Parce que l’on en apprend tous les jours à la télévision ou dans les journaux :
Parce que les peines sont minimes par rapport à la gravité de la situation…
Parce que trop de récidivistes sont relachés après une bonne conduite en taule…
C'est dit et répété, par toutes les personnes concernées, et pourtant, c'est la chose la plus difficile à faire comprendre: les violences sexuelles perpétrées contre les enfants laissent des séquelles à vie. À vie. À vie. À vie, cela veut dire encore à 30, 40 ou 50 ans, sans égard à la fameuse résilience - dans mon plus jeune temps, on disait encore « force »; et je crois bien qu'on le pense toujours, ici et là, chez les carriéristes en tous genres, qui justifient leur ambition par la « force » dont la nature les aurait dotée, et qui les placerait naturellement à l'avant-plan, avec la capacité de décider, parce que c'est dans la force même des choses. Si rien ne change, cette petite fille aux mille mains se fera dire un jour qu'elle est d'une petite nature, toujours plaignarde, fatigante et névrosée: pour tout dire, « faible » de caractère, un petite personne juste bonne pour quelques coups de pied. Une image aussi forte que celle que je présente, ci-haut, peut contribuer à faire changer les mentalités. C'est long, parce que ça heurte des préjugés, bien sûr, mais aussi bien des ambitions.
Alors refusons de réfléchir sur les causes des violences sexuelles sur les enfants pour tenter de soigner…
Il n’y a rien à soigner !
Seulement condamner mais pas seulement,
il faut aussi punir (prison à vie voire pour les récidivistes peine de mort !).
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