" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

dimanche 28 décembre 2014

Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ?


A toute fin utile : pour mémoire !

Malgré les accords de non prolifération,
l’arsenal nucléaire mondial compte encore plus de 26 000 ogives atomiques
dont certaines sont 4 750 fois plus puissantes que Little Boy, la bombe qui a rasé Hiroshima, tuant au total plus de 250 000 personnes

Au total, plus de 2 000 explosions officielles dans le monde ont eu lieu. Tous les grands pays ayant l'arme nucléaire ont procédé à des essais :

1 050 pour les États-Unis
715 pour l'Union soviétique
210 pour la France
45 pour la République populaire de Chine, (23 atmosphériques et 22 souterrains, à la Base d'essai d'armes nucléaires du Lop Nor, à Malan, Xinjiang)[1],[2]
45 pour la Grande-Bretagne
5 ou 6 pour l'Inde
5 ou 6 pour le Pakistan
2 pour la Corée du Nord

En plus de ces essais confirmés, deux pays sont suspectés d'avoir réalisés des essais : Israël ou l'Afrique du Sud, voire les deux conjointement : le 22 septembre 1979 dans l'océan Indien, à proximité de l'île Marion, un satellite de surveillance américain Vela détecte un flash[3] qui pour certains, comme le journaliste américain Seymour Hersh (auteur du livre L'option Samson : l'arsenal nucléaire israélien et la politique étrangère américaine), pourrait correspondre à une explosion nucléaire de faible puissance. Mais à ce jour (octobre 2008), l'origine de ce flash nommé incident Vela reste inconnue.

Les sites retenus pour les essais nucléaires atmosphériques sont situés dans des zones isolées comme des déserts ou des îles océaniques parfois évacués en vue des essais. Cependant la portée des retombées radioactives a causé des contaminations dont souffrent toujours les populations voisines.


La Tsar Bomba était une bombe H qui était conçue comme une bombe à trois étages, dite FFF (fission-fusion-fission), mais elle fut sous-gradée en une simple bombe H (fission-fusion). D'une puissance d'environ 57 mégatonnes, ce fut la plus puissante bombe (de toute l'Histoire) à avoir jamais explosé, jusqu'à nos jours. Elle fut réalisée pour pouvoir servir de base à des bombes de 100 mégatonnes, selon le souhait de Nikita Khrouchtchev qui déclarait déjà dans ses discours que l'URSS disposait d'une telle bombe.

Le 3e étage en uranium, destiné à atteindre 100 mégatonnes ne fut cependant pas utilisé pour le test, il fut remplacé par du plomb inerte afin de limiter sa puissance. Cela aurait engendré une augmentation de 25 % des retombées radioactives mondiales depuis l'invention de la bombe nucléaire. L'engin expérimental tirait son énergie à 97 % de la fusion thermonucléaire[réf. souhaitée], ce qui indiquerait que l'étage primaire de fission était une bombe A de 1,7 mégatonnes.

Elle fut conçue en moins de 4 mois à l'institut panrusse de recherche scientifique en physique expérimentale par une équipe de physiciens formée autour d'Igor Kurchatov et comprenant notamment Andreï Sakharov. Elle avait une masse de 27 tonnes, une longueur de 8 m et un diamètre de 2 m .

La bombe explosa à 11h32 (heure de Moscou), le 30 octobre 1961, à une altitude de 4 000 m au-dessus de la cible et de 4 200 m au-dessus du niveau de la mer, lors d'un test dans l'archipel de la Nouvelle-Zemble (océan Arctique). Elle fut larguée d'un bombardier Tu-95 piloté par Andreï E. Dournovtsev de 10 500 m d'altitude. La bombe était équipée d'un parachute pour permettre au bombardier de s'éloigner à une distance de sécurité de la zone d'explosion.

La détonation développa une boule de feu de 7 km de diamètre. L'éclair de l'explosion fut visible à plus de 1 000 km du point d'impact et le champignon atomique en résultant parvint à une altitude de 64 km avec un diamètre de 30 à 40 km. Au niveau de l'explosion, tout était effacé, le sol avait été nivelé et faisait penser à une " patinoire ".

Des maisons de bois furent détruites à des centaines de kilomètres, d'autres perdirent leur toit. La chaleur fut ressentie à 300 km. La Tsar Bomba pouvait infliger des brûlures au troisième degré à plus de 100 km de distance alors que la zone de destruction complète se situait dans un rayon de 25 km, et la zone de dommages important à un rayon de 35 km.

L'explosion a été estimée à 57 mégatonnes par les États-Unis. Plus tard, les scientifiques russes ont annoncé une puissance de 50 mégatonnes. Par comparaison, la bombe Little Boy avait une puissance de 13 à 16 kilotonnes (0,013 à 0,016 mégatonne). Les Soviétiques auraient limité la puissance prévue initialement à 100 mégatonnes afin, selon le mot de Khrouchtchev, " de ne pas briser tous les miroirs de Moscou ".

Actuellement, la plus puissante bombe nucléaire en service est une ogive de 18 à 25 mégatonnes montée sur les ICBM soviétiques puis russes SS-18 (Code OTAN : Satan). A également existé une bombe américaine de 25 mégatonnes, la B41, mais elle fut retirée du service en 1976 .





L'essai américain le plus puissant en comparaison est un tir de 15 mégatonnes, nom de code Castle Bravo : un rendement de 5 mégatonnes avait été initialement prévu et a causé un grave accident radiologique.


9 juillet 1962, Starfish prime (1,4 Mt États-Unis) : Plus importante explosion thermonucléaire dans la stratosphère. La discussion sur ses retombées et la création d'une ceinture de radiations autour de la Terre due à cette explosion, n'est pas close.

Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ?

 
 
 
 

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