" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

mercredi 15 juin 2011

Oh Peuple Grec , je vous ai compris…vous avez raison !

Oh Peuple Grec , je vous ai compris…vous avez raison !

LYON – ATHENES : 2550 KILOMETRES ,
A 2500 kilometres de chez nous,nous assistons au dépeçage de la Grece par les financiers internationaux ! La vente des actifs de l’Etat donc du peuple,réduction des effectifs dans la fonction publique,…quelque part,ouvrons les yeux : la finance mondiale quelque part est en train de detruire la richesse d’une nation ! Qui sera le prochain pays ?Quand refuserons nous cette main mise de la finance mondiale sur la vie d’un pays ?Quand les peuples du monde entier ou de l’Europe s’uniront pour un « Dégage cher Président ou Gouverneur ! » ?

Confortablement assis dans notre fauteuil devant la télévision,nous entendons vaguement et rapidemment parler de la Grece : comme si l’info était filtrée par une autorité gouvernementale française sournoise qui souhaite nous cacher la violence des échaffourés entre le peuple grec et le gouvernement de Papandreou ;des fois que cela nous donne des idées,à nous,peuple français !Avez-vous remarqué que nous ne voyons que très peu d’image à la télé des affrontements ?

Un peuple qui en a marre des abus et de l’austérité imposé par les financiers europeens et internationaux :
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées mercredi 15 juin 2011  devant le parlement à Athènes tandis qu'un mouvement national de grève était observé en Grèce pour s'opposer aux nouvelles mesures d'austérité visant à sortir de le pays de la crise financière.
Le Premier ministre George Papandreou va devoir faire adopter un nouveau plan prévoyant sur cinq ans des hausses d'impôts, une réduction des dépenses publiques et des cessions d'actifs d'Etat afin de continuer à bénéficier de l'aide de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI).
Le chef du gouvernement doit faire face au mécontentement de l'opinion publique, à l'opposition des conservateurs qui ont repris l'avantage sur les socialistes dans les sondages, mais également à la grogne d'une partie de sa majorité qui menace de ne pas adopter les nouvelles mesures.
Mercredi matin, plusieurs milliers de manifestants et de syndicalistes ont convergé vers la place Syntagma qui abrite le parlement à Athènes dans l'espoir de convaincre les députés de ne pas voter les mesures proposées.
"Où va l'argent ?" demandaient les manifestants tandis que d'autres se montraient plus véhéments en qualifiant leurs dirigeants de "voleurs" et de "traîtres".
"J'éprouve de la colère et du dégoût", a déclaré Maria , 45 ans, mère de deux enfants, fonctionnaire. "Ce sont des mesures très dures et elles ne nous sortiront pas de la crise. Je ne peux pas croire qu'il n'existe pas une autre solution".
"Ces mesures ne nous mènent nulle part. Elles vont juste conduire au chômage, à la faim et à la pauvreté", a estimé Panayotis , retraité âgé de 60 ans. "Nous ne serions pas ici si les politiciens avaient fait eux-aussi des sacrifices", poursuit-il.

Et comme par hasard,les chiens de garde etaient là,défenseur non plus des droits du peuple mais défenseur des financiers,des politiciens corrompus et des riches aux pouvoir qui exploitent et …etranglent  le peuple en toute impunité :
Environ 1.500 policiers ont bouclé une partie du centre de la capitale et ont érigé une barrière de métal de deux mètres de haut devant le parlement. Des véhicules des forces de l'ordre ainsi que des canons à eau étaient également mobilisés.
La police antiémeutes a fait usage de gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants et permettre aux voitures conduisant les autorités de pénétrer dans l'enceinte du parlement.

Des syndicats, qui représentent la moitié des cinq millions de travailleurs grecs, ont demandé un arrêt de travail de 24 heures. Les trains ne circulaient pas, les ports étaient fermés et les hôpitaux fonctionnaient au ralenti. Les aéroports étaient ouverts.


CRUAUTÉ :

Le projet de George Papandreou porte sur 6,5 milliards d'euros sous forme de hausse des prélèvements obligatoires et de réduction des dépenses pour 2011.
Il s'agit d'un doublement par rapport aux dispositions prévues dans le plan de sauvetage qui a entraîné une envolée du chômage à 16,2% et a aggravé la récession pour la troisième année.
Je le dis et le prédis : La Grece ne s’en sortira pas et cela finira en guerre civile,c’est certain !

Le gouvernement a plaidé en faveur d'un consensus national sur ce plan d'austérité, condition exigée par l'UE et le FMI pour débloquer une tranche de 12 milliards d'euros d'aide supplémentaire le mois prochain.
"Nous menons un combat pour le bien commun au moment le plus important dans la démocratie moderne du pays", a déclaré George Petalotis, porte-parole du gouvernement.
Oh Peuple Grec,tu as raison de ne plus vouloir entendre tous ces mensonges et balivernes :revoltez-vous avant que les financiers (UE,FMI,et derriere bien cachées le monde financier de la bourse,des riches,et des firmes multinationales) ne vous « égorgent »,vous et vos enfants !
Les hausses d'impôts visent les boissons non alcoolisées, l'automobile, les piscines et l'immobilier et bien d’autres biens de consommation que l’on ne nous revele pas dans la chanson tandis que le nombre de fonctionnaires estimé à 750.000 serait réduit d'un cinquième.
Avec ces mesures et d'autres, la Grèce espère économiser 28 milliards d'euros d'ici à 2015 et compte tirer 50 milliards d'euros de la vente d'entreprises publiques.
Les Européens et le FMI souhaitent que toutes les formations politiques grecques apportent leur soutien au programme d'austérité avant la réunion le 20 juin des ministres des Finances de l'UE et le sommet européen des 23 et 24 juin.
George Papandreou doit rencontrer le président Karolos Papoulias en début d'après-midi. Le Pasok dispose de la majorité au parlement mais des incertitudes règnent sur la solidarité parlementaire après la défection d'un député mardi.
"Il faut avoir la cruauté d'un tigre pour adopter de telles mesures. Ce n'est pas mon cas", a expliqué George Lianis dans une lettre au président du parlement, Filippos Petsalnikos.
Un autre député du Pasok a indiqué qu'il voterait contre.



Mais selon les analystes, le parti, qui dispose d'une majorité de 155 sièges sur 300, devrait adopter les mesures.
"Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de députés du Pasok capables de porter sur leurs épaules le poids d'une démission du gouvernement", estime Costas Panagopoulos du cabinet Alco.
"Ce sera un vote très difficile, mais ça passera", prédit-il.
Et alors…
Et peut etre alors bientôt la guerre civile !






























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