Voilà une photo fétiche de la NASA . Elle est particulièrement cèlèbre: le lever de la Terre, vu d'Apollo 8, le 25 décembre 1968. L'astronaute qui a pris l'instantané était tellement émerveillé que ne sachant trop que dire, il s'était mis à lire la Genèse. « Et Dieu vit que cela était bon... » Apollo, Rover, Cassini, Hubble nous font dévouvrir l'espace, tel que la multitude des générations humaines qui ont vécu, avant nous, sur cette planète, la Terre, n'ont jamais pu le concevoir... Ce sont ces humains, émerveillés pourtant par ce qu'on a appelé longtemps la Voute céleste, qui ont conçu Dieu, Yawhé, Allah, et les anges et les démons, et le paradis et l'enfer... Que nous faut-il imaginer maintenant de ce que la science, stupéfaite, nous fait observer ? Je suis émerveillé, fasciné, écrasé même par tant de beauté. Je voudrais croire que cela ait un sens, autre que celui que lui donne nos yeux, notre cerveau, notre inexplicable sens du beau, du bon, du grand, du juste. Je regrette que Chagall n'ait pu constater de ses yeux l'incroyable; je regrette que Léonard, génie sans pareil, n'ait été que le contemporain des tout premiers scientifiques à penser que notre Terre, quoiqu'on en dise, « tourne »... Hubert Reeves disait qu'il ne lui importait pas que l'on pense qu'antérieurement au Big Bang, il y ait eu Dieu, un force agissante, un concepteur, un fantastique horloger, comme l'aurait proposé en explication Voltaire - du moment que l'on ne nie pas le Big Bang. Je vous avoue que je ne cesse d'être fasciné !
Quelle merveille ! Et tout cela n'est qu'un début, que l'aube d'une histoire nouvelle, une spectaculaire Renaissance attend l'Humanité. Et comme il y a quelques siècles, devant le « danger » présumé, les Églises se raidissent, vitupèrent, pendent, brûlent, dogmatisent comme jamais: pourvu, pourvu, pensent-elles, que l'on nie ce que l'on voit, que l'on taise ce qu'on découvre !
Et pourtant, quelle merveille !
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