Le Monument de la Renaissance africaine est une imposante structure haute de 52 mètres en bronze et cuivre à Ouakam, une commune d’arrondissement de Dakar, sur l'une des deux collines volcaniques coniques qui surplombent la capitale sénégalaise, les Mamelles, la plus haute portant déjà le phare des Mamelles. La statue aurait été conçue par le sculpteur d'origine hongroise Virgil Magherusan. La conception du monument a été confiée à l'architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa, déjà l'auteur – notamment – de la Porte du Troisieme millénaire qui surplombe la route de la Corniche. L'œuvre a été dessinée par le président Wade qui en détient le droit d’auteur de 35 %, mais l'œuvre avait été initiée par le célèbre artiste sénégalais Ousmane Sow qui s'est depuis retiré du projet suite a une mésentente avec Abdoulaye Wade. Selon le ministre sénégalais de la Culture et de la Francophonie, Serigne Mamadou Bousso Lèye, la durée de vie du monument sera de 1 200 ans. L'inauguration du monument initialement prévue le 12 decembre 2009 a été reportée au 4 avril 2010 afin de « correspondre au 50e anniversaire de l'indépendance de nombreux Etats Africains », selon un communiqué officiel. Le 4 avril est en effet le jour de la fête nationale au Sénégal. Le monument a été inaugurée par le président Wade en présence d'une vingtaine de chefs d'État africains et du numéro 2 du régime nord-coréen.
Le monument représente un couple et son enfant, dressés vers le ciel résolument tournée vers le nord-ouest. Il fait partie des grands projets du président Abdoulaye Wade qui le veut « dignité du continent ». Il s'agit de montrer au travers d'une famille dressée vers le ciel, l'homme portant son enfant sur son biceps et tenant sa femme par la taille, « une Afrique sortant des entrailles de la terre, quittant l'obscurantisme pour aller vers la lumière ».
Si seulement le rêve pouvait devenir réalité ;c’est tout ce que l’on peut souhaiter de mieux à une Afrique qui se meurt petit à petit à cause de l’exploitation de leurs richesses naturelles et la corruption entretenue de leurs gouvernants par les pays industrialisés sans foi ni loi…
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