Un traumatisme pour les familles victimes ! nos dirigeants politiques nous mentent et nous conduisent à notre perte dans un futur proche ...

Triste constatation : Avec la crise, le prêt sur gage explose. La population s'appauvrit et vend ses biens personnels et ... ses biens familiaux pour survivre ...

La crise économique fait exploser les prêts sur gage !

On met ses bijoux en vente au Crédit municipal. De plus en plus.

Avec la crise financière, qui se cumule à un pouvoir d'achat en déroute, ce n'est pas demain la veille qu'on mettra au clou les soucis d'argent !

Au Crédit municipal , les prêts sur gage connaissent un boum spectaculaire. Le directeur, Jean Daumas, parle de « progression énorme ». Il y a un an, les prêts sur gage représentaient une moyenne de 100 clients par jour. Ils sont désormais de 150.

Depuis le début de l'année et jusqu'en septembre, la production des prêts était déjà en hausse de 23 %. « Ces derniers temps, c'est pire. » En effet, si le Crédit municipal prête généralement pour un total d'environ 400 000 e par mois, en octobre, l'établissement public d'aide sociale de la rue Gioffredo a déboursé 550 000 e. « En terme d'encours, c'est-à-dire tout le capital prêté, on a dépassé 10 millions d'euros et ce n'est pas du prêt personnel, mais que du prêt sur gage. » Un objet contre quelques billets...

Avantage : on peut amener des bijoux (ils constituent d'ailleurs 90 % des pièces mises en gage) ou des articles de valeur (sacs, fourrures...), repartir avec une somme remise immédiatement, puis récupérer le bien une fois qu'on bénéficie d'un retour d'argent. C'est le cas de figure le plus bref, le plus optimiste. Mais aussi, le moins couru. Etabli pour une durée de 6 mois, le contrat peut être renouvelé à condition de régler les intérêts à chaque échéance de 6 mois. Mais même là, signe des temps, « les gens prolongent de plus en plus leur contrat et ont du mal à dégager le bien ».

Et oui les vautours guettent au coin du bois le peuple affamé ... à cause de ce président des riches Sarkosy !

Qu’est ce que le prêt sur gage ?

Le début de la fin pour de nombreuses famille ! C'est un signe que l'heure est grave ...

Les prêts sur gage ont une vocation sociale et sont apparus au XV e siècle en Italie pour combattre l’usure (prêts à taux abusifs).

En échange du dépôt d’un objet, le Crédit Municipal remet une somme à son propriétaire, qui correspond à environ 70 % de la valeur estimée (mais qui peut tomber à 20 % pour du matériel informatique ou de la hi-fi). Condition : présenter une pièce d’identité ou un titre de séjour. Pour certains objets, une facture peut être demandée. Si le Crédit Municipal de Lyon -un établissement public dont la Ville est sociétaire à 100 % -accepte, les objets sont enfermés dans des coffres pour six mois. Mais le propriétaire peut les récupérer à tout moment en payant un intérêt variable (de 0 à 10 % selon la valeur du dépôt) ou même, demander à le vendre en passant par les enchères du Crédit Municipal. A échéance du contrat de six mois, il peut aussi décider de prolonger le prêt sur gage.

Même Les grands-parents au secours des petits-enfants ...

C'est vous dire si l'heure est grave ! 

En période de vaches maigres, la solidarité familiale peut servir d’amortisseur. Avec des situations parfois ubuesques, où ceux qui n’ont pas grand-chose pour vivre, se retrouvent à emprunter pour d’autres qui ont encore moins qu’eux, mais n’ont pas le droit d’emprunter. Le Crédit Municipal de Lyon, qui ne pratique pas seulement le prêt sur gage mais aussi le prêt classique aux fonctionnaires et retraités, a constaté un phénomène relativement nouveau en période de crise : « On voit des grands-parents qui empruntent pour leurs enfants et même, leurs petits-enfants, ce qui montre que l’ascenseur social est en panne », indique Pierre Bergeron, le directeur de l’établissement. « Ces emprunts varient de 10 000 à 15 000 euros. Même si nous ne sommes pas au courant de l’usage final des sommes, les personnes nous disent parfois que cela servira à leurs petits-enfants, pour passer une période difficile ou pour permettre leur installation dans un logement ». Le directeur observe une légère progression du taux de créances douteuses chez les retraités sollicitant les emprunts, alors qu’il était proche de zéro il y a encore dix ans. Une autre illustration du resserrement du budget de certains ménages.

Le prêt sur gage : quelque part un traumatisme pour les familles victimes :

« C’est dur de laisser mes bijoux mais sans ça, je ne m’en sortirais pas »

« Les gens ont de plus en plus besoin d’argent avec la crise ! »

Une ruée vers le Crédit Municipal de Lyon à cause des difficultés rencontrées par les plus modestes. Les employés affirment voir « des têtes nouvelles » tous les jours qui viennent déposer leurs objets en échange d’une somme d’argent (prêts sur gage). Il s’agit, comme d’habitude, surtout de bijoux en or. L’institution relève en outre un phénomène nouveau : des grands-parents contractent des emprunts pour leurs petits-enfants ! 

Son numéro de ticket s’affiche à l’écran. Elle bondit de son siège pour rejoindre le guichet. Assia y dépose ses bijoux en or : une petite chaîne, un bracelet, une gourmette et une bague, avec sa pièce d’identité. Une demi-heure plus tard, un agent la rappelle. Cette jeune de mère de famille peut repartir avec 1 600 euros en poche, l’authenticité du métal jaune ayant été établie par une experte œuvrant dans l’arrière-salle.

Ses objets seront gardés six mois, et lui seront restitués contre le versement d’un intérêt de 8 %. « Je viendrai les récupérer, c’est sûr, je ne veux pas qu’ils soient vendus. Ils sont trop précieux pour moi ! Mais là, j’ai besoin d’argent pour m’acheter une voiture : je suis femme de ménage au RSA (revenu de solidarité active), il n’y a pas beaucoup de travail en ce moment, j’élève seule mon enfant, et je n’y arrive plus pour faire les courses, l’emmener chez la nounou ».

Et Sarkosy avec son gouvernement continue à taper et etrangler ces pauvres gens ...

Comme elle, qui gagne 1 000 euros par mois, les personnes aux revenus modestes se succèdent jeudi 10 novembre au Crédit Municipal de Lyon pour effectuer des prêts sur gage. Cent cinquante nouveaux prêts sont enregistrés chaque jour de la semaine. « Nous pouvons parler d’une ruée à cause de la crise : le prêt sur gage se développe de manière structurelle depuis dix ans, mais avec la conjoncture explose depuis 2008 », rapporte Pierre Bergeron, le directeur du Crédit Municipal de Lyon. Le nombre de contrats a augmenté d’environ 15 % en 2010. « et aussi certaines personnes méconnaissent notre établissement », avance Charles Illouz, chef de service. Selon lui, « les gens ont de plus en plus besoin d’argent avec la crise  ».

Derrière les guichets, les agents (ils sont fonctionnaires) pèsent les bijoux, pianotent sur leurs écrans d’ordinateurs et observent les « nouvelles têtes » qui se présentent à eux. « Nous avons beaucoup d’habitués mais aussi plus de nouveaux clients, de tous les âges », indique cette employée. « La majorité dépose des bijoux mais avec la crise, on voit aussi toutes sortes de bibelots, de la vaisselle, des téléphones portables… Et nous ne pouvons pas prendre les choses qui n’ont aucune valeur. Certains sont parfois déçus, d’autres se mettent à pleurer. »

Les difficultés économiques influent sur les comportements, à un autre niveau, comme le raconte cet autre guichetier : « Les gens sont tellement « pendus », comme on dit, que l’on en voit de plus en plus qui nous demandent la vente d’office de leurs bijoux, en passant par nos enchères organisées après un délai de trois mois : ils considèrent sans doute que notre établissement est plus sûr, même s’ils ont à attendre plus longtemps ».

" Une fois, j’ai déposé mes bijoux. Entre-temps, j’ai été hospitalisée. J’ai laissé passer les six mois de garde sans faire attention. Lorsque je suis venue pour les récupérer et payer les intérêts, c’était trop tard : ils avaient été vendus. J’en ai chialé pendant une semaine ».

Est-ce monde là que vous voulez laisser à vos enfants et à vos petits enfants ?

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