à mon sens est marqué par une illusion, celle de croire que cette Europe est réformable. Je suis de ceux, avec quelques autres, qui ont voté "non" à Maastricht, ainsi qu'au TCE. Avec ces quelques autres, je craignais les dérives à l'oeuvre qui ont fait du "rêve européen", que je n'ai jamais partagé, un cauchemar. A force de chercher et de m'informer, j'ai compris que l'UE est la forme savante et sophistiquée d'un processus de vassalisation des états européens par le pouvoir financier, qui, ignorant les frontières, pousse à l'effacement de ces dernières et avec des états nationaux quel qu'en soit le coût social et humain. Reste que nos démocraties, bien imparfaites, peuvent encore se permettre de refuser cette marche forcée vers un totalitarisme mou que le règne Hollande illustre à merveille dans notre pays. Seule la forme confédérale était sans doute adaptée au vieux continent, et certains des défenseurs de cette dernière ont été traités comme des idiots (dont M. Chevenement) par nos "grands" médias, dont on ne soulignera jamais assez le caractère pervers et politicien. Lire M. Mauduit à propos de l'affaire Pérol, c'est se souvenir que le journalisme honnête et courageux peut peser sur la marche du monde dans le bon sens. L'inverse est hélas aussi vrai. Comment comprendre autrement l'attachement des Grecs à l'Euro, du moins si l'on en croit ce qui nous est raconté ici et là? Cette Europe des banquiers portée jadis sur les fonds baptismaux par les Etats Unis est un monstre. Ses actes sont donc monstrueux. La Grèce a assez souffert. Puisse-t-elle s'échapper de l'enfer dans laquelle l'UE l'a enfermée.
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