Le regne de la peur : le discours sur la dette vise à traumatiser le peuple afin de mieux masquer la nature perverse du capitalisme financier !
A force de répétitions visuelles et auditives , les systemes neuronaux de nos citoyens sont encombrés de ces certitudes : le monde est en crise ; la dette (laquelle?) en est la cause !
En clair pour un citoyen lambda , la dette qui occupe tous les grands esprits est génératrice de la crise . Il faut donc la combattre : on a trop dépensé , il faut économiser . Ainsi , réduction des dépenses publiques et individualisation des dépenses privées (pour les ménages qui le peuvent) seront désormais les deux "mamelles" de la France . il faut "responsabiliser" les citoyens . Et on leur demande donc de cautionner la fameuse "regle d'or" dont la légitimisation par le Congrés permettra de constitutinnaliser "l'équilibre budgétaire" (3% du PIB) . Mais si le PIB augmente , les sommes à restreindre dans les dépenses(puique les recettes seront plafonnées par la stabilisation de l'impot) vont augmenter , non ?
A aucun moment la question de la nature perverse du capitalisme financier - celui qui fait de l'argent sur le dos de la communauté en spéculant sans cesse - ne sera posée . Car à aucun moment celle de l'origine de la dette , et donc de la crise , ne sera soulevée par les diffuseurs de la pensée unique . De là à penser que ces deux vocables , "dette" et "crise" sont surexposés médiatiquement pour entretenir la peur sociale et plus sournoisement l'asservissement du citoyen , il n'y en a pas .
Qui rappelera que , si la dette publique augmente depuis les années 80 , 75% du montant de cette dette est constitué par des intérêts cumulés qui enrichissent les investisseurs institutionnels (dont les banques d'affaires!) !
La peur , la peur toujours recommencée , c'est la nouvelle donne des temps modernes que nous imposent les "grands" de ce monde du XXI e siecle , pour mieux nous asservir . C'est vieux comme le monde mais toujours terriblement éfficace !
Alors refusez d'etre soumis ! Indignez-vous .
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