des processus naturels, la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, notamment ses biotopes, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère ou l’espace extra-atmosphérique. « La guerre environnementale est définie comme la modification intentionnelle ou la manipulation de l’écologie naturelle, tel que le climat et la météo, les systèmes terrestres comme l’ionosphère, la magnétosphère, le système des plaques tectoniques, et/ou le déclenchement d’événements sismiques (tremblements de terre) afin de provoquer intentionnellement la destruction physique, économique et psychosociale d’un objectif géophysique ou d’un site habité, dans le cadre de la guerre stratégique ou tactique. » (Eco News)
« [La modification de la météo] offre aux belligérants d’une guerre un large éventail d’options possibles pour vaincre ou contraindre l’adversaire… La modification du temps fera partie intégrante de la sécurité nationale et internationale, et pourrait se faire de manière unilatérale… Elle pourrait avoir des applications offensives et défensives, et même être utilisée à des fins de dissuasion. La capacité de créer des précipitations, du brouillard et des tempêtes sur terre ou de modifier la météo spatiale… et de produire des conditions météorologiques artificielles, fait partie d’un ensemble de techniques [militaires] intégrées. » (US Air Force document AF 2025 Final Report)
Les dirigeants du monde se réunissent à Copenhague en décembre 2009, dans le but de parvenir à un accord sur le réchauffement mondial. Le débat sur le changement climatique se concentre sur l’impact des émissions de gaz à effet de serre et les mesures visant à réduire les émissions de CO2 d’origine humaine, en vertu du Protocole de Kyoto.
Le consensus implicite est que les émissions de gaz à effet de serre sont la seule cause de l’instabilité climatique. Ni les gouvernements, ni les groupes d’action écologique, n’ont évoqué la question de la « guerre météorologique » ou « techniques de modification environnementale (ENMOD) » à usage militaire. Malgré le vaste corpus de connaissances scientifiques, la question de la manipulation du climat à des fins militaires a été exclue de l’ordre du jour des Nations Unies sur le changement climatique.
Avec une extraordinaire prévoyance, John von Neumann avait constaté ceci à l’apogée de la guerre froide (en 1955) :
« L’intervention dans le domaine atmosphérique et climatique… se déploiera à une échelle aujourd’hui difficile à imaginer… Cela interférera dans chaque relation de pays avec tous les autres, plus fortement que la menace de l’arme nucléaire ou que toute autre guerre pourrait le faire. »
En 1977, une Convention internationale, ratifiée par l’Assemblée générale des Nations Unies, a interdit « les techniques de modification de l’environnement, militaires ou à d’autres fins hostiles, ayant des effets étendus, durables ou graves. » (AP, 18 mai 1977). Les États-Unis et l’Union Soviétique étaient tous deux signataires de la Convention.
Guidé par le désir de consolider la paix,… et de préserver l’humanité du danger de l’usage de nouveaux moyens de guerre, (…) Considérant que l’usage militaire… de ces techniques [de modification environnementale] pourraient avoir des effets extrêmement préjudiciables au bien-être de l’homme, désireux d’interdire réellement l’usage militaire… des techniques de modification environnementale afin d’éliminer des menaces pour l’humanité… et affirmant leur volonté d’œuvrer à la réalisation de cet objectif, (…) Chaque État partie à la présente convention assume de ne pas s’engager dans le recours militaire… aux techniques de modification environnementale ayant des effets étendus, durables ou graves, comme moyen de destruction, de faire du tort ou des préjudices à tout autre État partie.»
Cette Convention définit les « techniques de modification de l’environnement » comme celles s’appliquant à toute altération, par manipulation délibérée des processus naturels, de la dynamique, composition ou structure de la Terre, notamment de ses biotopes, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère ou de l’espace extra-atmosphérique. »
La substance de la Convention de 1977 a été réaffirmée en termes très généraux dans la Convention-cadre sur le changement climatique (CCNUCC) signée au Sommet de la Terre en 1992 à Rio de Janeiro :
« Les États ont… conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international, (…) la responsabilité de veiller à ce que les activités relevant de leur juridiction ou de leur contrôle ne créent pas des dommages dans l’environnement des autres États ou dans des régions au-delà des limites de leur juridiction nationale. »
À la suite du Sommet de la Terre de 1992, la question de l’altération du climat à des fins militaires n’a jamais été soulevée lors des sommets ultérieurs sur le changement climatique et dans les réunions sous les auspices de la CCNUCC. Cette question a été effacée, oubliée. Elle ne fait plus partie du débat sur le changement climatique.
Pourtant, en février 1998, la Commission sur les affaires étrangères, la sécurité et la défense du Parlement européen a tenu des audiences publiques à Bruxelles à propos de l’installation de guerre météorologique développée aux États-Unis dans le cadre du programme HAARP.
La « Proposition de résolution » de la commission présentée au Parlement européen,
« considère que le projet HAARP , en raison de son impact général sur l’environnement, pose des problèmes globaux et demande que ses implications juridiques, écologiques et éthiques soient examinées par un organe international indépendant… ; [la commission] déplore que le gouvernement des États-Unis ait à maintes reprises refusé… pour apporter un témoignage sur les risques que comporte pour l’environnement et la population le projet HAARP… »
La demande de la commission, d’élaborer un « Livre blanc » sur l’incidence environnementale des activités militaires, a pourtant été rejetée avec désinvolture, au motif que la Commission européenne n’avait pas la compétence requise pour fouiller dans « les liens entre l’environnement et la défense. » Bruxelles se souciait d’éviter une confrontation avec Washington. (Voir le Rapport européen, 3 février 1999).
En 2007, à la suite de la publication et de la levée du sceau du secret de documents du gouvernement britannique aux Archives Nationales, le Daily Express a signalé que :
« Les documents [levés du sceau du secret] révèlent que les États-Unis, qui les ont menés sur le terrain, et l’Union Soviétique, ont des programmes militaires secrets dont l’objectif est la maîtrise du climat de la planète. Un scientifique se serait vanté du fait que, ‘’D’ici à 2025, les États-Unis disposeront de la météo.
(…)
Ces allégations sont traitées par les sceptiques comme de la théorie de conspiration délirante et des balivernes pour films de James Bond, mais toujours plus d’indices montrent que la frontière entre la science-fiction et la réalité est de plus en plus floue. Les Étasuniens admettent à présent que, pendant la guerre du Viêt-nam, dans une opération appelée Projet Popeye, ils ont investi 12 millions en cinq ans dans « l’ensemencement des nuages, » afin de créer délibérément de fortes pluies pour inonder les cultures de l’ennemi et détruire ses routes de logistique sur la piste Ho Chi Minh.
On prétend que les précipitations ont été augmentées d’un tiers dans les régions ciblées, faisant de l’arme de manipulation météorologique un triomphe. À l’époque, des fonctionnaires du gouvernement ont dit que la région était sujette à de fortes pluies. »
Tout en étant formellement confirmée par des documents officiels du gouvernement et de l’armée étasunienne, l’éventualité de la manipulation du climat ou de l’environnement dans le cadre d’un projet militaire n’a jamais été considérée comme pertinente dans le débat sur le climat. Les analystes militaires sont muets sur ce sujet. Les météorologistes n’enquêtent pas sur la question et les écologistes sont alignés sur le réchauffement climatique et le protocole de Kyoto.
Le Projet HAARP
Le High-Frequency Active Auroral Research Program (HAARP), sis à Gokona en Alaska, existe depuis 1992. Il fait partie d’une nouvelle génération d’armes sophistiquées, dépendantes de l’US Strategic Defense Initiative (SDI). Exploité par la société Space Vehicles Directorate de l’Air Force Research Laboratory, HAARP consiste en un système de puissantes antennes, capable de créer des « modifications locales contrôlées dans l’ionosphère [couche supérieure de l'atmosphère] :
HAARP a été présenté à l’opinion publique comme un programme de recherche scientifique et universitaire. Des documents militaires étasuniens semblent pourtant suggérer que l’objectif principal de HAARP est d’« exploiter l’ionosphère aux fins du ministère de la Défense. »
Sans se référer explicitement au projet HAARP, une étude de l’US Air Force oriente sur l’utilisation des « modifications ionosphériques induites » comme un moyen pour modifier les conditions météorologiques et perturber les communications ennemies et les radars. (Ibid)
HAARP a aussi la possibilité de déclencher des pannes d’électricité et de perturber le réseau électrique de régions entières :
Rosalie Bertell, la présidente de l’International Institute of Concern for Public Health, affirme que HAARP fonctionne comme « un gigantesque appareil qui peut provoquer d’importantes perturbations dans l’ionosphère, ce qui crée non seulement des trous, mais de longues brèches dans la couche protectrice qui empêche les radiations mortelles [en provenance de l'espace sidéral] de bombarder la planète ».
Le Docteur en physique Bernard Eastlund l’a appelé «le plus grand appareil de chauffage de l’ionosphère jamais construit». HAARP est présenté comme un programme de recherche par l’US Air Force, mais des documents militaires confirment que son objectif principal est «d’induire des modifications ionosphériques» en vue de modifier les conditions météorologiques et de perturber les communications et les radars
Selon un rapport de la Douma d’État russe : «Les États-Unis projettent d’effectuer des expériences à grande échelle dans le cadre du Projet HAARP et de créer des armes capables de rompre les lignes de communication radio et les équipements installés sur les engins spatiaux et les fusées, de provoquer de graves incidents dans les réseaux électriques et dans les oléoducs et les gazoducs et d’avoir un impact négatif sur la santé mentale dans des régions entières».
La manipulation météorologique est l’arme préventive par excellence. Elle peut être dirigée contre des pays ennemis ou des «pays amis» à leur insu et être utilisée pour déstabiliser les économies, les écosystèmes et l’agriculture. Elle peut également déclencher des ravages sur les marchés financiers et les marchés de produits. La perturbation dans l’agriculture créée une plus grande dépendance envers l’aide alimentaire et l’importation de grains de céréales de base des États-Unis et d’autres pays occidentaux.
(Michel Chossudovsky, HAARP : La guerre climatique : il faut se mefier des expérimentations de guerre climatique réalisées par le Pentagone le 4 juin 2008)
L’analyse des déclarations émanant de l’US Air Force évoque en nous l’impensable : la manipulation clandestine des phénomènes météorologiques, des communications et des réseaux d’électricité comme arme de guerre mondiale, permet aux États-Unis de perturber et de dominer des régions entières. Selon un rapport officiel de l’US Air Force :
« La modification de la météo offre aux belligérants d’une guerre un large éventail d’options possibles pour vaincre ou contraindre l’adversaire… Aux États-Unis, la modification de la météo fera probablement partie de la politique de sécurité nationale, avec des applications à la fois intérieures et internationales. Notre gouvernement mènera ce genre de politique en fonction de ses intérêts, à différents niveaux. »
La COP15 de Copenhague
La manipulation du climat à des fins militaires est une menace potentiellement plus grande pour l’humanité que les émissions de CO2.
Pourquoi a-t-elle été exclue du débat à la 15ème Conférence sur le changement climatique de l’ONU (COP15), alors que la Convention des Nations Unies de 1977 précise très explicitement que « l’usage militaire ou à toutes autres fins hostiles de ces techniques peut avoir un effet extrêmement préjudiciable au bien-être de l’homme » ?
Pourquoi ce camouflage ?
Pourquoi les techniques de modification environnementale (ENMOD) ne sont même pas débattues par la société civile et les organisations écologistes sous les auspices du KlimaForum09 du Forum Alternatif ?

A nouveau les actions malveillantes du lobbying , cette fois militaire , fait obstruction à la vérité !




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