Alors que nous fêtons ce vendredi l'anniversaire du NON populaire à la constitution européenne, refus sur lequel s’assiéra Nicolas Sarkozy pour faire ratifier dans le dos des Français le duplicata de ce qu'ils avaient pourtant catégoriquement rejeté à travers le fameux traité de Lisbonne signé en 2009, l'Union Européenne doit désormais faire face à ce qu'elle craint plus que tout : le réveil des nations et des peuples.
Ainsi, les Britanniques seront bientôt consultés dans le cadre d'un référendum sur leur volonté de voir leur pays "rester membre de l'Union européenne", tandis que les Hongrois sont actuellement consultés sur l'immigration.
J’estime moi aussi que c'est au peuple français et à lui seul de décider de son avenir. La France veut-elle être une nation libre ou veut-elle se fondre dans le magma mondialiste, le magma de la récession et de l'austérité, de l'immigration massive imposée, et du pouvoir illégitime de quelques technocrates de Bruxelles ?
Seul le peuple est habilité à répondre à cette question, et il doit pouvoir le faire au plus tôt. Car aujourd'hui, le constat est sans appel : l'Union Européenne a démontré toute son inefficacité et n'est d'aucune manière source de croissance, de prospérité et de sécurité comme certains l'avaient prétendu. Elle a trahi ses promesses, elle a trahi les espérances de certains, et elle a trahi les nations souveraines tout autant que la civilisation européenne elle-même.
Il y a dix ans, le rejet de la "constitution européenne" constituait bien le signe avant-coureur d’une prise de conscience. Les patriotes ont la formidable mission, pour l’avenir de la France et des Français, d’être à l'avant-garde du combat pour faire que notre pays redevienne libre de tracer son destin et d'assurer le bien de son peuple. C'est cette flamme de la résistance que nous avons le devoir de porter fièrement : notre identité et notre souveraineté ne se négocient pas !
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