La France n'échappera pas à la récession en 2012 !
La croissance française a progressé de 0,4% au troisième trimestre, mais ce rebond n'est que passager. La situation fragile des entreprises va peser sur la fin de l'année …
Wait and see … mais notre cher Président Sarkosy qui souhaite laisser une belle ardoise à ses succésseurs risque bien de déchanter avant les élections . Et ce ne sera que le reflet de sa mauvaise gestion et les conséquences de son asservissement aux Marchés Financiers car eux n’auront pas d’état d’âme , de toute façon contraint par les investisseurs à regarder la réalité en face : la situation de la France n’est pas celle de l’Allemagne ! Arrêtons de vouloir nous faire « avaler des couleuvres ! » .
La France est à l'arrêt et déjà la récession plane sur l'économie française, même si l’activité a été meilleure que prévu au troisieme trimestre (+0,4 % ), grâce à la bonne tenue de la demande intérieure pour les trois quarts et par les exportations pour le quart restant, l'impact des stocks étant nul, et même si l'acquis de croissance en fin d'année dépassera 1%.
Car les industriels sont toujours tres inquiets . Alors que les carnets de commande se vident, les stocks continuent d'augmenter. Les biens d'équipement, la métallurgie et la chimie sont les plus touchés par le marasme ambiant. En chute libre depuis le printemps, le climat des affaires dans les services a du mal à se stabiliser. La demande n'est toujours pas au rendez vous, aussi bien dans les services aux entreprises que ceux destinés aux particuliers. Du coup, les patrons songent à ralentir leurs recrutements et à baisser leurs tarifs dans les prochains mois.
Sans surprise, le nombre de demandeurs d'emploi est reparti à la hausse depuis la rentrée: 26000 nouvelles inscriptions en Septembre , soit +3% sur un an . Et encore, le gouvernement a intensifié le traitement statistique du chômage pour limiter l'hémorragie: les entrées en formation se sont multipliées. Seul point positif, les licenciements économiques ont poursuivi leur baisse et se rapprochent désormais des 10 000 mensuels contre 15 000 avant la crise. Et cela ne va pas s'arranger: l’emploi salarié stagne désormais en France , avec des créations d'emploi nettes quasiment nulles au troisième trimestre, sans perspective d'amélioration du marché du travail dans les semaines à venir, selon des économistes.
Pression à la baisse sur les prix et les salaires
Dans ce contexte, les incitations à investir sont évidemment faibles. D'une part, parce que les conditions de crédits bancaires sont de plus en plus drastiques. D'autre part, parce que la demande adressée aux industriels, autant dans l'Hexagone qu'à l'étranger, a chuté au troisième trimestre et devrait continuer à se dégrader. D'ailleurs, interrogés pour la première fois sur leurs perspectives d'investissement en 2012, les patrons de l'industrie anticipent des dépenses d'équipement moins dynamiques: elles ne devraient augmenter que de 4% contre 11% en 2011 .
Il ne faudra guère compter sur le BTP pour compenser: alors que les collectivités locales sont toujours en proie à des difficultés financières et continuent de repousser leurs travaux d'aménagement, les clients privés ne sont plus en mesure de prendre le relais comme en début d'année. Résultat, les entrepreneurs en travaux publics anticipent une chute de leur activité dans les prochains mois et prévoient de réduire leurs effectifs. Le constat est le même pour les chefs d'entreprises du bâtiment.
Dans ce contexte, les pressions à la baisse augmentent sur les prix. Les industriels, qui voient fondre leurs carnets de commandes et la concurrence des pays émergents s'accroître irrémédiablement, sont tentés de diminuer leurs tarifs pour garder leur clients. Les perspectives de prix sont nettement orientées à la baisse. Dans les faits, les prix à la sortie des usines ont déjà légèrement reculé en septembre de -0,1%. Le mouvement devrait donc s'amplifier, ce qui va peser sur les marges et l'investissement.
L'horizon des exportateurs est bouché
S'ils ont augmenté de 2,2% sur un an, sur un mois, les prix à la consommation ont baissé de 0,1% en septembre. Une première depuis le début de l'année. Le constat est le même dans la grande distribution. Seuls les prix des produits pétroliers sont nettement orientés à la hausse (+1,2% sur un mois et +16,7% sur un an). Pour autant, les Français continuent de percevoir une hausse des prix nettement supérieure à la réalité. Cette pression à la baisse sur les prix risque fort de se répercuter sur les salaires : les hausses devraient être très limitées, voire nulles comme depuis deux ans déjà. Ce qui est mauvais signe pour la consommation.
Enfin, il ne faudra guère compter non plus sur le moteur des exportations. Le déficit commercial de la France s'est réduit en août, revenant à moins de 5 milliards d'euros, contre 6,4 milliards en juillet. Mais cette bonne performance est aussi exceptionnelle qu'éphémère car uniquement liée à des ventes records de l'aéronautique. Pour le reste, les chiffres du commerce français sont toujours aussi inquiétants. Sur les huit premiers mois de cette année, le déficit de l'industrie manufacturière s'est accru de près de 9 milliards d'euros. Et les carnets de commandes étrangers des industriels se vident dans tous les secteurs à l'exception de l'industrie agroalimentaire.
Le ralentissement économique de nos principaux partenaires européens, notamment l'Allemagne et l'Italie, bouche l'horizon des exportateurs français. La contribution du commerce extérieur à la croissance sera négative en 2012. Selon l'étude menée par HSBC, la part de la France dans les échanges mondiaux va encore baisser : de 3,9% fin de 2010, elle pourrait tomber à 3,1% en 2025. L'hexagone dispose d'une solide base industrielle, notamment dans l'aéronautique, la pharmacie et l'automobile (mais encore pour combien de temps d’ailleurs ?). Mais nos partenaires commerciaux sont en majorités des pays européens, où la croissance est faible.
Or l'étude menée par HSBC est claire : c'est vers l'Asie que les nouveaux couloirs commerciaux se créent.
Mais au fait , une question : comment va-t-on nourrir les peuples des pays industrialisés si l'Asie est l'avenir ? en les exploitnat , en les sous-payant au pretexte d'etre compétitif ?
Voilà pourquoi l'Heure de la démondialisation doit arriver tres vite sans quoi nous sommes , peuples des pays industrialisés condamnés à vivre comme les chinois et les indiens ! Est ce cela le progrés social ou plutôt aujourd'hui l'exploitation de l'homme par l'homme !
C'est pourquoi encore je suis intimement convaincu que nous devons impérativement revenir à une lutte des classes , à l'Etat Providence , ... pour le bien de nos enfants et de nos petits enfants ...
L'exemple chinois ou indien n'est pas le chemin à suivre et encore moins enviable !
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