La "faute inexcusable" de Renault dans le suicide en 2006 d'un ingénieur du Technocentre à Guyancourt (Yvelines) a été confirmée jeudi par la cour d'appel de Versailles. Il s'agit du premier dossier à parvenir à ce stade de la procédure.
"La cour d'appel a dit que Renault avait nécessairement conscience du danger auquel était exposé Antonio B. au regard de sa charge de travail", a commenté Me Rachel Saada, l'avocate de la famille du salarié.
Le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Nanterre avait relevé le 17 décembre 2009 la "faute inexcusable" du constructeur au motif qu'il "aurait dû avoir conscience du danger auquel" son salarié "était exposé dans le cadre de son activité professionnelle".
L'ingénieur de 39 ans s'était jeté du cinquième étage du bâtiment principal du Technocentre, le 20 octobre 2006. Il s'agissait du premier des trois suicides en quatre mois de salariés du Technocentre, dont deux sur leur lieu de travail.
Enfin on reconnait encore une fois la responsabilité d'une entreprise dans un suicide !
A quand le tour du groupe Citroën ?
Mais quand condamnerons-nous lourdement les PDG pénalement pour leur responsabilté dans le suicide des salariés ?
car je suis persuadé que c'est la clé du jugement exemplaire pour faire cesser ces politiques sociales suicidaires d'entreprise .
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