" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

lundi 23 mai 2011

80 pays dans le monde sont sous la menace de déficit alimentaire !

80 pays dans le monde sont actuellement en situation de déficit alimentaire !

Cette situation résulte fondamentalement de la nouvelle flambée des prix des denrées de première nécessité, depuis le début de l’année. Et au regard de la vague contestatrice qui secoue le Maghreb, l’effet contagion est à prendre très au sérieux.

La pénurie de denrées alimentaires continue sa marche dévastatrice.

80 pays dans le monde sont sous la menace de déficit alimentaire !

L’indice de l’institution onusienne, qui mesure l’évolution des prix, indique que les céréales, les produits laitiers, la viande et le sucre ont atteint en décembre dernier leur plus haut niveau depuis 1990.
A preuve, le prix du blé meunier est passé du simple au double en une année. Cette montée en flèche des prix n’est pas sans conséquence. D’Afrique en Asie, d’Europe en Amérique, les gouvernements sont à la manœuvre pour contenir la flambée généralisée. D’ailleurs, ils y ont intérêt. Car la solidité de leur pouvoir ne tient plus qu’à un fil. En Inde et en Chine par exemple, la hausse des prix a créé la panique. Dans le premier pays cité, la pénurie d’oignons, produit de base dans la cuisine indienne, est devenue une affaire d’Etat. Au point que des importateurs ont ravalé leur hostilité en sollicitant le Pakistan voisin.
Une étude publiée par la Banque suisse Sarasin renseigne que la Chine, qui a de nombreuses bouches à nourrir, multiplie ses importations à cause d’un déficit de terres arables. La vague de contestations qui secoue actuellement tout le Maghreb est nourrie par le déficit alimentaire. C’est l’Algérie qui a ouvert le bal. Dès le début de l’année, des manifestations violentes ont opposé à Alger les forces anti-émeutes à la population. A l’origine, la cherté de l’huile, de la farine et du sucre. Cette révolte s’est répandue comme une trainée de poudre en Tunisie et en Egypte.
En réaction à cette vague contestatrice, le gouvernement algérien n’a pas tardé à réagir. Il a acheté en quinze jours un million de tonnes de farine pour approvisionner les minoteries du pays. Son voisin marocain a lancé, lui, un appel d’offres pour l’acquisition de 255.000 tonnes de céréales. Le journal révèle même que des acheteurs sont actuellement au Brésil et en Argentine pour se ravitailler. Etant donné que la France, fournisseur de premier plan, peine à respecter ses engagements.
En Libye, l’iconoclaste Kadhafi a baissé les taxes douanières à l’importation. L’Egypte, qui est pourtant le premier importateur de blé, manifeste des signaux de fébrilité, en sollicitant l’Amérique du Sud.
« cette situation n’est pas loin de celle de 2008 ! ». Cette année-là, des émeutes de la faim avaient éclaté un peu partout au Sénégal, au Cameroun, en Algérie, etc. Cette situation était due au fait que 80 à 90% du budget des ménages étaient consacrés à l’achat de produits alimentaires. Contrairement à l’Europe, où l’achat des denrées de première nécessité ne mobilise que 15% des revenus des ménages.
Attention chers pays industrialisés, la révolte gronde et la révolution n'a pas de frontiere quand les gens n'ont plus dans leurs assiettes à manger !

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