" Mes amis , réveillons-nous . Assez d'injustices ! " L'Abbé Pierre

lundi 22 décembre 2014

Le scandale de l'accaparement des terres arables par des firmes multinationales ...





Nous vivons un temps qu’on pensait révolu. A l’heure où vous lisez ces lignes, les transactions sur les terres arables vont bon train. Des territoires entiers sont pris aux communautés rurales pour satisfaire l’appétit d’actionnaires.

En 10 ans, c’est un territoire grand comme la moitié de l’Union européenne qui a été accaparé par des entreprises privées dans le monde. Inutile de dire que ces terres ne serviront plus jamais à nourrir les populations locales !

 
 




 

 

 
Refusez le scandale de l’accaparement des terres !



Tout prendre aux populations locales :
c’est le nouveau projet de certaines multinationales et autres fonds d’investissements qui accaparent les terres arables pour le profit de leurs actionnaires et dirigeants.


La recherche de terres agricoles, mais aussi de ressources forestières, minières ou pétrolières et d’espaces pour construire des infrastructures, impacte directement l’accès des populations à leur terre. Rien que pour les terres agricoles, entre 2000 et 2010, c’est un territoire grand comme la moitié de l’Union européenne qui a été accaparé par des entreprises privées dans le monde !





Les plus visés ?
L'Afrique avec 134 millions d’hectares ayant fait l’objet de transaction (soit la superficie du Tchad, deuxième plus grand pays d’Afrique sub-saharienne) et l’Asie avec 22 millions d’hectares.



¾ des terres accaparées servent à des productions agricoles… dont les ¾ sont destinées aux agrocarburants !
Pour remplir les réservoirs, que de gâchis, que de violences faites aux populations locales !



Au droit à l’alimentation, certains opposent aujourd’hui leur soif de profits en accaparant des terres sur lesquelles sont installées des communautés rurales. Ils transforment les paysans en ouvriers agricoles dans leurs plantations destinées à l’exportation.

Des villages entiers se retrouvent dépossédés de leur bien le plus précieux, la terre qui leur donne la vie. Des cultures locales, variées, sont arrachées pour laisser la place à des monocultures destinées aux pays les plus riches.
Ces hommes et ces femmes déracinés, comme on arrache leur terre, deviennent les ouvriers de notre propre consommation.
Sans terre, ils deviennent des exilés dans leur propre pays et connaissent la faim et la misère.




Aucun commentaire: