A partir des années 1909-1910, Jean Jaures oriente son action vers la défense de la paix menacée par les impérialismes qui s’affrontent. (tiens donc Monsieur Ciosi, on dirait que l’histoire se répète à nouveau encore et encore !) De congrès en congrès, Jaurès défend l’idée de la grève générale ouvrière internationale organisée pour repousser toute menace de guerre. En 1913, la SFIO organise une vigoureuse campagne contre la loi des trois ans qui rallonge d’un an le service militaire. Les bruits de bottes de sont de plus en plus assourdissants et Jaurès tempête contre le capitalisme " qui porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage " (tiens donc, on dirait que l’histoire se répète à nouveau encore et encore !). La droite l’accuse d’être vendu à l’Allemagne. Ces campagnes nationalistes vont fournir les armes idéologiques aux assassins du grand Jean. En juin 1914, l’escalade militaire qui fait suite à l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie conduit l’Europe à la boucherie. Jaurès tente jusqu’au bout d’éviter la guerre. L’espoir est mince, mais Jaurès se démène tout au long du mois de Juillet. Alors qu’il dîne avec ses proches au café du Croissant à Paris, il est abattu par le nationaliste Raoul Villain, le 31 juillet au soir. Celui qui apparaissait comme le dernier rempart face à la guerre venait de tomber, précipitant le honteux ralliement des socialistes Français et Allemands à " l’Union sacrée " derrière leurs gouvernements respectifs … pour engager une des plus monstrueuse catastrophe que l’humanité ait engendré : Les pertes humaines de la Premiere Guerre Mondiale s'élèverent en effet à environ 18,6 millions de morts. Ce nombre inclut 9,7 millions de morts pour les militaires et … et … 8,9 millions pour les civils !
Parce que " l’homme est un loup pour l’homme " et que l’homme n’est même pas un animal car l’animal tue par nécéssité seulement , il engendrera par son laxisme et sa lacheté 20 ans plus tard une nouvelle catastrophe encore plus grande que la premiere et encore plus monstrueuse : La Seconde Guerre Mondiale fut le conflit le plus meurtrier de l'Histoire avec plus de 60 millions de morts soit 2,5 % de la population mondiale.
Aujourd’hui certains, de gauche comme de droite, revendiquent l’héritage de Jean Jaures 100 ans après sa mort : le pauvre Jaures doit se retourner dans sa tombe en voyant cette bande d’imposteurs !
Revendiquer cet héritage " Jauréssien " est une calomnie de la part de ces imposteurs. La gauche de la gauche l'a bien compris. Jean-Luc Melenchon n’a t-il pas lancé à juste titre (il est à noter que les historiens " Jauressien " s’accordent tous pour reconnaître l’utilisation usurpatrice de Jaures par nos politiciens contemporains !) dans une tribune publiée dans le journal Le Monde il y a peu "Jaurès, reviens, ils ont changé de camp!"
Au cas où votre culture à propos de Jaures soit un peu minimaliste, je vous recommande un petit détour par ce site passionnant :
http://www.jaures.eu/ressources/de_jaures/contre-la-guerre-que-peuvent-les-peuples-1911/
prenez donc connaissance de cet autre discours de Jean Jaures à propos de la Presse corrompue et donc par conséquent de l’opinion public trompée : terriblement à nouveau d’actualité !
http://www.jaures.eu/ressources/de_jaures/quand-la-finance-corrompt-la-presse-et-trompe-lopinion-jaures-lhumanite/A ce propos, j’avais un autre message que je ne me dois de dire, d’écrire pour ces enfants innocents morts encore une fois sous les bombes des adultes :
Quelque 400 enfants, dont plus de 70 % avaient moins de 13 ans, ont été tués dans l'offensive israélienne à Gaza, a annoncé mardi la chef du bureau de l'Unicef à Gaza.
" Comment une société peut-t-elle engendrer cela, qui plus est, volontairement ? a déclaré Pernille Ironside, la chef du bureau de l'Unicef à Gaza .
70 % d'entre eux avaient moins de 13 ans !
et aussi et surtout …
surtout, je n’ai pas envie que mes enfants servent à leur tour de chair à canon aux industriels, financiers et politiciens vils et corrompus dans une dizaine d’année peut- être même malheureusement bien avant si le peuple ne reprend pas le pouvoir ! ! !
Mais c’est vrai, vous ne connaissez peut-etre pas le bonheur de prendre un enfant par la main, par là-même le vrai sens de la vie, à savoir donner sans attendre rien en retour, aimer en se nourrissant du sourire de cet enfant comme en effacer ses petites larmes sur ses joues.
A toute fin utile parce que le danger d’une troisieme guerre mondiale ou d’une catastrophe à venir est à craindre, je vous rappelerai quelques paroles d’illustres personnages :
Concernant l’Homme avec un grand H :
Les pharisiens n'étaient pas des meutriers sauvages, mais des gens pleins de zèle pour la Loi.
Ils ne réagissaient pas à des mots peu agréables-disons-le mais à des accusations personnelles dures, par des coups de poing.
Leur volonté de tuer éclata seulement lorsque Jésus se mit au-dessus de la Loi et revendiqua sa pleine unité avec Dieu. Leur volonté de tuer éclata seulement lorsque Jésus leur révéla être le fils de Dieu.
Le prophete de Nazareth n'a donc pas été tué par quelques scélérats occasionnels. Il y avait contre lui un esprit fondamental qui agit en tout homme :
La passion,
la jalousie,
la médiocrité,
la peur,
la soumission,
la cupidité,
...
Jésus a alors accusé ses adversaires et pour cause, " de n'etre pas des enfants d' Abraham , mais d'avoir pour père véritable le meurtrier depuis le commencement "
Jésus a alors accusé ses adversaires et pour cause, " de n'etre pas des enfants d' Abraham , mais d'avoir pour père véritable le meurtrier depuis le commencement "
(ancien testament,Jean 5,16 sqq.)
Concernant les privilèges que l’Homme instaure au sein de la Société :
L’un des plus grands et des plus insupportables privilèges que nous devons aux gouvernements corrompus dans le monde qui sont à l’origine des malheurs publics aujourd’hui est bien celui qui viole d’une façon éhontée et scandaleuse ce principe imprescriptible du droit commun... Qu’elle protège ou qu’elle punisse, la loi doit être la même pour tous, et si ce n’est pas le cas , cette loi est alors une loi scélérate et parfaitement illégitime. Elle porte alors gravement atteinte au pacte Républicain et aux libertés individuelles.
Un magistrat, un avocat, un Procureur, un haut fonctionnaire comme un fonctionnaire de police, un homme politique, un technocrate, une personne morale, tous doivent subir la règle du droit commun, et redevenir civilement et pénalement responsables.
A ce sujet , Mirabeau pendant les débats qui ont précédé l’adoption de la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen de 1789, avait fait cette déclaration si prémonitoire qu’elle est toujours d’actualité : "Si la loi de responsabilité ne s’étendait pas sur tous les agents subalternes du despotisme, si elle n’existait pas surtout parmi nous, il n’y aurait pas de nation sur la terre plus faite que nous pour l’esclavage. Il n’y en a pas qui ait été plus insultée, plus oppressée par le despotisme".
A propos de la sauvagerie dont sont capables les Hommes que Jesus accuse depuis la nuit des temps d’être les enfants du Meurtrier depuis le commencement :
Témoignage
H. G, directeur d'une entreprise de construction au service de l'armée, a décrit au cours d’un procès une tuerie à laquelle il a assisté :
"J'entendis alors des coups de fusil se succéder rapidement, provenant de derrière un des monticules de terre. Les gens qui étaient descendus des camions - hommes, femmes et enfants de tous âges - devaient se dévêtir sur les ordres d'un militaire qui avait un fouet de cheval ou de chien. Ils devaient poser leurs vêtements à des endroits déterminés (...). Je vis un tas de chaussures de 800 à 1000 paires, d'immenses piles de linge de corps et de vêtements.
"Sans crier, sans pleurer, ces personnes se déshabillaient, se groupaient par familles, s'embrassaient les unes les autres, se disaient adieu et attendaient le signe d'un autre militaire qui se tenait près de la fosse, également un fouet à la main. Pendant le quart d'heure que je restai là, je n'entendis ni plainte ni appel à la pitié. J'observais une famille d'environ 8 personnes, un homme et une femme d'une cinquantaine d'années avec leurs enfants d'environ 1, 8 et 10 ans et deux grandes filles de 20 et 24 ans environ (...). Le père tenait par la main un petit garçon d'une dizaine d'années et lui parlait doucement (...). À ce moment, le militaire qui se trouvait près de la fosse cria quelque chose à son camarade. Ce dernier compta environ 20 personnes et leur dit d'aller derrière le monticule de terre. Parmi elles était la famille que j'ai mentionnée.
"(...) Je fis le tour du monticule et me trouvai en face d'une énorme fosse. Les gens étaient étroitement serrés les uns contre les autres et les uns sur les autres, de sorte que seules les têtes étaient visibles. Presque tous avaient du sang qui coulait de leur tête sur leurs épaules. Quelques-uns de ceux qui avaient été fusillés remuaient encore (...)"
"Sans crier, sans pleurer, ces personnes se déshabillaient, se groupaient par familles, s'embrassaient les unes les autres, se disaient adieu et attendaient le signe d'un autre militaire qui se tenait près de la fosse, également un fouet à la main. Pendant le quart d'heure que je restai là, je n'entendis ni plainte ni appel à la pitié. J'observais une famille d'environ 8 personnes, un homme et une femme d'une cinquantaine d'années avec leurs enfants d'environ 1, 8 et 10 ans et deux grandes filles de 20 et 24 ans environ (...). Le père tenait par la main un petit garçon d'une dizaine d'années et lui parlait doucement (...). À ce moment, le militaire qui se trouvait près de la fosse cria quelque chose à son camarade. Ce dernier compta environ 20 personnes et leur dit d'aller derrière le monticule de terre. Parmi elles était la famille que j'ai mentionnée.
"(...) Je fis le tour du monticule et me trouvai en face d'une énorme fosse. Les gens étaient étroitement serrés les uns contre les autres et les uns sur les autres, de sorte que seules les têtes étaient visibles. Presque tous avaient du sang qui coulait de leur tête sur leurs épaules. Quelques-uns de ceux qui avaient été fusillés remuaient encore (...)"
A propos de la Société toujours sclérosée depuis pres de 30 ans par quelques privilégiés :
Deux intéllectuels sociologues, Monique et Michel Pinçon-Charlot ont établi une thèse (Journal Le Nouvel Observateur du 11 avril 2013, La Caste page 62) , à savoir:
" Une caste domine la France, une microsociété composée de gens de droite comme de gauche qui fonctionne de la même manière, avec leurs richesses, leurs réseaux, leurs conflits d’intérêts et leurs renvois d’ascenseur. C’est une nouvelle élite sociale qui se comporte comme si elle était au-dessus des lois. C’est une nouvelle " aristocratie " issue de l’alliance implicite entre les grands dirigeants d’entreprises, des financiers, des cadres élevés de l’industrie et des services, certains hauts fonctionnaires de l’Etat, de l’administration et de la justice. Ce sont des individus situés tout en haut de l’échelle, indifférents aux autres, s’estimant déliés de toute obligation sociale.
Nous assistons à la création d’un Far-West planétaire où les riches, les puissants, les " malins " jonglent avec les lois et le " petit peuple ", les " couillons ", qui eux sont tenus de les respecter.
Quoi de plus destructeur humainement et moralement pour un être humain que le cynisme d’un homme (d’un groupe d’individus, d’une entreprise,…) qui de par ses relations " hauts placés " se permet non seulement de vous harceler en portant atteinte à votre dignité et à votre intégrité, de vous priver de votre travail en toute impunité mais aussi de vous faire barrage grossièrement et en toute impunité au Droit de Justice dont vous êtes en droit d’avoir.
Quoi de plus humiliant pour un citoyen que le cynisme de ces même individus qui semblent se " foutre " des lois sans songer qu’ils sont tenus à une certaine étique.
Si ces individus semblent se comporter comme des " mercenaires " dans notre société, c’est qu’ils sont habités d’un sentiment d’impunité. Ils se disent qu’ils sont tellement haut-placés ou qu’ils ont des relations tellement haut placées, qu’ils sont tellement protégés et insoupçonnables, qu’ils sont tellement puissants, que rien ne peuvent leur arriver. "
Concernant l’injustice intolérable que font naître ces privilégies dans le cœur des hommes :
" Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir " Jean de La Fontaine , Les animaux malades de la peste
Concernant le monde dangereux dans lequel nous vivons :
Le Pape Benoit XVI au cours de l’ été 2012 : " Si aucun remède n'est apporté aux différentes formes d'injustice, les effets négatifs qui s'en suivront au plan social, politique et économique seront de nature à engendrer un climat d'hostilité croissante et même de violence, jusqu'à miner les bases mêmes des institutions démocratiques, celles qui sont également considérées comme les plus solides et les plus sûres ! "
A son tour, le pape François début 2014 a exhorté l'Eglise, toutes les institutions et tous les hommes à pousser "un rugissement capable de secouer le monde" pour mettre un terme à la faim dont souffrent près d'un milliard de personnes. Dans un message vidéo de soutien au lancement d'une campagne par l'organisation catholique Caritas International, le pape a relevé "le droit donné à tous par Dieu" qu'est "l'accès à une alimentation adéquate". Le Pape François : "J’invite toutes les institutions, toute l’Église et chacun de nous, comme une seule famille humaine, à nous faire l’écho des personnes qui souffrent en silence de la faim, afin que cet écho devienne un rugissement capable de secouer le monde", a-t-il dit, en exprimant son "plein soutien" à la campagne des 164 organisations membres de Caritas actives dans 200 pays.
Face "au scandale mondial d’environ un milliard de personnes" qui souffrent encore de la faim, "nous ne pouvons pas tourner le dos et faire comme si ce problème n’existait pas", a souligné le pape. "La nourriture disponible dans le monde suffirait à nourrir tout un chacun", a-t-il dit, appelant à "devenir plus conscients de nos choix alimentaires, qui souvent comprennent le gaspillage d’aliments et une mauvaise utilisation des ressources".
L'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime qu'un tiers de la production alimentaire est "perdue ou gaspillée", par négligence ou faute de moyens de stockage et de commercialisation adéquats, soit 1,3 milliard de tonnes par an.
Cette campagne, a ajouté le pape, "est une exhortation à arrêter de penser que nos actions quotidiennes n’ont pas d’impact sur les vies de ceux pour qui, voisins ou lointains qu’ils soient la faim est une expérience directe". Selon le secrétaire général de Caritas, le Français Michel Roy, "plus de 842 millions de personnes voient leur santé et leurs perspectives de vie s'évanouir" en raison de la malnutrition.
Encore il y a peu , le pape François s'est livré dimanche 27 juillet 2014 à un vibrant plaidoyer pour la paix dans le monde, lors de la traditionnelle prière dominicale de l'Angélus place Saint-Pierre à Rome :
Après avoir évoqué le centenaire de la Première Guerre mondiale, le chef de l'Eglise catholique a dit que ses pensées allaient tout particulièrement aujourd'hui aux peuples du Proche-Orient, d'Irak et d'Ukraine.
" S'il vous plaît, arrêtez ! Je vous le demande de tout mon cœur, il est temps d'arrêter ! Arrêtez, s'il vous plaît ! ", a lancé le pape.
" Frères et sœurs, plus jamais de guerre, plus jamais de guerre ! Je pense avant tout aux enfants, qui sont privés de l'espoir d'une vie digne et d'un avenir. " " Des enfants tués, des enfants blessés, des enfants mutilés, des enfants orphelins, des enfants qui jouent avec ce que leur laisse la guerre, des enfants qui ne peuvent plus sourire ", a poursuivi le pape François.
Maintenant pour finir, le carburant de mon engagement se résume en 3-4 mots : Paix, enfants, fraternité, et lutte contre les injustice. Et ma force est que j’ai Dieu dans mon cœur :
Petite histoire d’humilité qui me permet à chaque fois de pardonner et de me relever pour ne jamais abandonner :
Un jour , un homme arriva au paradis Et demanda à Dieu
si il pouvait revoir toute sa vie.
Aussi bien les joies que les moments difficiles.
Et Dieu le lui accorda.
Il lui fit voir toute sa vie.
Comme si elle se trouvait projetée Le long d'une plage de sable.
et que lui, l'homme se promenait le long de la plage.
L'homme vit que , tout au long du chemin ,
il y avait quatre empreintes de pas sur le sable ,
les siennes et celles de Dieu .
Mais dans les moments difficiles , il n'y en avait que deux !
Très surpris et même peiné , il dit à Dieu :
" je vois que c'est justement dans les moments difficiles que
tu m'as laissé seul ! ..."
" Mais non ! lui répondit Dieu .
Dans les moments difficiles , il y avait les traces de MES PAS A MOI ,
Parce qu'alors , Je te portais dans mes bras ."
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